Infolettre du SCCUQ - 22 mars 2018 ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
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L’infolettre du SCCUQ est publiée tous les jeudis. Vous y retrouvez des nouvelles du Syndicat, de ses membres ainsi que des milieux syndical, social et de l’éducation.

 
 
Entre vous et moi : le Comité exécutif en a pris acte

La demande de changement de nom est un symptôme de la frustration pour certains et de la grogne pour d’autres face à leur précarité et à la non-reconnaissance des chargées et chargés de cours qui ne peuvent demander des fonds de recherche et qui n’ont pas encore droit de vote aux comités de programme et aux assemblées départementales. Le Comité exécutif en a pris acte et fera rapidement cheminer le dossier de la stabilisation de l’emploi et du changement de nom tout en donnant aux membres le temps de discuter des tenants et aboutissants de ce changement.

En prévision de la rencontre des États généraux de l’enseignement supérieur (ÉGES) qui aura lieu en mai, le comité éducation du CCMM-CSN invite toutes les personnes intéressées, le mercredi 28 mars, à une soirée de réflexion régionale sur les enjeux majeurs liés aux cégeps et universités québécoises. Si l’avenir de l’éducation supérieure vous intéresse…

Richard Bousquet
Vice-président à l’information du SCCUQ

 
 
SCCUQ
 
 
À l'agenda du SCCUQ
 
 
Assemblée générale statutaire : élections et trésorerie, le 24 avril

Toutes les personnes chargées de cours sont invitées à l’Assemblée générale statutaire du printemps du SCCUQ le mardi 24 avril, à 13h, au local R-M120 (pavillon des Sciences de gestion). La moitié des postes d’officiers syndicaux et des représentations à divers comités institutionnels seront alors à combler et la trésorière présentera les états financiers pour l’année 2017. Postes en élection pour des mandats de deux ans: • Présidence • Vice-présidence aux affaires universitaires • Vice-présidence à l’information • Une conseillère ou un conseiller au Comité mobilisation-intégration • Deux agentes ou agents au Comité des agentes et agents de relations de travail • Deux membres du Comité de surveillance des finances • Officière ou officier d’élections substitut • Une représentante, un représentant et une, un substitut au Comité de perfectionnement et de mise à jour des connaissances • Une représentante, un représentant au Comité de vérification du double emploi • Une représentante, un représentant au Comité des relations interethniques • Une, un substitut au Comité institutionnel de prévention du harcèlement psychologique • Une représentante, un représentant au Comité institutionnel contre le harcèlement sexuel • et des mandats de trois ans pour Une, un substitut au Comité institutionnel sur les infractions de nature académique et Une représentante, un représentant qui doit provenir de la Faculté des arts ou de l’un de ses départements au Comité des programmes de formation à l’enseignement (CPFE). Le point Trésorerie se subdivisera ainsi: • Rapport de l’auditeur indépendant et états financiers 2017 • Résultats réels 2017 comparés au budget 2017 • Proposition d’affectation • Rapport du Comité de surveillance des finances. Il y aura également à l’ordre du jour des points Solidarité et Intersyndical. Après la réunion, vous êtes conviés à un «5 à 7» au lieu social du Syndicat au A-R542.

 
 
Assemblée générale du 16 mars : des décisions sur la stabilisation et le changement de nom

L’Assemblée générale du SCCUQ du 16 mars a adopté une proposition relative à la stabilisation de l’emploi de l’ensemble des membres correspondant au nombre moyen de cours obtenus durant les cinq dernières années, et ce en vue d’alimenter le prochain Comité de préparation de la convention collective.

Une deuxième proposition visait à former un comité de cinq ou sept membres du Syndicat, ayant des aptitudes reconnues dans le domaine des communications, afin d’élaborer une campagne de dénonciation des iniquités qui affectent notre groupe professionnel particulier, jumelée à une campagne de promotion efficace de notre corps enseignant. Plusieurs membres étant mal à l’aise avec les attendus de la proposition et ne voyant pas l’urgence de la campagne, la proposition a été battue. Les personnes intéressées à poursuivre la discussion sur une éventuelle campagne de communication peuvent toutefois faire connaître leur intérêt auprès du vice-président à l’information du SCCUQ.

Il était aussi proposé que l’Assemblée générale du SCCUQ exige le recours immédiat à l’article 39 (du Code du travail) pour changer le nom du Syndicat et le renommer: Syndicat des professeures, professeurs contractuels de l’Université du Québec à Montréal (SPPCUQ). Cependant, la proposition initiale n'était pas recevable en vertu de nos Statuts et règlements. En conséquence, une nouvelle proposition a été formulée et adoptée, soit que l’Assemblée générale donne le mandat au Comité exécutif du SCCUQ d’engager le processus légal en vue d’un changement de nom, au plus tard à l’assemblée statutaire de l’automne 2018. Pour ce faire, la discussion sur le nom aura lieu lors d’une assemblée ce printemps.

La proposition initiale sur le changement de nom avait reçu l’appui de 90 membres non présents à l’assemblée et ne pouvant donc participer au débat. La proposition et le calendrier adoptés ont finalement rallié plusieurs partisans de la première proposition présents à l’assemblée.

