Une clinique communautaire unique à bout de souffle


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Seule clinique communautaire en infectiologie au Québec, la Clinique Santé Amitié de Saint-Jérôme est la dernière représentante d’une spécialité en voie de disparition, la médecine communautaire. Sans aide de l’État, elle offre des services gratuits à une clientèle composée de toxicomanes, d’ex-détenus et de travailleurs du sexe. La clinique peine à répondre aux besoins d’une région qui fait face aux mêmes problèmes que les grandes villes. «L’esprit communautaire a disparu [dans le système de santé actuel]. La structure s’est bureaucratisée et a abouti à la disparition totale du système [de santé communautaire] qui faisait l’envie du monde entier», dénonce le Dr Jean Robert.

Crise du fentanyl : les organismes communautaires se disent ignorés


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Les organismes communautaires spécialisés en accompagnement des toxicomanes déplorent d’être mis à l’écart par les autorités dans le dossier de la lutte contre les opioïdes alors que la crise du fentanyl est déclarée à Montréal. «Nous ne sommes pas assez consultés, mais surtout nous ne sommes pas assez entendus, regrettait mardi le directeur de l’Association québécoise pour la promotion de la santé des personnes utilisatrices de drogues, Jean-François Mary. La solution à la crise des opioïdes ne repose pas uniquement sur les pompiers, les policiers et les pharmaciens, mais aussi sur les organismes communautaires et les usagers eux-mêmes.» À Montréal, 64 cas de surdose ont été dénombrés entre le 18 août et le 16 octobre, selon les dernières données de répartition d’Urgences Santé.

Des psychologues du réseau public dénoncent la disparition progressive de leur profession


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Des psychologues du Centre de réadaptation en dépendance de Montréal sortent de l’ombre pour dénoncer la disparition progressive de leur profession du réseau public. Dans une lettre qui circule à l’interne, ils affirment qu’ils sont de plus en plus remplacés par des travailleurs sociaux ou des psychoéducateurs. L’un des 15 signataires de la lettre, Jacques Normand, dit que le Centre, qui vient en aide aux toxicomanes, a perdu une dizaine de psychologues en trois ans. Trois postes de psychologues vacants ont récemment été remplacés par des «agents de relations humaines». Ils sont travailleurs sociaux, criminologues ou psychoéducateurs. Plusieurs psychologues ont posé leur candidature pour ces postes, mais ils «se sont fait répondre qu’il n’y avait pas d’emploi disponible», peut-on lire dans la lettre.