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Dénigrer pour mieux régner?
Le rapport de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) portant sur l’expérience du personnel académique contractuel est pour le moins alarmant et fait beaucoup jaser : «87% des répondant-e-s estime que leur emploi a eu des répercussions négatives sur leur santé mentale, caractérisée notamment par l’anxiété chronique.»
En ce temps d’effervescence caractéristique de la rentrée, suivant de surcroît un été torride, mais ensoleillé, il peut être facile d’oublier l’état d’épuisement dans lequel plusieurs chargé-e-s de cours ont entamé leurs « vacances ».
Les burnouts, les crises d’anxiété et les congés de maladie se multiplient chez nos membres et font maintenant presque partie intégrante des dynamiques avec lesquelles certains départements ou unités ont appris à composer.
Cela est aussi sans compter l’extrême pauvreté, l’impossibilité de s’engager dans des projets à long terme et la nécessité d’aller boucler son budget en prenant un ou plusieurs autres emplois.
Pourtant, il n’y a rien de moins normal que de composer avec une «alternance surcharge de travail et chômage», pas plus que d’être encore précaires après des dizaines d’années d’enseignement dans des institutions qui souvent nous «méprisent», nous «humilient» voire nous «marginalisent» en ne privilégiant qu’un seul corps enseignant.
Malgré le fait que les personnes chargées de cours soient de plus en plus nombreuses à enseigner, mais aussi à faire de la recherche, publier des articles scientifiques, donner des conférences à l’étranger ou encadrer des étudiant-e-s gradué-e-s, le dénigrement auquel elles font face continue et même de façon plus flagrante et éhontée (voir les commentaires de Martin Maltais).
En cette période électorale, il est crucial de se rappeler que, en matière d’éducation, les personnes chargées de cours sont souvent les premières à être sacrifiées sur l’autel de l’austérité.
Pourtant, elles sont les premières à tout sacrifier pour continuer à offrir une formation de qualité et pour faire rayonner la communauté universitaire bien au-delà des tâches pour lesquelles elles sont effectivement payées et qu’elles exercent dans des conditions de grande précarité.
Il faut que ça cesse! Pour cela, deux solutions complémentaires s’imposent : une stabilisation de l’emploi et une valorisation de la profession.
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RAPPEL: Changement de nom du Syndicat : Appel à propositions
Chères membres, chers membres du SCCUQ Le 9 février dernier, lors d’un conseil syndical, des membres ont amené une proposition en vue de changer le nom du Syndicat. Le 16 mars dernier, l’assemblée générale a mandaté le comité exécutif d’entamer le processus légal en vue d’un changement de nom au plus tard à l’assemblée statutaire de l’automne 2018. Le nom du Syndicat constitue l’article premier de nos Statuts et règlements et toute proposition visant à le modifier enclenche obligatoirement la démarche suivante (article 31 des Statuts et règlements du SCCUQ*):
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Moins de deux charges de cours cette session? Il y a un programme pour vous!
