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Je serai bref. Le syndicat a signalé à la partie patronale au cours des dernières semaines, et ce à plusieurs reprises, sa volonté de poursuivre rapidement les négociations. Le syndicat n’a pas obtenu de réponse favorable. Dans ces circonstances, le recours à la grève nous apparaît incontournable. Le syndicat annonce qu’il y aura grève le 7 février prochain.
Richard Bousquet Vice-président à l’information du SCCUQ
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Les chargées et chargés de cours n’ont d’autres choix que d’appliquer leur mandat de grève, car rien ne bouge depuis trop longtemps!
• 17 juin 2015 : début de la négociation.
• 26 septembre 2016 : après 25 séances de négociation, la partie patronale dépose une offre globale qui sera rejetée à l’unanimité par les membres lors de l’assemblée générale du
28 septembre.
• 15 novembre 2016 : après 30 séances de négociation, la partie patronale dépose une offre finale.
• 25 novembre : les chargées et chargés de cours de l’UQAM refusent à 96,5 % l’offre finale de l’employeur et 86 % des membres présents à l’assemblée générale votent en faveur d’une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment jugé opportun.
• 28 novembre : nouvelle séance de négociation et l’UQAM refuse de négocier. Afin de dénouer la situation,
le Syndicat demande la conciliation.
• 19 décembre : une conciliatrice est nommée par le ministère du Travail, Emploi et Solidarité sociale. Une première rencontre a lieu le 9 janvier 2017. Il ne s’est rien passé.
L’heure est à la solidarité
Les chargées et chargés de cours veulent un traitement plus équitable
• L’employeur refuse nos demandes sur les exigences de qualification (EQE). Les professeurs pourront toujours enseigner sans répondre aux mêmes exigences que les personnes chargées de cours.
• Même si les personnes chargées de cours de l’UQAM sont parmi les moins bien payées des universités francophones au Québec, l’offre finale se limite aux paramètres salariaux gouvernementaux, soit 6,75 % sur cinq ans.
• Les professeurs et les employés de soutien ont obtenu 2 % de plus que les paramètres gouvernementaux. Il n’y a pas d’équité intergroupe pour les personnes chargées de cours, ni de rattrapage par rapport aux collègues des autres universités.
Les chargées et chargés de cours veulent se sortir de la précarité
• La négociation n’a pas permis de faire des avancées notables sur la stabilisation de l’emploi des chargées et chargés de cours ni sur la clause réserve permettant aux étudiants à la maîtrise ou au doctorat d’enseigner. L’UQAM préfère nous maintenir sur des sièges éjectables.
• Le budget permettant aux chargés de cours de s’intégrer aux missions de l’UQAM est gelé depuis presque 10 ans. L’UQAM offre de faire passer le budget d’intégration de 500 000 $ à 600 000 $ sur 3 années alors que les demandes de projets servant au développement académique sont de
1,5 million de dollars par année.
• Tout en offrant peu, l’employeur veut faire passer la durée de la convention collective de 3 à 5 ans.
Les chargées et chargés de cours veulent être respectés
Vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter un membre de l’équipe syndicale par téléphone au 514 987-3495 ou par courriel à sccuq@uqam.ca
Vous pouvez aussi consulter le site web du syndicat et cliquer sur le bandeau Nouvelles des négociations.
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Les chargées et chargés de cours de l'UQAM rejettent l'offre finale : une banque de cinq jours de grève!
Les chargées et chargés de cours de l’UQAM ont rejeté à 96,5% l’offre finale de l’employeur, vendredi en assemblée générale, et 86% des membres présents ont voté en faveur d’une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment jugé opportun par le Comité exécutif et le Comité de négociation. Cette offre finale contenait des augmentations salariales en-deçà de celles offertes aux professeurs et aux employés de soutien – se limitant aux paramètres salariaux gouvernementaux, soit 6,75% sur cinq ans – alors que nous sommes les personnes chargées de cours à peu près les moins bien payées de l’ensemble des universités francophones québécoises. Et des offres normatives qui répondent par la négative à nos principales revendications sur les exigences de qualification pour l’enseignement (EQE), la clause réserve permettant aux étudiants à la maîtrise ou au doctorat d’enseigner sans répondre aux mêmes exigences, la stabilisation de l’emploi et les environnements numériques d’apprentissage.
Lire la suite.
