Des universités québécoises exsangues


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La fermeture du Centre de recherche interuniversitaire en littérature et culture québécoise (CRILCQ) de l’Université Laval, aussi tragique soit-elle, est malheureusement peu surprenante. Elle s’inscrit d’abord dans la désolidarisation de la société et du Ministère de l’Enseignement supérieur envers la formation générale au collégial. Tandis que les programmes professionnels prolifèrent comme des champignons, les cours de littérature et de philo subissent des pressions incroyables de la part des établissements d’enseignement pour adapter leurs contenus aux compétences des autres programmes. Enseigner La maladie de Sachs aux futures infirmières et Le tour du monde en 80 jours aux étudiants en tourisme, parce qu’en 2018, la littérature, faut «quossa donne que’que chose».

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