Le nouveau programme de perfectionnement en vue de l’obtention d’EQE n’a reçu AUCUNE demande pour l’instant. Vous avez jusqu’au 14 septembre pour déposer votre dossier. Ce programme de perfectionnement consiste à permettre à la personne chargée de cours, l’acquisition de nouvelles connaissances, afin d’obtenir de nouvelles exigences de qualification pour l’enseignement (EQE). Pour pouvoir déposer une demande, vous devez répondre aux critères suivants:
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Consultation relative au projet de Politique no 16 contre le sexisme et les violences à caractère sexuel
Conformément à la décision prise par le Conseil d’administration le 20 mars dernier, le Comité institutionnel contre le harcèlement sexuel soumet à la consultation de la communauté universitaire le projet de Politique no 16 contre le sexisme et les violences à caractère sexuel (disponible ici: http://unites2.telecom.uqam.ca/calend/courriel-com/documents/2018-03-16_Politique-no16_projet-consultation.pdf). La communauté est invitée à participer à la consultation, dont la date limite a été fixée au 30 septembre 2018. Parallèlement à la consultation des groupes, tout membre de la communauté peut également faire parvenir un avis individuel sur le projet de politique à l’aide d’un questionnaire anonyme en ligne (disponible à l’adresse suivante: https://limesurvey.uqam.ca/index.php/414911). Par ce projet de politique, le Comité institutionnel entend combattre le sexisme et mettre fin aux violences à caractère sexuel au sein de l’Université en reconnaissant à tous les membres de la communauté universitaire le droit fondamental à un milieu de travail et d’études exempt de toute forme de sexisme et de violences à caractère sexuel, qu’il s’agisse de harcèlement sexuel, de comportements sexuels non désirés ou de coercition sexuelle. Le projet de politique soumis à la consultation intègre les différents éléments requis par l’article 3 de la Loi visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur, qui prévoit que tout établissement doit se doter d’une politique précise visant à prévenir et combattre les violences à caractère sexuel, ce qui inclut un code de conduite encadrant les liens intimes, amoureux ou sexuels qui peuvent s’établir entre une étudiante, un étudiant et une personne ayant une influence sur le cheminement de ses études, qu’elle soit membre du personnel ou dirigeante de l’établissement. Conformément à l’article 7 de la Loi portant sur les modalités de la consultation relative au projet de politique, le Comité institutionnel contre le harcèlement sexuel a mis en place un processus, en collaboration avec le Service de planification académique et de recherche institutionnelle de l’UQAM, afin de s’assurer que les étudiantes et étudiants, les dirigeantes et dirigeants, les membres du personnel ainsi que leurs associations et syndicats respectifs sont consultés, dans le cadre de l’adoption de ce projet de politique. La liste des groupes consultés inclut : - les départements et écoles;
- les syndicats et associations d’employées et d’employés;
- les associations étudiantes facultaires;
- les services concernés (notamment, le Service des relations professionnelles, le Service du personnel enseignant, le Service des ressources humaines – Division du personnel administratif et de soutien);
- les dirigeantes, dirigeants.
Ces groupes sont invités à transmettre leur avis en utilisant le gabarit prévu à cet effet. L’équipe du SCCUQ tient à souligner et à remercier chaleureusement les membres du Comité institutionnel contre le harcèlement sexuel pour le travail exceptionnel accompli jusqu’à présent.
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RAPPEL - Formations du CFSA
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INVITATION: Débat sur les élections organisé par le Devoir et l’UQAM
Dans le cadre des élections provinciales, l’UQAM et Le Devoir s’unissent pour organiser un débat portant sur les grands enjeux en éducation le mardi 11 septembre 2018, à 19h, au SH-2800 (Pavillon Sherbrooke de l’UQAM, 200 rue Sherbrooke Ouest). Regroupant des candidat-e-s des quatre principaux partis (Hélène David - PLQ, Christine Labrie - QS, Carole Poirier - PQ, Jean-François Roberge - CAQ), la soirée comportera des débats sur le financement en éducation, l’accessibilité, la formation, la valorisation du métier d’enseignant, la petite enfance, d’élèves à besoins particuliers et de l’école de demain.
