En ce début d’année, je profite de cette première infolettre de 2021 pour vous présenter mes meilleurs vœux, au nom de l’équipe syndicale, en commençant par vous souhaiter une bonne santé psychologique et physique, ainsi que de la résilience pour passer à travers cette pandémie.

La rentrée universitaire de janvier 2021 est assez particulière. Nous souhaitons toutes et tous un retour à la normale pour les prochaines rentrées : sans télétravail imposé, sans surcharge de travail bénévole, avec un réel lien pédagogique avec nos étudiantes et nos étudiants, et avec une taille des groupes favorable à l’enseignement. Je nous souhaite de pouvoir être optimistes pour les prochains mois et de vivre la fin de cette douloureuse épreuve collective.

Cette année 2021 en est une de négociation. Notre comité de négociation va rencontrer la partie patronale le 15 janvier pour présenter les orientations adoptées en assemblées générales. Cette rencontre va également donner le ton de la négociation. L’UQAM choisira-t-elle de montrer une écoute et de l’ouverture face à nos demandes légitimes? Si ce n’est pas le cas, nous devrons affirmer notre détermination par une mobilisation qui montrera notre soutien au comité de négociation syndical.

Une année de négociation implique beaucoup de travail pour chaque membre de votre équipe syndicale, en plus de veiller à la défense de nos droits et de nos conditions d’enseignement. Les agentes et agent de relations de travail vont toujours et encore être en première ligne pour répondre à vos questions et trouver des solutions à différents problèmes, sous la responsabilité de la vice-présidente à la convention collective, dont l’année sera particulièrement intense. Quant aux membres du Comité mobilisation-intégration, en plus du travail au niveau des projets d’intégration, elles et il auront un important rôle pour stimuler notre mobilisation, en collaboration avec la vice-présidente aux affaires universitaires qui, elle, poursuivra son implication pour une représentation soutenue des membres dans toutes les instances de l’UQAM. Le vice-président à l’information ne manquera pas non plus de travail avec les communications, un nouveau visuel à développer ainsi que la mise sur pied d’une reconfiguration de notre site Internet. Les relations intersyndicales seront également sollicitées afin de développer nos solidarités, entre autres, en soutien à la négociation d’une nouvelle convention. La trésorerie et le secrétariat général vont continuer à travailler leurs dossiers respectifs, avec notre employée au secrétariat, pour le meilleur bénéfice des membres de notre syndicat. Quant à moi, à la présidence, je continuerai de veiller à la coordination du travail de l’équipe pour le fonctionnement serein et efficace du Syndicat des professeures et des professeurs enseignant de l’UQAM.

Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à communiquer avec l’équipe syndicale, nous sommes là pour vous, avec pour objectif de lutter pour de meilleures conditions de travail et de faire reconnaître notre apport indispensable à la vie uqamienne!

Bon début de trimestre!

Olivier Aubry
Président

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Ont collaboré à cette première infolettre de 2021 : Olivier Aubry, Anne-Sophie Bally, Cathy Beausoleil, Nathalie Blanchet, Laurence Castonguay Emery, Jean Régnier et Claude Roy.

Parlons de santé au travail aujourd’hui. Je suis représentante des personnes chargées de cours (PCC) au Conseil académique de la Faculté des sciences humaines (FSH). À ce titre, j’essaie de présenter aux membres de ma faculté les différents enjeux liés à nos conditions de travail. En octobre 2020, j’ai demandé au Conseil académique de la FSH si les employées et employés de l’UQAM allaient recevoir un guide d’installation ergonomique pour le travail à la maison. On m’a répondu « en novembre ».

On m’a aussi dit que la diffusion d’un tel guide ne relevait pas de la faculté, mais du Service des ressources humaines. Je n’ai pas demandé cela seulement pour nous, les PCC, mais pour l’ensemble du personnel.

Les membres du Syndicat des professeures et des professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM-CSN) ont rendez-vous à l’assemblée générale du 27 janvier 2021, dès 13 h. L’assemblée aura lieu sur la plateforme Zoom.

Le Comité de négociation fera un compte-rendu du déroulement de la négociation de notre convention collective avec le comité patronal. Ce sera également l’occasion de traiter des recommandations du Comité de préparation de la convention collective (CPCC) sur le statut de double emploi, qui pourraient moduler le projet de convention collective.

Il y aura aussi des élections à trois comités et à deux postes.

(Crédit photo: Michel Giroux)

Laissés pour compte lors de notre dernière assemblée générale, alors qu’aucune candidature n’a trouvé son chemin jusqu’à nous, certains comités gagnent pourtant à être connus! Nous défendons l’importance d’avoir des personnes qui représentent les membres du SPPEUQAM sur tous les comités où nous avons un ou des sièges; c’est donc l’occasion pour vous de vous présenter à un ou plusieurs des postes suivants!

