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En route vers le printemps, mais...
Les membres du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM-CSN) ont à cœur de pouvoir livrer un enseignement de qualité à leurs étudiantes et leurs étudiants. La crise sanitaire, qui sévit depuis presque maintenant un an, est colorée de l’incertitude d’un retour possible en présentiel alors que la vaccination commence tout juste à se déployer. Il y a aussi ces débats sur la liberté académique, la censure, le racisme, la provocation, la rectitude politique et parfois aussi, malheureusement, on voit surgir certains comportements qui frisent le harcèlement. Ces débats peuvent se faire sereinement et dans le respect d’opinions autres que la nôtre, autres que la mienne. À toutes et tous les membres du SPPEUQAM, si vous êtes aux prises avec des situations de harcèlement dans le cadre de votre travail, ou même témoin de telles situations, il vous faut contacter votre syndicat. En cette Journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2021, nous souhaitons à toutes et à tous de pouvoir participer aux nombreuses activités qui auront lieu en cette journée de solidarité envers les femmes. Vive les femmes! Vive les droits des femmes!
Jean Régnier Vice-président à l’information Ont collaboré à cette édition du 25 février 2021 : Amel Aloui, Olivier Aubry, Nathalie Blanchet, Laurence Castonguay Emery, Raphaël Crevier, Stéphane Daniau, Violaine Gasse, Ndack Kane, Astrid Tirel et Nancy Turgeon
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La direction de l’UQAM, ou le Service du personnel enseignant, convient régulièrement les chargées et chargés de cours à des formations dont certaines peuvent être obligatoires et d’autres, optionnelles. Il y a donc une différence entre ces deux types de formation. Un aspect est cependant le même pour celles-ci : les membres du SPPEUQAM qui suivent ces formations à titre de travailleuses et de travailleurs à l’UQAM ne toucheront pas de rémunération, sauf en une rare exception, pour l’investissement de leur temps de travail. Cela s’appelle de la formation bénévolée. Si on compare cette situation avec les personnes des autres corps d’emploi de l’UQAM, qui suivent ces formations pendant leurs heures de travail rémunérées, les enseignantes et enseignants à contrat que nous sommes doivent suivre ces formations en plus de nos heures de travail. Les chargées et chargés de cours de l’UQAM se demandent donc avec raison si la direction de leur université et le Service du personnel enseignant les considèrent comme des personnes employées, ou comme des bénévoles à temps partiel, ou les deux…
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Le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM-CSN) a récemment cosigné une lettre ouverte, avec d’autres syndicats d’enseignantes et d’enseignants de cégeps et d’universités de la région de Montréal. Sous le titre « Donnons-nous les moyens de nos ambitions », cette action s’inscrivait en complémentarité avec une campagne de publicité qui s’est déployée dans plusieurs médias du Québec, afin de souligner l’importance d’investir en éducation supérieure à l’aube de l’adoption du prochain budget du gouvernement du Québec. On peut lire la lettre ouverte par ici
Les encarts publicitaires de la campagne, payés par la FNEEQ, pouvaient être vus dans les journaux de la Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i) à ces dates : 15, 17, 19 et 20 février, soit dans - Le Soleil (quotidien, Québec et Est-du-Québec);
- La Voix de l’Est (quotidien, Granby);
- La Tribune (quotidien, Sherbrooke);
- Le Nouvelliste (quotidien, Mauricie);
- Le Droit (quotidien, Ottawa et Outaouais);
- Le Quotidien (quotidien, Saguenay-Lac-St-Jean);
- Le Progrès (hebdomadaire, Saguenay-Lac-St-Jean).
Il y a eu aussi, dans le Devoir et La Presse, des placements publicitaires imprimés, et en formats web et application, du 15 au 21 février. La publicité imprimée était sur la 1re page du Devoir du samedi 20 février. Pour les annonces dans les applications, il y a eu un minimum de 250 000 impressions (vus) par publicité.
