Chères et chers membres de la communauté uqamienne,

Comme vous le savez peut-être, les membres du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’Université du Québec à Montréal (SPPEUQAM–CSN) déclencheront la grève le 3 février prochain. Ils mettent ainsi en application le mandat obtenu à 86 % lors de leur assemblée générale du 2 décembre dernier.

Plusieurs d’entre vous nous ont offert leur soutien moral et nous demandent quelles actions poser pour faire entendre votre solidarité. Nous vous proposons l’envoi d’un message au recteur. Plus vous serez nombreuses et nombreux à participer, plus l’impact sera grand. Toute l’équipe syndicale vous remercie de votre appui.

Action de solidarité envers le SPPEUQAM 

Copier le message suivant et l’envoyer aux adresses suivantes:

rectorat@uqam.ca

pallage.stephane@uqam.ca

(Message à copier-coller)

Monsieur le Recteur,

Les membres du SPPEUQAM déclencheront la grève le 3 février prochain, en lien avec les négociations de leurs conditions de travail relatives à l’enseignement en ligne. Ils mettent ainsi en application le mandat obtenu à 86 % lors de leur assemblée générale du 2 décembre dernier.

Il s’agit d’un moyen de dernier recours étant donné qu’il y a eu trop peu d’avancées significatives à la table de négociation sur les priorités des chargées et chargés de cours.

Puisque les 2200 chargées et chargés de cours donnent plus de 60 % des cours au premier cycle, que leur apport est essentiel au maintien d’un enseignement de qualité à l’UQAM, pourquoi ne pas reconnaître la surcharge de travail que leur occasionne la préparation et l’encadrement des cours en ligne ? Alors qu’à l’UQAM, près de 25 % des cours et plus de 60 % des cours de certains départements se tiennent maintenant en ligne, pourquoi refuser de baliser la taille des groupes-cours et le développement de l’enseignement en ligne par rapport à l’enseignement en présence?

La grève est à nos portes, mais il est encore temps de donner un mandat clair à votre comité de négociation pour résoudre ce conflit de manière positive.

Sachez que nous avons à cœur l’UQAM et que son avenir passe, notamment, par l’amélioration des conditions de travail de ses chargées et chargés de cours.

Notre détermination ne faiblira pas.

Solidairement,