 
 
Dates et procédures pour une demande de perfectionnement long ou court

L'article 16 de la convention collective SCCUQ-UQAM prévoit que 54 charges de cours, à raison de 3 charges par session pour un maximum de 6 charges sont attribuées comme bourses de perfectionnement de longue durée dans le cadre de projets institutionnels et/ou fin de scolarité en 2018-2019. Si vous désirez vous prévaloir de ce programme pour l'année 2018-2019 et pour de plus amples informations, veuillez consulter le document explicatif intitulé : Perfectionnement de longue durée et/ou appeler une agente ou un agent du CAART. Votre demande, en version papier, doit parvenir au plus tard le 4 mai au Service du personnel enseignant à l'attention de l'assistante de direction, madame Brigitte Perron.

La date limite pour déposer une demande de perfectionnement court est le 8 juin 2018. Le perfectionnement court comprend 2 volets, le volet A (perfectionnement court) et le volet B (Recherche et création). Vous devez remplir le formulaire à cet effet qui se trouve sur ACCENT et joindre les pièces justificatives nécessaires. Votre demande doit être adressée au Service des ressources humaines (SPE). Pour toute demande d’information complémentaire, veuillez prendre contact avec une agente ou un agent du CAART.

 
 
Babillard des membres
 
 
À l’agenda des membres du SCCUQ
 
 
Anne-Sophie Letellier et Nadia Seraiocco coordonnent l'exposition Chambre de verre – examiner les traces de sa vie numérique
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Facebook est sous le feu des critiques depuis quelques jours. L'implication du réseau dans l'utilisation de données personnelles de millions d'Américains lors de la dernière campagne présidentielle remet à l'avant-plan l'enjeu de la protection et de la confidentialité des données. Dans ce contexte, l'initiative du Groupe de recherche sur l'information et la surveillance au quotidien (GRISQ), qui présente, du 24 mars au 8 avril, au pavillon Président-Kennedy, l'exposition Chambre de verre – examiner les traces de sa vie numérique, ne pouvait pas mieux tomber. Les chargées de cours de l'École des médias Anne-Sophie Letellier et Nadia Seraiocco sont coordonnatrices de l'exposition, organisée en collaboration avec Crypto.Québec et l'ESN514 - École de sécurité numérique, peut-on lire sur Actualités UQAM.

 
 
Yann Pocreau a remporté un concours d'art public et réalisera une œuvre dans le Port de Montréal
YannPocreau

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a dévoilé le 13 mars dernier au centre d'interprétation portuaire du Port de Montréal le projet d'œuvre monumentale qui a été retenu à la suite d'un concours d'art public. C'est le chargé de cours de l'École des arts visuels et médiatiques Yann Pocreau qui a remporté le concours. L'artiste réalisera une sculpture intitulée Leurs effigies, qui sera installée en 2019 sur la place des Commencements, à l'extrémité sud de la jetée Alexandra, dans le Port de Montréal, peut-on lire sur Actualités UQAM.

 
 
Francine Vanlaethem condamne la décision de détruire le pavillon Jean-Marie-Roy

À Saint-Augustin-de-Desmaures, en banlieue de Québec, l’administration a décidé de détruire un bâtiment dont le créateur, l’architecte Jean-Marie Roy (1925-2011), est considéré comme l’un des plus importants de l’histoire au Québec. Le pavillon Jean-Marie-Roy constitue un des éléments forts du patrimoine moderne au Québec, affirme sans hésiter, au journal Le Devoir, la chargée de cours Francine Vanlaethem, spécialiste de l’histoire de l’architecture moderne et présidente de Docomomo Québec. «Ils ont nommé le bâtiment en l’honneur d’un des grands architectes de l’histoire du Québec et ils le démolissent! Faut le faire! Le campus Notre-Dame-de-Foy, juste à côté, conçu par le même architecte, vient d’être classé par le ministère de la Culture. Ça vous donne une idée de l’intérêt du lieu. Et ça devrait leur donner un indice de la valeur de ce qu’ils veulent détruire.»

 
 
Le journaliste arrêté a respecté l’éthique journalistique, précise Martine Lanctôt

L’arrestation par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) d’un journaliste après la réception d’une plainte pour harcèlement criminel de la part du sujet principal de son reportage a soulevé questionnements et inquiétudes dans la profession et chez les experts, rapporte Le Devoir. L’insistance du journaliste, «ça ne peut pas être plus éthique, précise la chargée de cours Martine Lanctôt, à la barre du cours Éthique et déontologie du journalisme. Il n’y a pas de règles qui encadrent le nombre d’appels, illustre l’ancienne journaliste-réalisatrice à l’émission La facture. Mais c’est un devoir pour le journaliste d’essayer de joindre cette personne-là et de lui faire comprendre qu’elle a le droit de répondre à ce qui est invoqué dans le reportage avant la publication.»

 
 
Don Cherry, baromètre de l’intolérance, selon Bachir Sirois-Moumni

Le chargé de cours Bachir Sirois-Moumni a coécrit un texte intitulé L’archidiacre populiste du patriotisme canadien dans le dernier numéro de la revue Liberté dont le thème est Avec ou contre nous, et La Presse+ en a publié des extraits. Dans l’émission spéciale The Greatest Canadian, diffusée sur les ondes de la CBC à l’automne 2004, Don Cherry se plaçait au 7e rang des 10 meilleurs Canadiens de l’histoire. Il devançait ainsi Sir John A. Macdonald, Alexander Graham Bell, et suivait de près Lester B. Pearson, Pierre Elliott Trudeau et David Suzuki aux yeux des nombreux Canadiens ayant participé au sondage. Même les héros et vedettes de hockey Wayne Gretzky et Maurice Richard n’arrivaient pas à le précéder dans ce panthéon. Paratonnerre à la fois de l’outrage et de l’adoration, il faut voir à travers la figure qu’incarne aujourd’hui Don Cherry l’articulation d’un double mouvement de transformation-persistance des cultures sportives et de l’identité canadienne, peut-on y lire.