La couverture médiatique : Le journal Métro, Radio-Canada, Le Journal de Montréal
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Neuf chargées et chargés de cours parrainent neuf artistes émergents à l’Écomusée du fier monde
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Neuf artistes, chargées et chargés de cours de l’École des arts visuels et médiatiques, parrainent neuf artistes émergents, étudiants de l’UQAM. Par leurs créations pluridisciplinaires, ils vous proposent une vision artistique du mandat de l’Écomusée du fier monde, musée d’histoire et musée citoyen. L’exposition Prendre lieux est à l’affiche du 16 au 26 février 2017, à l’Écomusée du fier monde, 2050, rue Amherst. Chacune des neuf dyades d’artistes, composée d’un chargé de cours et d’un étudiant, s’est vue confier un espace leur permettant de Prendre lieux, comme nous dirions prendre place ou embrasser l’espace de l’Écomusée. Les neuf chargées et chargés de cours sont Dominique Sarrazin, Josée Pellerin, Jean Marois, Suzan Vachon, Patricia Gauvin, Marie-France Giraudon, Katherine Rochon, Anne C. Thibault et Denis Farley. Les heures d’ouverture sont le mercredi de 11h à 20h, les jeudi et vendredi de 9h30 à 16h et les samedi et dimanche de 10h30 à 17h.
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Violences sexuelles à l'université : des témoignages qui corroborent les faits
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«Un professeur, seul avec moi pendant qu'il utilisait des équipements dans mon milieu de travail, m'a fait des attouchements et à mon refus, m'a menacée de me faire perdre mon emploi.» En fait, ce témoignage n'est qu'un de ceux qui émaillent le rapport de l'enquête ESSIMU (Enquête Sexualité, sécurité et interactions en milieu universitaire) dont la chargée de cours Sandrine Ricci est une des auteures, qui conclut qu'un peu plus d'une personne sur trois travaillant ou étudiant dans l'une des six universités québécoises étudiées affirme avoir déjà subi une forme de violence sexuelle. On retrouve dans le document plusieurs extraits des témoignages des 9284 répondants ayant accepté de remplir le questionnaire en ligne qui a permis aux chercheuses d’arriver à leurs conclusions. Quelques-uns de ces témoignages concernent des situations de harcèlement instiguées par des personnes en situation d’autorité. Cependant, la plupart des témoignages que l'on retrouve dans le rapport ont pour objet des comportements déplacés entre étudiants, puisque, selon l’étude, dans 70,2% des cas, l’agresseur est un étudiant, et que dans 78% des cas, il a un statut équivalent à la victime.
Lire la suite du texte de Radio-Canada.
Ce que révèle l’enquête ESSIMU : constats et recommandations.
La Presse : Violences sexuelles à l'université: un fléau bien réel.
Violence sexuelle dans les campus et collèges: une loi-cadre en 2017.
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Grève pour des stages rémunérés en éducation à l'UQAM
Les étudiants en sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) veulent être rémunérés lorsqu'ils effectuent les stages obligatoires dans le cadre de leur formation. Réunis en assemblée générale vendredi dernier, les membres de l'Association des étudiants de la Faculté des sciences de l'éducation (ADEESE) de l'UQAM ont adopté un mandat de grève pour le jeudi 16 février. «Il faut reconnaître la valeur du travail étudiant», croit Félix Germain, responsable de la coordination au sein de l'ADEESE. À la date prévue pour la grève débutera le Rendez-vous national sur la main-d'oeuvre où sont attendus 300 représentants de groupes socio-économiques, du monde de l'éducation ainsi que du milieu municipal. L'événement, qui vise notamment à trouver des mesures pour assurer une meilleure adéquation entre la formation et le marché du travail, sera présidé par le premier ministre Philippe Couillard.
Lire la suite du texte de La Presse.
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Lancement de la session d'hiver 2017 de l'UPop Montréal et table ronde sur les Cinq chantiers pour changer le Québec, le 1er février
L’intrigante, sérieuse, dérangeante, engageante session d'hiver 2017 de l'UPop Montréal arrive. Venez découvrir les cours proposés pour passer à travers la froideur de l'hiver et le manque de lumière de ces temps décidément troubles, sinon troublants le mercredi 1er février à 19h (ouverture des portes à 18h30) à la Sala Rossa (4848 boul. St-Laurent, Montréal). Au programme, musique, cinéma, informatique, féminisme, science cognitive, et autres surprises. Suivra une table ronde autour du livre Cinq chantiers pour changer le Québec, de l'IRIS publié aux Éditions Écosociété.
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