En plus du dépôt des derniers états financiers et de la présentation du budget, seize postes sont à pourvoir lors de notre assemblée générale statutaire du 30 avril. Pour consulter les fiches de candidature, on se dirige par ici. Le lendemain, 1^er mai, c’est la Journée internationale des travailleuses et de travailleurs, dont on traite dans la rubrique Monde syndical de cette infolettre; toutes et tous peuvent participer à une ou quelques-unes des activités proposées, en présence ou en ligne, sous le thème « Sortons de la crise en santé et en sécurité! » À Montréal, les membres du SPPEUQAM et leurs proches ont rendez-vous devant l’Écomusée du fier monde, au 2050, rue Atateken (anciennement Amherst) à 12 h 30.

Après ses grands succès Vite en virtuel! et L’année zoomée, le Cirque Comodalus, commandité par l’UQAM, est fier de vous présenter son troisième spectacle : M’entendez-vous?

Dans une salle peut-être full équipée à grands frais, ou peut-être pas pantoute, découvrez nos extraordinaires numéros :

Me voyez-vous?

Le maître de cérémonie essaie d’accueillir un public sans savoir si celui-ci le voit et l’entend. Un numéro angoissant dont l’issue est incertaine… même une fois terminé!

Marche, marche pas! La magie de la machine

Vous serez époustouflé par la magie d’un ordinateur qui arrête de fonctionner pendant un cours, mais qui fonctionne normalement lorsque l’équipe technique débordée se présente 33 minutes plus tard! Un numéro à laisser pantois les derniers des sceptiques, s’ils sont encore en ligne!

Le fil entre la classe et l’écran

Vous serez au bout de vos sièges à vous ronger les ongles à voir nos chargées, chargés de cours marcher sans filet sur le mince fil audio/vidéo qui leur permet d’être vus et entendus dans la classe et en ligne! Les fils se toucheront-ils?

Deux sujets pour la chronique du CMI : l’Atelier retraite et des dates de tombée importantes pour les projets d’intégration, par Cathy Beausoleil, Laurence Castonguay Emery, Raphaël Crevier.

Atelier retraite

Le CMI invite les nouvelles, nouveaux membres du SPPEUQAM à l’Atelier retraite offert par Marie Bouvier le lundi 3 mai, 13 h, en visioconférence. Saviez-vous que l’employeur peut mettre jusqu’à 9 % de votre salaire dans vos cotisations pour la retraite? Plus vous cotisez tôt, plus vous récolterez à votre retraite!

Ce n’est pas parce que l’on enseigne à l’université que la crise actuelle ne nous affecte pas au niveau de la santé physique et psychologique. Le thème du 1^er mai « Sortons de la crise en santé et en sécurité! » résonne aussi fortement dans le milieu des enseignantes, enseignants précaires à l’UQAM.

Le 28 avril, les membres des syndicats de la CSN souligneront dans la dignité et le recueillement la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail. Dans de nombreux milieux de travail, partout au Québec, une minute de silence sera observée à 10 heures précises, en hommage aux victimes.

Plusieurs québécois s’inquiètent avec raison de la crise climatique qui est toujours bien présente. Lire à ce sujet ce texte collectif paru dans le Devoir du 22 avril, Jour de la terre

L’automne dernier, le gouvernement a déposé le projet de loi 59 visant à moderniser les lois touchant à la santé et à la sécurité du travail. Or, loin de moderniser les lois, ce nouveau projet de loi constitue un recul pour les travailleurs et les travailleuses. La CSN a fait des représentations en commission parlementaire au mois de janvier dernier. Son mémoire est disponible ici. Dans le cadre de la mobilisation concernant ce projet de loi, nous vous relayons un appel urgent à l’action provenant de l’Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades (UTTAM) et vous demandons de rapidement signer et diffuser cette pétition 

Pour plus d’information au sujet de ce projet de loi, on peut lire cet article de l’Actualité, de Patrice Bergeron.

Actuellement en négociation avec l’État et confrontés comme nous à la crise socio-sanitaire, les enseignantes, enseignants des cégeps prennent régulièrement la plume pour les médias afin de défendre l’intégrité de leur travail en enseignement supérieur et de valoriser l’importance de la qualité de l’enseignement.

Dans son texte « Les carrés noirs » Jean-Sébastien Bélanger, enseignant en philosophie au cégep de Sorel-Tracy s’inquiète « de l’accélération de la technocratisation de l’enseignement à laquelle nous sommes en train d’assister, de cette montée des relations désincarnées qui sapent l’essence des relations humaines. Ce qui anime les enseignants ne figure pas dans des colonnes de chiffres. Nous construisons les hommes et les femmes de demain. « Ce n’est pas une âme, ce n’est pas un corps que l’on dresse, c’est un être humain », disait Montaigne. »

« Les enseignants au statut précaire sont continuellement sur la sellette, peu importe leur compétence, leur investissement et le nombre d’années d’expérience qu’ils ont », déplore l’autrice, Isabelle Marcotte-Latulippe, enseignante en géographie au cégep Marie-Victorin et au cégep du Vieux-Montréal.

Diplômé de l’UQAM et enseignant en arts visuels au cégep de St-Jean-sur-Richelieu, Martin Désilets affirme dans son texte « qu’il y a quelques vertus à reconnaître un échec, réellement, en n’y voyant rien de plus grave qu’une occasion d’apprendre, une condition pour apprendre. Le premier changement à opérer est peut-être celui-ci : remplacer dans notre discours le mot réussir par le mot apprendre.

Il est encore et toujours temps de s’inscrire au Congrès de l’Acfas, notamment pour assister au colloque « Subalternité et agentivité : les enseignant.e.s contractuel.le.s au sein des universités du 21e siècle », où plusieurs de nos collègues, camarades et amis qui s’intéressent aux enjeux de la précarité interviendront.

La designer Vanessa Mardirossian, chargée de cours à l’École supérieure de mode, travaille à mettre au point des teintures à base de bactéries et de rebuts alimentaires. Elle explique ici comment il est possible de produire de la couleur de cette façon. En entrevue à la radio de Radio-Canada, on en apprend sur la couleur l’approche décidément éco-responsable de notre collègue.

Comme mentionné sur les réseaux sociaux et dans la précédente édition de cette Infolettre, Mélissa Blais, maintenant professeure à l’UQO, mais pour le moment toujours membre du SPPEUQAM, présentait récemment le rapport d’une première étude sur le harcèlement de rue des femmes. Cette étude a, entre autres, été financée par un projet d’intégration Service à la collectivité. La réalisation de projets d’intégration est rendue possible en vertu de la convention collective du SPPEUQAM. Un article de Zacharie Goudreault présente l’étude dans un article du Devoir du 15 avril dernier.