Le Comité sur l’apprentissage et la recherche

L’apprentissage et la recherche vous intéressent? Ce comité est pour vous! Le comité sur l’apprentissage et la recherche est un comité à portée décisionnelle sur les orientations qui seront adoptées par vice-rectorat aux Systèmes d'information en soutien aux besoins de l’enseignement et de la recherche. Ce n’est pas rien! Suivez ce lien pour en connaître davantage sur le rôle de ce comité et sur ses membres. Le mandat est de trois ans.

(Crédit photo: Michel Giroux)

Lors du renouvellement de vos médicaments en janvier 2021, vous êtes plusieurs à avoir eu la mauvaise surprise de devoir payer la totalité du prix de vos médicaments en raison de l’expiration de votre couverture d’assurance avec Desjardins. La raison est que notre adhésion est renouvelée au 1^er janvier de chaque année et que nous devons enseigner un minimum de 45 heures au trimestre d’hiver pour pouvoir être couverts toute l’année.

Il y a malheureusement un délai avant que l’UQAM informe Desjardins Assurances de la liste des personnes couvertes pour l’année.

C’est le 21 décembre dernier qu’a eu lieu l’incontournable Party des fêtes du Syndicat des professeures et des professeurs enseignants de l’UQAM. Ce fut un moment de joie, d’allégresse et de rire fort apprécié des membres.

Tout près de 100 personnes étaient présentes pour festoyer en toute simplicité. Quelques personnes avaient des doutes quant au format sur la plateforme Zoom, mais elles ont été rapidement et agréablement surprises de l’ambiance dès l’accueil. Il y avait bien sûr de la musique du temps des fêtes et une présentation de photos des partys des fêtes antérieurs. Beaucoup de beaux souvenirs qui en ont fait réagir plusieurs !

Le Comité femmes de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) vous invite cordialement à vous inscrire au Colloque féministe qui se tiendra les 27 et 28 janvier 2021 en visioconférence.

Pendant ces deux journées, les enjeux d’inégalité des genres propres au domaine de l’éducation et du syndicalisme seront abordés. Mélissa Blais, Martine Delvaux, Francis Dupuis-Déri et Sandrine Ricci ont confirmé leur présence à titre de panélistes.

Nous vous invitons à consulter la page Facebook de l’événement pour obtenir des informations complémentaires. On doit confirmer son inscription à Marie-Helene.Paquet@csn.qc.ca avant le 22 janvier 2021.

Solidairement,

Le Comité femmes de la FNEEQ
Sylvie Beaudoin, Anne-Marie Bélanger, Violaine Damphousse, Raymonde Simard, Caroline Quesnel et Marie-Hélène Paquet

Un virus industriel est apparu ces dernières années en éducation, entre autres, en enseignement supérieur, avec une variante de ce virus qui prend la couleur du clientélisme mercantile et qui se nourrit d’étudiantes et d’étudiants hors-frontière décrochant des diplômes à faible immunité. Les sommes en jeu sont imposantes et la fraude est dans les parages; même l’UPAC s’en mêle!

Pour connaître l’origine de ce virus international, on peut lire en date du 27 décembre dernier, un texte de Marco Fortier et de Lisa-Marie Gervais, journalistes au Devoir, qui sonnait l’alarme sur « Le côté sombre de l’industrie des étudiants étrangers ». Puis, ce 13 janvier 2021, on apprend de Marco Fortier, toujours dans Le Devoir, que le Gouvernement du Québec a perdu sa cause en Cour supérieure contre un collège privé et se voit obligé de reprendre « le traitement des demandes d’admission faites par des étudiants étrangers ».

« Une directive ministérielle suspendant exceptionnellement, en raison de la pandémie, l’exigence de réussir l’Épreuve uniforme de français pour obtenir un diplôme d’études collégiales sème de vives inquiétudes chez les profs de cégep (et des universités! NDLR).

Pour plusieurs d’entre eux, cette nouvelle directive, qui suggère que l’épreuve n’est plus obligatoire pour quiconque y a échoué depuis que sa réussite a été rendue nécessaire à l’obtention du diplôme en 1998, vient dévaluer les efforts de tous les étudiants qui l’ont réussie et laisse présager, à terme, son abandon.

Déjà que la qualité du français est franchement discutable chez une bonne partie des étudiantes et des étudiants à l’université, qu’en sera-t-il de la capacité de bien s’exprimer en français avec cette cohorte qui s’acheminera bientôt à l’université?!

Pour plus d’informations sur cette douteuse décision du ministère de l’Enseignement supérieur, on peut lire cet article de Lisa-Marie Gervais, paru dans l’édition du Devoir du 9 janvier 2021.

Philippe Denis est chargé de cours aux Études supérieures en muséologie (interprétation des objets muséaux; musées régionaux et tourisme culturel) et à l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM (histoire de la mode; psychosociologie de la mode).

Il détient un baccalauréat en gestion et design de la mode, concentration design de la mode et une maîtrise en études des arts / histoire de l’art.

Philippe Denis a développé une pratique professionnelle qui enrichit son parcours d’enseignant ainsi que l’apprentissage de ses étudiantes et de ses étudiants. C’est ainsi qu’il coordonne une exposition qui souligne les 25 ans de l’École supérieure de mode de l’UQAM. À voir!