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Chronique des relations de travail
par Nancy Turgeon, vice-présidente à la convention collective, et Amel Aloui, Stéphane Daniau, Astrid Tirel, agentes et agent de relations de travail L’UQAM fait bande à part dans la promotion de la formation sur les violences à caractère sexuel Toutes les personnes chargées de cours de l’UQAM doivent suivre, d’ici le 28 février, la formation « Ensemble pour contrer la banalisation des violences à caractère sexuel ». Celle-ci fait suite à une première formation « Ensemble pour prévenir et combattre les violences à caractère sexuel », développée par l’Université du Québec dans la foulée de la directive gouvernementale obligeant les universités à se doter de politique et de formations obligatoires sur ce sujet d’importance cruciale. Le SPPEUQAM-CSN salue la prise au sérieux de ces fléaux qui sévissent dans la toute la société et dont l’UQAM n’est pas exempte. Notre milieu de travail doit promouvoir une culture de consentement et de respect. Or, l’UQAM fait bande à part par rapport aux autres universités québécoises dans les moyens donnés aux chargées et chargés de cours pour s’outiller face aux violences à caractère sexuel… En effet, la vaste majorité des autres universités ont négocié avec les syndicats de chargées et chargés de cours les modalités de rémunération de la formation. La Loi sur les normes du travail stipule ainsi que toute formation obligatoire doit être rémunérée et nos montants forfaitaires par charge de cours ne prévoient pas d’heures liées à la formation. À l’UQAM, la seule « offre » qui a été faite est que les chargées et chargés de cours prennent du temps sur les heures de leurs contrats prévues pour leurs activités d’enseignement. Elle met donc les chargées et chargés de cours devant un faux choix, entre gruger des heures sur leur préparation et prestation de cours au détriment de leurs étudiantes et étudiants ou suivre la formation en dehors des heures de travail.
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Le retour graduel en présentiel
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Le retour progressif à la vie universitaire sur le campus se profile timidement après une longue année de pandémie. La Commission des études (CÉ) du 2 février et le récent communiqué de l’UQAM en traitaient. Mais qu’en est-il des droits des chargées et chargés de cours qui vivront cette nouvelle transition? Nous sommes intervenus auprès du Service du personnel enseignant (SPE) pour soulever les préoccupations des chargées et chargés de cours à cet égard, entre autres, lors de rencontres les 9 et 22 février. Mentionnons tout d’abord les cinq situations possibles au trimestre d’été, selon la résolution de la CÉ. Deux situations demeurent celles que nous connaissons depuis plusieurs trimestres : - la majorité des cours en enseignement non-présentiel; - d’autres cours-ateliers ou techniques sur le campus. Il s’ajoute maintenant la possibilité de présentiel pour : - l’encadrement de cours-stage ou aux cycles supérieurs, - des cours à petits groupes en présentiel sur une base volontaire; - ainsi qu’un projet-pilote volontaire en comodal, comme il en était question dans l’infolettre du 11 février 2021
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Chronique mobilisation-intégration
par Cathy Beausoleil, Laurence Castonguay Emery et Raphaël Crevier, conseillères et conseiller au Comité mobilisation-intégration en collaboration avec Nathalie Blanchet, vice-présidente aux affaires universitaires, membres du Comité de liaison institutionnel Bienvenue aux nouvelles et aux nouveaux! L’accueil et la formation de bienvenue pour les nouvelles personnes chargées de cours auront lieu lundi 22 mars, à 13 h en visioconférence : https://uqam.zoom.us/j/87525155124. Il y aura une captation vidéo pour celles et ceux qui ne pourront y participer. Le document de base de la formation sera également disponible, après la formation, sur notre site web SPPEUQAM.org
Les chargées et chargés de cours réservent par ici: castonguay_emery.laurence@uqam.ca. On peut participer à cette rencontre, où beaucoup d’informations pertinentes sont transmises pour les membres du Syndicat, même si on enseigne depuis plusieurs années. Toutes et tous les membres du SPPEUQAM peuvent donc y assister! Concert classique soulignant la Journée internationale des droits des femmes avec des chargées et chargés de cours de l’UQAM Le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM-CSN) soulignera la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2021 avec un concert classique mis en scène et interprété majoritairement par des personnes chargées de cours du département de musique de l’UQAM. Elles interpréteront des œuvres de compositrices canadiennes et de différentes nationalités.
En guise d’introduction à ce concert, Martine Delvaux, membre professeure de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) prendra la parole pour souligner l’importance de ces femmes artistes. Préenregistré à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre Péladeau, le concert, d’une durée de 75 minutes, sera mis en ligne le 8 mars dès 9 h, entre autres, sur Facebook, Instagram, YouTube. En soirée du 8 mars, à 20 h, Vanessa Blais-Tremblay, chargée de cours et professeure associée au Département de musique, animera une causerie avec trois des interprètes, en direct, en visioconférence, et dont le lien sera bientôt transmis.