 
 
Jagmeet Singh ne passera pas au Québec en raison de sa proximité religieuse, selon André Lamoureux

Les révélations des derniers jours sur la présence de Jagmeet Singh dans des événements où gravitent des éléments sikhs radicaux montrent une proximité religieuse qui risque de repousser les électeurs québécois, selon le chargé de cours André Lamoureux. «Jagmeet Singh ne passera jamais la rampe au Québec. Les Québécois se sont battus pendant 60 ans pour la laïcité, ils ne veulent pas d’un chef aussi fortement associé à un courant religieux», a affirmé le politicologue au Journal de Montréal. André Lamoureux a aussi commenté la situation à l’antenne de Radio-Canada.

 
 
Philippe Denis commente l’apport d’Hubert de Givenchy à la mode des années 50

Créateur de haute couture ayant habillé les plus grandes stars, reconnu pour son style «chic décontracté», Hubert de Givenchy s’est éteint dans son sommeil samedi dernier, à l’âge de 91 ans. «Ce que Givenchy apporte aux années 50, c’est un souffle d’air frais. On était alors dans une mode très conservatrice, avec les jupes en corolle et les tailles de guêpe – donc très Christian Dior. Givenchy, à l’inverse, propose des lignes classiques, droites, élégantes, tout en démocratisant la mode avec son style qui plaît aux jeunes», résume le chargé de cours à l’École supérieure de mode Philippe Denis, pour La Presse+.

 
 
Guy-Philippe Wells et Sylvain Zini se prononcent sur la politique commerciale de Trump

Quatre experts se prononcent sur la politique commerciale de l’administration Trump et ses chances de succès, pour La Presse+. Tous les présidents américains depuis 40 ans ont profité de la même conjoncture favorable pour financer leurs déficits commerciaux: le dollar américain est la devise refuge et la monnaie d’échange de la planète. «C’est ce qui est particulier, dit l’économiste et chargé de cours Guy-Philippe Wells. Les étrangers souhaitent investir aux États-Unis : bons du Trésor, immobilier, etc. Ils injectent de l’argent dans l’économie américaine.» «Les États-Unis et la Chine sont interdépendants, dit l’économiste, politologue et chargé de cours Sylvain Zini. Si les Chinois décident de se débarrasser de leurs bons du Trésor américains, leur valeur va chuter et ils seront perdants.»

 
 
Nadia Seraiocco commente le dossier Cambridge Analytica et Facebook

La chargée de cours Nadia Seraiocco a commenté lundi le dossier Cambridge Analytica, Facebook et la vie privée, à l’émission Le 15-18 à l’antenne de Radio-Canada.

 
 
La population russe a validé par son vote le bon travail de Poutine, explique Yann Breault

Sans surprise, le président de la Russie, Vladimir Poutine, a été reporté au pouvoir pour un quatrième mandat dimanche avec plus de 76% des voix, selon les résultats partiels. Un scrutin qui a davantage pris les allures d’un vote de confiance envers l’homme, ses politiques et sa posture défiante face à l’Occident. «À partir du moment où il n’y a pas d’alternative politique crédible qui s’offre à l’électorat, la légitimité du président passe par le taux de participation. […] La population valide par son vote le bon travail du président», explique le chargé de cours en sciences politiques Yann Breault.

Lire la suite du texte du Devoir.

 
 
Jean-Philippe Laperrière commente un test effectué par Le Journal de Montréal

L’écart entre les riches et les pauvres se creuse et nul besoin d’être très riche pour faire partie des privilégiés, disent des chercheurs. Le Journal de Montréal a demandé à une famille aisée de quatre personnes de faire le test de couper de moitié son budget alloué à l’épicerie durant tout le mois de février. Des exercices semblables à celui du Journal ont été menés à maintes reprises par des médias depuis les années 1950, relate le chargé de cours en études urbaines Jean-Philippe Laperrière.

 
 
Monde syndical
 
 
À l’agenda syndical et social

22 mars : Débat Violences sexuelles sur les campus: la loi va-t-elle assez loin?
22 mars : Ciné-club Les dames des vues avec Paule Baillargeon
24 mars : Manifestation pour lutter contre les inégalités dans le système de santé
24 mars : Découvrir la diversité musulmane montréalaise : dépasser les préjugés et partager la citoyenneté
24 mars : Colloque sur l'intolérance, des préjugés à la violence organisée
28 mars : Soirée de discussion sur l’avenir de l’enseignement supérieur
3 et 4 avril : Les pirates, une pièce de théâtre sur les paradis fiscaux
4 avril : Journée d'action contre les violences sexuelles vécues par les femmes dans le logement
7 avril : Une action citoyenne contre les paradis fiscaux
26 avril : Forum L’aliénation parentale : une menace pour les femmes et les féministes
2 mai : Journée de réflexion sur les conditions de travail dans le milieu communautaire
3 au 5 mai : États généraux de l’enseignement supérieur
16 et 17 mai : Colloque sur l’enseignement des sciences et du génie à l’université
17 au 20 mai : Conférences La Grande transition: préparer la société après le capitalisme
20 au 25 mai : L’Université féministe d’été : Quelle égalité dans un contexte de diversité?
2 au 29 septembre : Grande marche : de villes en villages pour le droit au logement