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Précarité en hausse chez le personnel enseignant universitaire
L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) a rendu public un rapport qui souligne les problèmes de santé mentale de plus en plus nombreux dont souffrent les chargé-e-s de cours en situation de précarité. Comme l’explique l’article du Devoir portant sur le sujet : «Entre 2005 et 2015, le nombre de professeurs permanent a diminué de 10%, alors que le nombre de chargés de cours a bondi de 79%, peut-on lire dans le rapport De l’ombre à la lumière: les expériences du personnel académique contractuel.» Le résultat de cette tendance est que la multiplication des emplois non permanents permet aux universités de se soustraire aux engagements continus sur le plan des salaires, des avantages sociaux et du développement de carrière auxquels ils sont tenus à l’endroit des employés à temps plein permanents. Cette précarité a un impact important sur les chargé-e-s de cours dont 87% estiment que leur emploi a un impact négatif sur leur santé mentale. La pauvreté extrême, les revenus instables et les disparités de genre et de race en termes de salaires au sein du groupe de chargé-e-s de cours sondés sont aussi soulignés dans ce rapport. Différents syndicats de chargé-e-s de cours se sont d’ailleurs prononcés sur les résultats de ce rapport en entrevue à Radio-Canada, dans un article intitulé Les chargés de cours appellent à l’aide, soulignant que ces tristes constatations n’apparaissaient malheureusement pas comme des surprises pour ceux qui sont confrontés quotidiennement aux situations dramatiques vécues par leurs membres. Afin de réaliser cette étude, Karen Foster, professeure agrégée au Département de sociologie et d’anthropologie sociale de l’Université de Dalhousie, et Louise Birdsell Bauer, agente de recherche à l’ACPPU, ont sondé plus de 2600 chargés de cours travaillant dans des collèges et des universités canadiennes l’automne dernier pour tenter de faire la lumière sur leur situation. Pour lire le rapport De l’ombre à la lumière : les expériences du personnel académique contractuel, cliquez ici: https://www.caut.ca/sites/default/files/rapport_pac.pdf
Pour lire l’article du Devoir sur le rapport, cliquez sur le lien suivant: https://www.ledevoir.com/societe/education/535931/universites-la-precarite-en-hausse-chez-le-personnel-enseignant
Pour lire les réactions des syndicats de chargé-e-s de cours en entrevue à Radio-Canada, cliquez sur le lien suivant: https://ici.radio-canada.ca/amp/1121754/societe-education-charges-cours-rapport-acppu?__twitter_impression=true
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L’embauche de chargé-e-s de cours augmente… tout comme le mépris
Le 4 septembre dernier, Radio-Canada publiait une étude présentant des chiffres par rapport à l’embauche de plus en plus de chargé-e-s de cours par les universités afin de pallier le manque de financement en éducation supérieure. En ces temps de vache maigre et d’austérité, il est évidemment plus facile pour un établissement d’éducation supérieure d’augmenter la précarité (par la création de nouveaux statuts d’emploi sous contrat ou la privatisation par exemple) plutôt que d’investir pour offrir de réelles possibilités d’avancement et de stabilité à ses employés. L’article était d’ailleurs accompagné de plusieurs commentaires plutôt déplacés, déplorant la situation, mais comparant l’enseignement donné par les chargé-e-s de cours comme étant de niveau «Cégep plus» et ignorant complètement le fait que les chargé-e-s de cours mènent, entre autres, des activités de recherche. Ces déclarations n’ont pas tardé à faire réagir la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) qui a publié un communiqué intitulé Les chargé-es de cours: Un apport inestimable au réseau universitaire québécois contenant notamment un rappel du niveau de professionnalisme, de connaissances et de compétence des chargé-e-s de cours à travers le réseau universitaire et décriant encore une fois le mépris flagrant et généralisé dont fait l’objet cette profession. Il est bien dommage que ce genre de sortie soit encore nécessaire considérant que les chargé-e-s de cours ne devraient plus avoir à prouver leur valeur et se battre pour la place qui devrait leur revenir de droit. Malheureusement, la conjoncture fait en sorte que ce sujet est plus que jamais d’actualité et que le combat ne fait que commencer pour obtenir la reconnaissance et la stabilité. Pour lire l’article de Radio-Canada, cliquez sur le lien suivant : https://ici.radio-canada.ca/amp/1121754/societe-education-charges-cours-rapport-acppu?__twitter_impression=true
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Opinions : Statut de « professeur-e-s sous contrat » à la TÉLUQ
