Le SCCUQ procédera au lancement du livre La dualité entre nature et culture en sciences sociales, rédigé sous la direction du chargé de cours Benoît Coutu, le vendredi 30 janvier, au local A-5020, dans le cadre d’un 5@7. La chargée de cours Marie-Pierre Boucher figure également parmi les auteurs de l’ouvrage. Bienvenue à toutes et tous les membres.
Un mot sur Benoît Coutu
Benoît Coutu est chargé de cours au Département de sociologie de l’UQAM depuis septembre 2009. Il a réalisé une thèse de sociologie portant sur le sujet politique, l’interventionnisme militaro-humanitaire et l’impérialisme contemporain. Avec des collègues, il a créé les Éditions libres du Carré rouge à la suite de la grève étudiante du printemps 2005. Les ouvrages publiés sont le fruit de discussions collectives entre professeures, professeurs et étudiantes, étudiants universitaires. La philosophie structurante de l’ensemble de l’œuvre s’inscrit dans la lignée de la théorie critique de la société contemporaine. Notre volonté est de favoriser la publication de réflexions originales et de discours critiques qui ne seraient pas diffusés autrement par les canaux traditionnels. Le présent ouvrage est le sixième à être publié par ces éditions.
L’ouvrage
La dualité entre nature et culture en sciences sociales
Sous la direction de Benoît Coutu
La dualité entre nature et culture est au fondement des réflexions qu’ont les hommes et les femmes envers eux-mêmes, leurs pratiques, leur société et leur monde. Présente bien avant l’institutionnalisation des sciences sociales et humaines, cette interrogation s’est déclinée à travers les siècles sous de multiples formes, questions, thèmes, thèses et enjeux. Si dans son versant positif elle a permis, par exemple, de caractériser des types de sociétés et d’ainsi faire avancer la connaissance, dans son versant négatif elle fut cause de nombreuses dominations et discriminations. Source d’innombrables ouvrages scientifiques sur la nature humaine, cette problématique de premier ordre est aujourd’hui réactualisée dans le sens commun et les discours savants, en raison, entre autres, de la crise écologique, des nanotechnologies, du post-humanisme, de la différenciation interne de la discipline sociologique, de la critique féministe des dualismes constitutifs de la pensée moderne, mais aussi en raison de la forte influence des théories économiques néoclassiques, de la sociobiologie ou de la psychologie comportementale sur nos représentations du monde et des évènements de notre vie quotidienne. Ces multiples thèmes abordés dans le présent ouvrage sont animés par cette réflexion commune : la dualité entre nature et culture en sciences sociales : dépassement, rupture ou continuité?
Les auteurs et les textes
Préface
Dépassement, rupture, continuité : la dualité nature/culture en sciences sociales
Benoît Coutu
La dualité nature/culture dans les nouvelles éthiques de la nature
Lyne Nantel
«Humanisation» de nos créations et «Réification» des individus et des rapports humains
Didier Gysler
Nature, culture et technologies du genre
Marie-Pierre Boucher
Se déprendre du dualisme nature/artifice? Le cas de l’artificialisation de la nature et de la naturalisation de l’artifice dans le nanomonde
Daphne Esquivel Sada
Dépasser le débat nature-culture : le pari de la sociobiologie d’Edward Wilson. Petite histoire d’une controverse
Guillaume Lamy
La spécificité de l’humain chez Cornelius Castoriadis
Louis-Gilles Gagnon
La «nature humaine» veut-elle encore dire quelque chose ?
Rémi de Villeneuve
De l’ambiguïté du concept de besoin dans l’étude de la consommation : bilan du premier siècle de théorisation sociologique
Maxime Lefrançois
La charge de l’auroch épormyable : plate-forme
Jacques Alexandre Mascotto
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