 
 
Soirée de discussion sur l’avenir de l’enseignement supérieur, le 28 mars
SoireeDiscussion

En prévision de la rencontre des États généraux de l’enseignement supérieur (ÉGES) qui aura lieu en mai prochain, le comité éducation du Conseil central du Montréal métropolitain – CSN invite toutes les personnes intéressées par l’avenir de l’éducation supérieure à participer à une soirée de réflexion régionale sur les enjeux majeurs liés aux cégeps et universités québécoises, le mercredi 28 mars, à 18h, au Centre St-Pierre. Les questions du financement des établissements, de la démocratie de leur mode de gestion ainsi que l’accroissement constant de la précarité des personnes qui y travaillent et y étudient seront au cœur de nos échanges. Que faire pour y pallier? Comment lutter contre ces phénomènes qui ont une influence néfaste sur l’enseignement supérieur? Quelles pistes d’action et de solution pouvons-nous mettre de l’avant pour assurer que l’avenir de nos institutions d’enseignement supérieur sera à la hauteur de ce que nous pouvons souhaiter? Que faire pour mettre un frein à la marchandisation croissante de nos institutions d’enseignement et du savoir?

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Spécial ÉGES du comité École et société de la FNEEQ.

 
 
Harcèlement sexuel à l'UdeM : étudiants et recteur pressent Québec d'agir

Trois cents étudiantes et ex-étudiantes de l'Université de Montréal (UdeM) ont signé une lettre-témoignage au gouvernement affirmant que le traitement actuel des cas de harcèlement sexuel par des professeurs de l'institution les décourageait de dénoncer. Dans un texte intitulé Pourquoi je n'ai pas porté plainte, madame la ministre, les signataires critiquent la lenteur, les limites et le possible biais du processus actuel. Les plaintes disciplinaires qui visent des professeurs sont présentement étudiées par d'autres professeurs. L'administration veut soumettre le corps professoral à un processus disciplinaire semblable à celui imposé aux autres employés.

Lire la suite du texte de La Presse.

Le SGPUM appuie depuis longtemps les revendications étudiantes.

 
 
La FAE a lancé sa campagne Édu-choco

La FAE est fière de présenter sa campagne de sensibilisation qui met en scène, de manière ironique, une mère et son enfant qui doivent faire du porte-à-porte afin de financer adéquatement leur école publique. Cette campagne a pour objectif de dénoncer le sous-financement chronique de l’éducation qui nuit aux profs, aux élèves et à tous les personnels des écoles publiques du Québec. Quiz économique: • De 2010 à 2016, à combien se chiffrent les coupes en éducation?  1,5 milliard $ • En 10 ans, de combien le gouvernement a-t-il privé les écoles publiques au profit des écoles privées?  5 milliards $ • À combien s’élève le déficit d’entretien des écoles publiques?  1,8 milliard $

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Réforme de la Loi sur les normes du travail : des changements à visée clairement électoraliste

La CSN estime que les changements à la Loi sur les normes du travail annoncés mardi représentent certaines avancées, mais elle conserve tout de même des réserves. Elle craint de plus que ce ne soit qu’un ballon politique qui mourra au feuilleton avec le déclenchement des élections. «Nous sommes heureux de constater que le gouvernement s’est rendu à l’évidence en ce qui concerne l’encadrement des agences de placement et les clauses de disparité de traitement», a souligné le président de la CSN, Jacques Létourneau.

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FTQ : Les libéraux cèdent encore au lobby des patrons.
CSQ : Un projet qui nous laisse sur notre faim!
CSD : Une révision qui aurait dû aller plus loin.
SFPQ : Le gouvernement doit aller plus loin afin de protéger les plus vulnérables.

 
 
Non à l’esclavage moderne : les travailleuses domestiques ont des droits
NonEsclavage

Dans le monde, l’OIT estime qu’il y a entre 67 et 100 millions de travailleuses domestiques, dont 15,5 millions d’enfants et une très grande majorité de filles et de femmes. Elles doivent dans plusieurs cas faire face au racisme, à l’esclavage, aux violences physiques et sexuelles et à de graves atteintes à leurs droits et en particulier leur droit de se déplacer librement. On dénombre environ 25 000 de ces travailleuses au Québec et 150 000 au Canada. Ces femmes sont vulnérables à l’exploitation, à la discrimination raciale, au harcèlement sexuel et psychologique, aux violences, aux viols, bref, à l’esclavage moderne. La campagne lancée par le Centre international de solidarité ouvrière (CISO) et le Comité québécois femmes et développement de l’AQOCI (CQFD) s’inscrit dans la foulée du mouvement mondial croissant pour la défense des droits des travailleuses domestiques. Elle s’échelonnera jusqu’au 16 juin.

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Pétition contre les frais de guichet unique aux responsables des Service de garde en milieu familial

Les responsables de service de garde (RSG) en milieu familial, membres de la CSN, luttent actuellement pour contrer l’ajout de frais liés à l’adhésion à un guichet unique pour faciliter la recherche de places vacantes par les parents. Ces frais imposés par le ministère de la Famille représentent une «taxe déguisée» d’une centaine de dollars chaque année pour chaque RSG, dont le revenu moyen brut est d’à peine 27 000$ par année. Or, les médecins, tenus d’adhérer à un tel guichet unique similaire pour la recherche d’un médecin de famille, n’ont pas rien à payer, ni d’ailleurs les travailleuses en CPE dont les coûts du guichet sont assumés par l’établissement. Pourquoi les RSG devraient-elle payer? Appuyez les RSG en signant la pétition contre les frais de guichet sur le site de l’Assemblée nationale.