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La rectrice inspire une histoire pour Ndack Kane
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Mon privilège En 2017, je donnais un cours d’économie du développement à des étudiants de baccalauréat à l’UQAM. Nous en sommes arrivés au chapitre sur la population. Dans les données, nous observons que l’Afrique est le seul continent où le pourcentage de la population vivant dans l’extrême pauvreté a reculé, mais, sous l’effet de la croissance démographique, le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté augmente. Nous en sommes donc venus à discuter de programmes de limitation des naissances pour que la croissance des revenus (la vitesse d’augmentation de la tarte) ne soit pas systématiquement moins élevée que la croissance de la population (la vitesse d’augmentation de ceux qui se partagent la tarte). Et ceci, pour ne pas avoir une baisse du revenu par habitant (une part de tarte de plus en plus petite pour chacun). C’est là qu’un étudiant africain me fait remarquer que mon explication ressemblait à celle d’Emmanuel Macron, le président français. À noter qu’il y avait beaucoup d’étudiants étrangers dans le cours. Les étudiants québécois constituaient au maximum la moitié des inscrits, s’ils n’étaient pas minoritaires. Les autres étudiants étaient souvent des Africains et des Européens, dont des Français. À ce moment-là de l’échange, des étudiants européens ont baissé la tête avec un sourire gêné. Les étudiants africains me regardaient et attendaient ma réponse. Je continuais alors mon échange avec l’étudiant :
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Pour les déclarations de revenus des membres du SPPEUQAM
Le Service de la rémunération globale de l’UQAM a avisé les chargées et chargés de cours de l’UQAM, par courriel, le 24 février 2021 que « selon les modalités annoncées par l’Agence de revenu du Canada et Revenu Québec, pour l’année 2020 seulement, les employé(e)s qui ont travaillé à la maison plus de 50 % du temps pendant une période d’au moins quatre semaines consécutives en 2020 en raison de la pandémie liée à la COVID‑19, peuvent déduire 2 $ pour chaque journée de travail effectuée à domicile (jusqu’à concurrence de 400 $) ».
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Toutes et tous les membres du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM sont invités à prendre une quinzaine de minutes pour répondre à une consultation sur la façon dont nous vivons la crise socio-sanitaire à titre d’enseignantes et d’enseignants universitaires. Vos réponses permettront à la FNEEQ de continuer de faire des représentations politiques pour améliorer nos conditions de travail, particulièrement en situation de crise socio-sanitaire. Pour inscrire vos réponses à cette consultation, on clique ici.
La date limite pour répondre est le 10 mars 2021.
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Atelier non mixte sur la prise de parole des femmes
Dans le cadre des activités entourant la Journée internationale des droits des femmes, le Comité de la condition féminine du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) invite toutes les femmes à un atelier non mixte sur la prise de parole, animé par Dominique Daigneault, présidente du CCMM–CSN et Carmelina Santoro, militante et formatrice au CCMM-CSN. L’atelier a lieu le 3 mars 2021, de 17 h à 18 h en visioconférence, par ce lien : https://zoom.us/j/96852984589
Les présences doivent être signifiées en envoyant un courriel à : receptionccmm@csn.qc.ca
Il y a aussi une page Facebook
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Violence sexuelle : Transcender la honte
Le Comité de la condition féminine de la CSN a invité Annick Charette, plaignante dans le procès de Gilbert Rozon et secrétaire générale-trésorière de la Fédération nationale des communications et de la culture (CSN) pour une conférence virtuelle le 15 mars, de 18 h à 20 h. Cette activité vise notamment à aborder la difficulté pour les victimes d’agressions de porter plainte devant la justice, de sensibiliser les participantes à la conférence sur les inconduites, le harcèlement et les agressions sexuelles au travail et de provoquer un examen de conscience dans les milieux de travail, notamment quant au rôle des témoins pour que cessent les comportements de harcèlement.
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Monde social et de l'éducation
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Communiqué de la FNEEQ sur l’Université du futur
La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) fait un retour sur le bilan de l’Université du futur. On constate le peu de reconnaissance pour les chargées et chargés de cours qui dispensent la majorité des cours au 1er cycle universitaire. En effet, comme le mentionne la FNEEQ : « Ce document ne nous apprend rien de nouveau si ce n’est qu’il confirme nos appréhensions. Le rapport des journées de délibération ne tient pas compte des réactions que nous avions formulées à la suite de sa publication préliminaire et est basé sur les consensus retenus par le scientifique en chef.