Depuis la démission du président du SPPTU, les débats et les sorties publiques se multiplient par rapport au dossier de la TÉLUQ, mais plus particulièrement en ce qui a trait au virage vers la privatisation adopté par certaines universités. Ricardo Penafiel, chargé de cours au Département de sciences politiques, a publié un article sur la question pour la revue sociale et politique À babord dans lequel il dénonce ce qu’il perçoit comme l’inaction du SPPTU face aux nombreuses sorties et interpellations du STTTU dans le dossier de la privatisation de la Télé-université et l’illégalité de la création du statut de «professeur-e-s sous contrat» entériné par la convention collective signée par les professeur-e-s de la TÉLUQ. C’est article a beaucoup fait réagir et suscité de nombreux débats sur les médias sociaux. Pour aller le consulter, cliquez sur le lien suivant : https://www.ababord.org/Suspension-du-DG-de-la-TELUQ-et-demission-du-president-du-SPPTU
Remettant en question de la même façon la légitimité de la création de ce statut d’emploi, Nicolas Harvey, vice-président aux communications du SCCC-UQO, a écrit une lettre d’opinion sur le sujet dans le Soleil disponible en cliquant sur le lien suivant : https://www.lesoleil.com/opinions/point-de-vue/teluq-a-qui-profite-le-crime-067c64d9751147a41ecac28d739afc23
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Plein feu sur la recherche : La communication sexuelle pendant l’acte par Léa Séguin
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Hélène Meunier : Portrait de celle qui enseigne aux chargé-e-s de cours
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André Lamoureux commente la campagne électorale
La période de campagne électorale est souvent très occupée pour de nombreux chargé-e-s de cours, qu’ils-elles soient impliqué-e-s auprès de différents partis politiques ou qu’ils-elles oeuvrent dans des domaines leur permettant de commenter l’actualité politique dans les médias. André Lamoureux, politologue et chargé de cours au Département de sciences politiques, est souvent appelé à se prononcer sur différents aspects de la campagne et cette semaine ne faisait pas exception.
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Youtube et les jeunes : Recherche sur la popularité de la plateforme par Nina Duque
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Agriculture urbaine au Québec avec Éric Duchemin
Du 24 au 26 août avait lieu un atelier scientifique international sur la recherche et la formation en agriculture urbaine regroupant entrepreneurs, praticiens et chercheurs dans le cadre de la 10e édition de l’École d’été sur l’agriculture urbaine du Laboratoire d’agriculture urbaine (AU/LAB), organisée par Éric Duchemin, chargé de cours et professeur associé à l’Institut des sciences de l’environnement et directeur scientifique du AU/LAB. Les conclusions de cette rencontre et différents projets en agriculture urbaine sont présentés dans un article de l’Agence Science Presse disponible en cliquant sur le lien suivant: http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2018/08/29/agriculture-urbaine-quebec-entre-reseaux-politique
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Nike et Colin Kaepernick : L’analyse de Donald Cuccioletta
Le controversé ex-quart-arrière de football, Colin Kaepernick, s’est associé à Nike pour sa dernière campagne portant le slogan Just do it. Montrant le visage de l’athlète et l’inscription : “Believe in something. Even if it means sacrificing everything”, la campagne a provoqué des réactions pour le moins polarisées, certains allant même jusqu’à brûler leurs chaussures en signe de protestation. L’athlète a subi des sanctions et fini par perdre une lucrative carrière dans la NFL après avoir mis en oeuvre un mouvement de protestation contre la violence policière envers la population afro-américaine en posant le genou par terre lors de l’hymne national américain joué avant les matches de la ligue.
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Twitter, outil de discréditation des candidats électoraux : L’analyse de Nadia Seraiocco
La campagne électorale est à peine commencée que déjà certains candidat-e-s sont dans l’eau chaude par rapport à certains de leurs gazouillis (tweets) publiés il y a plus ou moins longtemps sur la plateforme de microblogage Twitter. Cette tendance a déjà été observée, mais semble s’accentuer avec chaque élection. Nadia Seraiocco, chargée de cours au Département de communication sociale et publique, fait le point sur la question en entrevue sur les ondes de Radio-Canada. Vous pouvez l’écouter en cliquant sur le lien suivant: https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/episodes/414594/audio-fil-du-vendredi-31-aout-2018/4
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