 
 
Les salariées de 17 CPE de l'Outaouais votent la grève générale illimitée

Plus de 240 membres du Syndicat des travailleurs (euses) en centre de la petite enfance de l’Outaouais (STCPEO–CSN) des CPE membres de l’association patronale se sont prononcés à 89 % en faveur d’un vote de grève pouvant aller jusqu’à une grève générale illimitée. Toutefois, dans un souci d’ouverture et dans le but de maintenir une bonne relation avec les parents directement concernés par cette grève, les membres ont décidé de retourner au travail ce vendredi et ainsi donner l’opportunité aux agents négociateurs de régler une fois pour toutes les différends les opposant. Des journées de négociation sont prévues les 24 et 25 mars. Ce sera là l’occasion toute choisie pour l’employeur de faire le nécessaire dans le but d’en arriver à une entente satisfaisante pour les parties.

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Les travailleuses en CPE des Laurentides en faveur des ententes de principe.
CPE de l’Estrie non membres de l'APNCPE : entente de principe entérinée à 98,3 %.
CPE de l’Estrie membres de l’APNCPE : Une journée de grève inévitable.

 
 
Trou noir de l'assurance-emploi : le budget Morneau, un petit pansement sur une hémorragie

Plusieurs militantes et militants sont réunis vendredi devant divers bureaux de Service Canada de la Côte-Nord, de Charlevoix, du Bas-St-Laurent ainsi que du Nouveau-Brunswick pour dénoncer les mesures nettement insuffisantes en assurance-emploi prévues au budget Morneau. Les conseils centraux de la CSN de chacune des régions touchées, Action-chômage Côte-Nord ainsi que le Comité d’action de l’assurance-emploi des travailleuses et des travailleurs saisonniers du Nouveau-Brunswick exigent une aide immédiate pour combler le «trou noir de l’assurance-emploi» que vivent des milliers de travailleurs. Seulement sur la Côte-Nord, 6 500 travailleurs seront 6 semaines sans revenu. Avec des prestations hebdomadaires moyennes de 400$, l'impact direct sur l'économie de la région se chiffre à 18 millions de $. Le phénomène est semblable au Bas-St-Laurent, dans Charlevoix, en Gaspésie et au Nouveau-Brunswick.

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Il faut revoir l’organisation du réseau de la santé et des services sociaux pour régler l’épuisement du personnel

Une semaine après avoir rencontré le ministre Gaétan Barrette, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) poursuit ses rencontres avec des partis politiques pour faire état de l’ampleur des problèmes vécus actuellement par l’ensemble du personnel du réseau et mettre de l’avant des solutions durables. Cette semaine, la FSSS–CSN a rencontré Québec solidaire (QS) et le Parti québécois (PQ). Lors de la rencontre du vendredi 9 mars avec le ministre Barrette, la FSSS–CSN a fait valoir qu’il faut revoir sa réforme pour régler la crise d’épuisement du personnel du réseau de la santé et des services sociaux. Sans étonnement, le ministre a indiqué qu’il n’avait pas l’intention de revoir sa réforme.

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CSQ : Protéger les services publics, c’est protéger le personnel qui y travaille.
Piquetage de sages-femmes et de parents : triple action devant les bureaux de Philippe Couillard, Gaétan Barrette et Luc Fortin.
Le SIIIEQ-CSQ recourt à la loi sur la maltraitance.

 
 
Droits antidumping : la FIM dénonce la décision préliminaire du département du Commerce des États-Unis

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) trouve injuste et souhaite le rejet de la décision préliminaire du département du Commerce des États-Unis d’imposer des droits antidumping de 22,16% sur son papier journal, en plus des droits compensatoires de 9,93% découlant de la décision préliminaire de janvier dernier. Ces mesures portent à 32,09% le total des droits imposés aux producteurs de papiers pour publications.

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Nouvelle convention collective pour le syndicat du Plastic de Saint-Jacques.

 
 
Le gouvernement doit endiguer l’hémorragie : le lock-out coûte 604 474 $ par jour à Hydro-Québec

Le Syndicat des Métallos salue les récentes déclarations du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Moreau, qui s’interroge sur la pertinence de la clause du contrat de l’aluminerie de Bécancour assimilant un lockout à un cas de force majeure, ce qui permet à une compagnie de se soustraire à ses obligations. Le gouvernement devrait toutefois être plus proactif pour faire pression sur Alcoa et Rio Tinto afin de faire cesser le lock-out, et donc d’arrêter l’hémorragie qui prive Hydro-Québec de revenus de 604 474$ par jour.

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Lock-out chez Viterra : manifestation à la Cité-du-Havre

La pression augmente sur Viterra, un distributeur de céréales présent au Port de Montréal qui a mis 51 de ses travailleurs en lock-out le 30 janvier dernier. Ce matin, des salariés de plusieurs domaines d’activité sont venus piqueter par solidarité devant les bureaux administratifs de Viterra à la Cité-du-Havre. «En négociation, ces opérateurs (du SCFP 5317) demandaient les mêmes conditions de travail que la grande majorité des travailleurs du Port de Montréal. Ils revendiquent un rattrapage salarial, de meilleures dispositions en santé et sécurité au travail ainsi qu’une amélioration des clauses touchant à la conciliation travail-famille», d’expliquer Jean-Pierre Proulx, conseiller syndical au SCFP.