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Une mobilisation citoyenne pour l’éducation
Suzanne-G. Chartrand et Jean Trudelle, membre du Comité de coordination pour Debout pour l’école, ont pris position, dans l’édition du 19 février 2021 du Devoir, sur l’importance de mener une large coalition citoyenne pour susciter une réflexion nationale sur l’école québécoise. À lire par ici.
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À propos de la liberté académique, de la censure et de ce que sont devenues nos universités
Depuis plusieurs années, c’est la mode dans les médias : on retrouve de moins en moins de journalistes et de plus en plus de chroniques tenues par des « personnalités », que ce soit en affaires publiques, en politique, en alimentation, en protection de l’environnement et dans le merveilleux monde du sport. On donne son opinion sur tout et on nous suggère ce qu’il fait bon penser de tel ou tel événement, telle tendance, ou tel sujet d’actualités. Cela se passe particulièrement à la radio ou à la télé, mais certaines chroniques de journalistes (car il y aussi de journalistes qui tiennent des chroniques) peuvent cependant nous amener à réfléchir; en voici deux qui portent sur la liberté académique, la censure, la fonction des universités, le militantisme, etc. La première a été écrite par Aurélie Lanctôt du Devoir paraissant le 19 février et une seconde rédigée par Francine Pelletier, le 24 février, toujours dans Le Devoir. Bonne lecture et bonnes réflexions!
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Un vrai programme d’assurance-emploi
Le Comité national des chômeurs et des chômeuses milite pour la création d’un vrai programme d’assurance-emploi. Ce dont plusieurs chargées et chargés de cours pourraient bénéficier. Plus de 250 organisations, dont le SPPEUQAM et la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants (FNEEQ-CSN) appuient la résolution AE-21 à cet effet. Voir ce lien pour davantage d’informations.
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19 mars 2021 : Journée d’actions pour la justice sociale et climatique
Le MÉPACQ, qui est soutenu par le SPPEUQAM depuis plusieurs années par des dons votés en assemblée générale, invite ses membres et ses alliés à organiser des actions, dans le respect des mesures sanitaires, tout au long de cette journée du 19 mars : distribution de tracts, atelier sur la justice climatique, descente de bannière, rassemblement virtuel ou physique, chaînes humaines, die-in, dance-in, occupations de bureaux, activités de blocage, etc. Le succès de cette journée de mobilisation se mesurera dans la quantité et la créativité des actions.
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Le départ d’Yves Martin, un homme exceptionnel.
Le SPPEUQAM désire rendre hommage à la mémoire d’Yves Martin, décédé le 23 février dernier. Cet homme a grandement contribué à l’effort de démocratisation de l’éducation au Québec. S’il n’avait pas été actif, entre autres, dans les années 60 et 70 à titre de serviteur du bien commun, le Québec, bien qu’il y existe des inégalités sociales, serait fort différent de celui que nous connaissons actuellement. On peut lire ce bref article d’Isabelle Porter du Devoir qui trace un portrait de l’homme et de son parcours.
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Robert Charlebois, Meilleur album de l’année, musique moderne et Des arts plastiques, partout, partout!
La chargée de cours et professeure associée, Vanessa Blais-Tremblay, a reçu le légendaire chanteur Robert Charlebois dans le cadre de son cours « Musique et contre-culture ». Son groupe était ravi! Rappelons que notre collègue Blais-Tremblay va participer à l’événement du 8 mars 2021, dans le cadre de la Journée internationale du droit des femmes en animant une causerie avec les artistes chargées et chargé de cours qui s’exécuteront lors d’un concert de musique classique. À ce sujet, voir la chronique mobilisation-intégration de la présente infolettre, pour plus d’informations. Toujours en musique, Frédéric Lambert, chargé de cours enseignant le violon et l’alto fait partie du quatuor Molinari. Le groupe vient de remporter, le 7 février dernier, le prix du Meilleur album de l’année, musiques moderne, contemporaine pour l’opus intitulé Henryk Górecki : Intégrale des quatuors à cordes, sous l’étiquette ATMA Classique. Il est possible de revoir le 24e Gala des prix Opus sur la page Facebook du Conseil québécois de la musique. Et pour en connaître davantage sur le quatuor Molinari et sur le prix remporté, on passe par son site Internet.
Chargée de cours à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM depuis 1999, et très impliquée dans son milieu, Dominique Carreau vient de publier un ouvrage intitulé « Des arts plastiques, partout, partout », aux Éditions Atelier Côté Soleil. Son ouvrage présente des techniques en arts plastiques et des lieux propices à la création pour les enfants d’âge préscolaire.
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