Trump fera souffler un «vent glacial» sur les politiques environnementales du Canada


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Tout indique que le retour de Donald Trump à la présidence américaine représente une menace sérieuse pour l’environnement de son propre pays. Mais les répercussions négatives ne s’arrêteront pas aux frontières et elles risquent de pousser le Canada à mettre la hache dans ses propres règles environnementales et ses objectifs climatiques, estiment les experts consultés par Le Devoir. Un changement de cap qui pourrait être amplifié par l’élection potentielle de Pierre Poilievre. « Ce sera comme un grand vent glacial », résume Hugo Séguin, fellow au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal, en évoquant l’effet de la deuxième présidence du milliardaire sur le front environnemental. « Il y a un momentum actuellement sur la transition dans le monde. Mais on va lui mettre sérieusement des bâtons dans les roues. Ce sera vrai aux États-Unis, mais aussi au Canada et sur la scène internationale. »

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