Maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé : un cadeau empoisonné?


Classé dans : Monde syndical | 0

Tout pour nos enfants présente la stratégie gouvernementale relative aux services éducatifs offerts aux enfants de 0 à 8 ans. Dans ce document paru à la mi-janvier 2018, le gouvernement libéral réitère son engagement à poursuivre l’ouverture de nouvelles classes de maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé afin de permettre aux enfants, issus de ce type de milieu, d’avoir accès à des services éducatifs et ainsi, d’avoir une «chance équitable de se développer pleinement, de partir du bon pied et de posséder tous les outils pour réussir». Est‑ce vraiment le cas? Rien n’est moins sûr! Le rapport de recherche de Christa Japel (professeure au département d’éducation et de formation spécialisées de l’UQAM) paru en mars 2017, démontrait que la qualité de l’environnement éducatif dans les maternelles 4 ans laisse à désirer et que l’apport actuel à la préparation à l’école pour les enfants en milieux défavorisés est négligeable.

Stratégie éducative 0-8 ans : trop peu trop tard


Classé dans : Monde syndical | 0

La stratégie éducative 0-8 ans déposée par le gouvernement du Québec constitue un pas dans la bonne direction pour atteindre l’égalité des chances et améliorer la qualité des services éducatifs. Toutefois, pour réussir, le gouvernement devra être davantage à l’écoute des travailleuses et des travailleurs des réseaux éducatifs et allouer les ressources financières requises. Après des années de coupes, cette stratégie propose trop peu et arrive trop tard. L’accessibilité aux services éducatifs à la petite enfance constitue un principe revendiqué depuis longtemps par la CSN, dans le but d’assurer l’égalité des chances. «Le gouvernement entend soutenir différents organismes communautaires afin de rejoindre les enfants qui ne fréquentent pas les services de garde éducatifs et c’est une bonne chose.

Les racines de la détérioration du système d’éducation universitaire américain


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Lorsque j’étudiais en Virginie, il y a de cela 40 ans, les États-Unis possédaient alors le meilleur système universitaire du monde. Malheureusement, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En dépit du fait que les étudiants américains paient des frais d’études plus élevés que jamais, les services éducatifs qu’ils reçoivent ne cessent de diminuer en qualité. La raison est bien simple. Depuis près de 40 ans, à l’instar de leurs autres investissements en infrastructures, les différents paliers gouvernementaux américains ont substantiellement coupé leur soutien à l’éducation. Ce constat est particulièrement évident dans l’émergence des chargés de cours comme principaux dispensateurs de l’enseignement universitaire.