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Fin de la diffusion du signal local de la télévision de Radio-Canada en Abitibiti-Témiscamingue

Dans exactement trois jours, le visage local de l’Abitbiti-Témiscamingue ne sera plus reflété sur les ondes de la télévision de Radio-Canada. La fermeture de CKRN aura lieu le 25 mars à minuit. Le SCFP déplore le manque de diversité des voix qui résulte de cette fermeture et craint pour l’avenir de la nouvelle locale partout au pays. «La mission de Radio-Canada est de donner du service et de refléter l’ensemble des régions du Québec et du Canada. La société d’État rend cette région muette et invisible aux yeux du reste du pays. Si la SRC peut se déresponsabiliser en Abitibi, elle pourrait le faire ailleurs aussi. C’est inquiétant», de dire Richard Labelle, vice-président du Conseil provincial du secteur des communications (CPSC-SCFP).

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Projet de loi C-49 : l’ACSTA a besoin de financement suffisant pour réduire les délais d’attente des passagers

L’Association internationale des machinistes affirme que le gouvernement fédéral devrait offrir du financement suffisant à l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) pour lui permettre de réduire les délais d’attente des passagers aux points de contrôle de sécurité. Ce n’est là que l’une des nombreuses recommandations formulées dans la présentation de l’AIM au Comité sénatorial permanent des transports et des communications portant sur le projet de loi C-49, Loi modifiant la Loi sur les transports au Canada.

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Les faits sur la désaffiliation d’Unifor du Congrès du travail du Canada

Pourquoi Unifor a-t-il quitté le CTC? Cette dispute porte sur la gouvernance du Congrès du travail du Canada et son incapacité à empêcher les attaques des syndicats américains contre les travailleuses et travailleurs. Le Congrès du travail du Canada (CTC) est doté de règles pour garantir non seulement les droits démocratiques des travailleuses et travailleurs, mais aussi pour assurer l’autonomie des membres canadiens des syndicats américains. Malheureusement, ces règles ne sont ni suivies ni respectées. Unifor est gravement préoccupé par les syndicats américains qui bafouent les droits des travailleuses et travailleurs et a pris la décision de se désaffilier.

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Canada : le mouvement syndical se déchire.

 
 
Une enseignante et syndicaliste britannique remporte le Global Teacher Prize
UneEnseignante

Andria Zafirakou, enseignante et syndicaliste britannique affiliée à la National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers (NASUWT) qui enseigne à l’Alperton Community School, une école secondaire du Brent, un quartier du nord de Londres, est la première Britannique à remporter le Global Teacher Prize, le prix «Meilleur(e) enseignant(e) au monde» 2018. Elle a été sélectionnée parmi des enseignant(e)s issu(e)s de plus de 170 pays. Le concours a été lancé en 2015 par la Fondation Varkey, en vue de valoriser le métier d’enseignant(e).

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Décès de Donald C. Savage, un éminent syndicaliste de l’éducation canadien.
CSW 62: les syndicalistes de l'éducation militent en faveur de l'égalité des genres et de l'autonomisation des femmes et des filles en milieu rural.

 
 
L'Université York ne négociera pas son droit de recruter à l’extérieur de ses instructeurs temporaires

York University will not negotiate away its right to recruit from among the world's most talented academics and to bring a diversity of views into the university's classrooms, the school's president said on the first day of a strike by part-time instructors and teaching and graduate assistants. «Any university will want to ensure that you are looking outside because you want to bring in different academic perspectives, certainly from Canada, [and] certainly from around the world», Rhonda Lenton said. One of the key outstanding issues in the dispute is the ability of long-time contract instructors to have their positions converted to tenure-track posts. Maintaining a pathway between temporary and permanent work is a way to protect instructors from being trapped in precarious work, the union representing the roughly 3,000 strikers said.

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Monde de l’éducation
 
 
Lise Bissonnette dénonce le sous-financement du réseau de l’Université du Québec à Dessine-moi un dimanche

Le 30 janvier dernier, Lise Bissonnette démissionnait du conseil d'administration de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en déplorant l'iniquité du financement des universités québécoises. Quelques semaines plus tard, elle donne à Franco Nuovo, à l’antenne de Radio-Canada, les raisons qui ont motivé son choix et souligne l'importance de mieux financer la recherche et les infrastructures universitaires. Lise Bissonnette dit qu’elle aurait trouvé difficile de célébrer les 50 ans de l’UQAM en 2019 dans l’état où se trouve actuellement l’institution. Elle parle du mépris des pouvoirs publics envers l’Université du Québec, un réseau qu’elle qualifie d’extraordinaire. Après avoir étudié le plan d’investissement du gouvernement québécois, l’administratrice constate l’existence d’un système à deux vitesses qui favorise les universités à charte (comme l’Université de Montréal). «Au cours des prochains 10 ans, l’ensemble des universités dites publiques n’auront même pas 800 millions d’investissements, alors que 3 milliards iront chez les autres», dénonce Lise Bissonnette.

 
 
Conditions de travail : des enseignants veulent leur «moment infirmières»

Les récentes sorties publiques des infirmières pour dénoncer leurs conditions de travail trouvent un écho chez certains enseignants, qui multiplient les lettres ouvertes pour faire connaître l’état du système d’éducation et appellent à une prise de parole commune. À l’approche des élections, certains d’entre eux prennent d’assaut les réseaux sociaux pour «briser l’omerta». C’est une «autre collègue tombée au combat» qui a convaincu Jessica Picot de rédiger un billet sur un groupe Facebook dans lequel les enseignants échangent entre eux. «On a des conditions difficiles, nos écoles sont des “dumps”, on n’a pas de budget, pas de temps, pas de libération, pas de formation, les élèves sont de plus en plus demandants et on a de moins en moins de ressources», écrit l’enseignante de Montréal, avant d’inciter ses collègues à prendre la parole, comme les infirmières l’ont fait récemment.

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Évolution du corps professoral à temps plein au Canada en six graphiques

L’an dernier, Statistique Canada a rendu publics les résultats de l’enquête Système d’information sur le personnel d’enseignement dans les universités et les collèges (SPEUC), pour la première fois depuis cinq ans. L’enquête avait en effet été abandonnée en 2012 avant d’être relancée en 2016. Les données sur les professeurs à temps plein de 112 universités et collèges canadiens offrent un précieux portrait du corps professoral au Canada (les derniers résultats sont abordés ici). Bien que la proportion de femmes au sein du corps professoral progresse, les hommes sont encore mieux rémunérés qu’elles. Au Canada, les hommes sont proportionnellement beaucoup plus nombreux que les femmes parmi les professeurs titulaires et agrégés, et donc à occuper les postes les mieux rémunérés au sein du corps professoral. L’étude attentive de ses résultats depuis 1970 a permis à Affaires universitaires d’établir six graphiques, qui illustrent l’évolution du corps professoral à temps plein sur près de cinq décennies.

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Éducation : les droits d’auteur en danger au Canada

Pourquoi le droit d’auteur est-il en danger dans certaines provinces au Canada? Les commissions scolaires de l’Ontario et des ministères de l’Éducation de certaines provinces poursuivent Access Copyright parce que des redevances pour droit d’auteur ont été payées en trop entre 2010 et 2012. La poursuite évalue ce montant à 27,5 millions de dollars. Pour des organismes qui défendent les droits d’auteur, cela constitue une attaque en bonne et due forme. Comme l’explique Suzanne Aubry, présidente de l’Union des écrivaines et écrivains du Québec, à Maryse Jobin, sur rcinet.ca.

 
 
Fini l'eau en bouteille à l'UQTR

L’Université du Québec à Trois-Rivières a décidé de retirer, dès septembre prochain, les bouteilles d’eau de ses campus de Trois-Rivières et de Drummondville. Elle suit ainsi l’exemple de plusieurs collèges et universités du Québec, dont le Cégep de Trois-Rivières. En 2013, il se consommait quelque 34 000 bouteilles d’eau sur le campus de l’UQTR. Ce nombre est depuis à la baisse et se chiffrait à 20 000 en 2017. Rappelons que depuis 2016, l’UQTR remet une bouteille d’eau réutilisable à tous ses nouveaux employés. Afin de faciliter la transition, l’UQTR tiendra une campagne de sensibilisation et est en train d’adapter ses fontaines d’eau afin qu’il soit facile de remplir des bouteilles réutilisables. Le retrait des bouteilles d’eau des machines distributrices se fera dès la rentrée d’automne et le retrait de ces bouteilles des services alimentaires aura lieu en janvier 2019.

Lire la suite du texte du Nouvelliste.

 
 
Intelligence artificielle : Québec et Belgique coopèrent sur les langues

Le Québec et la Belgique vont travailler à mettre l’intelligence artificielle au service des langues, et améliorer leur apprentissage et leur préservation, avec un projet de coopération scientifique basé à Montréal et annoncé vendredi. L’Université de Montréal (UdeM), l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (Mila) et l’entreprise belge Altissia ont conclu une entente tripartite.

Lire la suite du texte de l’Agence France-Presse.

 
 
La contribution des femmes à l'éducation des adultes : entrevue avec Michèle Stanton-Jean

Dans le cadre de l'Année de l'histoire de l'éducation des adultes, l’ICÉA a eu envie de mettre en valeur les nombreuses contributions, malheureusement souvent méconnues, des femmes à l'éducation des adultes. Nous partageons avec vous une rencontre avec une femme qui a grandement contribué à l'histoire: celle de l'éducation des adultes, mais aussi celle de l'émancipation des femmes, Michèle Stanton-Jean. Elle a été la première femme à présider une commission d’enquête au Québec: la Commission d'étude sur la formation professionnelle et socioculturelle des adultes. Le rapport de cette commission est un document phare pour l'éducation des adultes (Rapport Jean).

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Monde social
 
 
Services Internet au Québec : il faut reprendre le contrôle

Dans les dernières années, l’accès à l’Internet est passé d’un bien de luxe à une nécessité pour une grande part de la population. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) l’a même reconnu en 2016 comme «[essentiel] à la structure économique, sociale, démocratique et culturelle du Canada». On remarque l’importance de la toile dans les études dès le primaire (et parfois même au CPE!), pour garder contact avec les gens qui nous entourent, dans le cadre du travail ou tout simplement pour se tenir informé. Toutefois, malgré l’importance de l’Internet dans la vie contemporaine, il semble demeurer des lacunes importantes quant à l’accès à ce service au Québec, tant pour la couverture que pour le coût des abonnements ou la vitesse de connexion.

Lire la fiche socioéconomique de l’IRIS.

 
 
La politique d'austérité budgétaire au Québec à la suite de la crise financière

Nos services publics sont sérieusement malmenés ces dernières années en raison de la politique d’austérité. Selon les données budgétaires, ce sont 20 milliards d’efforts qui ont été exigés de la population du Québec sur une période de six ans, de 2010 à 2015. Cela représente 3,4 milliards par an en moyenne, dont 2,3 milliards par an en compressions de dépenses. Trois ministres des finances se sont succédé, Bachand, Marceau et Leitão, chacun avec son plan de retour à l’équilibre budgétaire, chacun avec son cortège de compressions de dépenses et de hausses de taxes. L’objet du présent texte de l’IRIS est de revoir, à travers l’examen des budgets successifs, comment s’est déployé le grand schéma conçu en 2009-2010, et dégager les reliefs de cette période.

 
 
Couillard et les médecins : l’usure

Ce n’est pas l’ampleur de la corruption qui révèle l’usure du pouvoir. Cette sclérose, elle devient manifeste lorsque le pouvoir ne trouve rien de mieux que de se cantonner dans un argumentaire bidon pour vendre sa salade. Lorsqu’il devient trop évident qu’on se moque de vous, il ne reste plus grand-chose de la crédibilité de celui qui prétend faire les choix justes au nom de tous et toutes. Et c’est précisément l’impression que laisse actuellement au Québec le gouvernement Couillard et le dossier de la rémunération médicale.

Lire la suite du billet sur le blogue de l’IRIS.

 
 
Une étude remet en question l'efficacité des partenariats publics philanthropiques

Après l'injection de plus d'un milliard $ dans une aventure qui aura duré plus de 10 ans, rien ne démontre que les partenariats entre le gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon (FLAC) ont porté fruit, selon une étude de l'IRIS. Au contraire, nombre d'organismes sont d'avis que ce type de collaboration a nui à leur bon fonctionnement. Nancy Harvey du ROCFM est heureuse que l'étude de l'IRIS confirme ce qu'elle dénonce depuis des années. «Nous n'avons jamais été consultés sur les orientations, sur les façons de faire. Les groupes communautaires ont été utilisés dans tout ça. Et c'est paradoxal parce que nous avons été choisis pour faire ce travail-là en raison de notre expertise, mais en même temps, on ne nous donne pas l'autonomie de le faire à notre façon», explique-t-elle.

Lire la suite sur le site de Radio-Canada.

 
 
Menacés de disparition, les organismes demandent au gouvernement de réinvestir dans les services publics et le communautaire

Des services de proximité délocalisés, des coupes de services dans les CLSC, des organismes communautaires qui débordent… Face aux différentes crises qui affectent le système de santé et les institutions publiques, les organismes communautaires critiquent les choix financiers que le gouvernement fait au détriment du mieux-être de la population, et plus particulièrement des femmes. Réunis devant les CLSC de la Petite-Patrie et celui des Faubourg, les groupes réclament un réinvestissement significatif dans le filet social dès le prochain budget provincial. Différentes actions sont également organisées aujourd’hui dans d’autres quartiers de Montréal pour rappeler que sans ces réinvestissements, les services publics et les groupes communautaires sont menacés de disparaitre.

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Présence de la Campagne CA$$$H à l’Assemblée nationale
PresenceCampagne

Après la présence presque quotidienne, depuis novembre 2017, des organismes en santé et services sociaux (OCASSS) de partout au Québec dans les gradins de l’Assemblée nationale, leurs regroupements provinciaux étaient sur place la semaine dernière pour revendiquer une indexation annuelle qui ne les appauvrit pas. Ainsi, la délégation de la Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles a assisté à la période des questions et a rencontré des responsables de tous les partis dans le cadre de la campagne CA$$$H. Elle était accompagnée d’une vingtaine de membres du Collectif de défense des droits (santé mentale) de la Montérégie. Il ne faut que 16M$ pour indexer de 3,25% les subventions du PSOC et cesser d’appauvrir les groupes.

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Lors d’un important Forum sur l’itinérance, le RAPSIM interpelle le fédéral sur son aide

Plus de 150 personnes, dont la mairesse de Montréal, Valérie Plante, ont participé à un grand Forum, le 16 mars, pour faire le point sur la lutte à l’itinérance. Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), qui organisait ce rassemblement, en a profité pour interpeller le gouvernement fédéral afin qu’il précise rapidement les importants engagements annoncés l’an dernier pour contrer l’itinérance. «Il est crucial que le gouvernement fédéral affecte ces fonds avec une approche globale permettant de soutenir une diversité d’interventions pour prévenir et réduire l’itinérance. Cette orientation sera centrale pour pouvoir poursuivre et consolider les actions à mener dans la prochaine décennie», a affirmé le directeur du RAPSIM, Pierre Gaudreau.

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À quand un dénombrement des morts de la rue?
La rue, à la vie, à la mort.
La Ville adopte 31 mesures contre le profilage racial.

 
 
REM : monopole et clauses de non-concurrence au cœur du projet

Le Réseau express métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et placement a obtenu des zones de monopole qui vont condamner les services de transport existants en banlieue et qui obligent à rabattre la clientèle vers ses gares. C'est ce que révèle un document de travail confidentiel préparé par l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et la Société en nom collectif REM, qui a été obtenu par La Presse canadienne. Ce projet d'entente a été éventé alors que le REM est sous le feu des critiques: l'opposition officielle péquiste propose en effet, si elle forme le gouvernement en octobre, de renoncer au projet pour mettre en place un réseau beaucoup plus étendu de transport en commun qui réduirait davantage la congestion routière.

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