Argentine : répression des enseignants et montée de la tension sociale


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Organisée devant le Congrès de la Nation à Buenos Aires, la manifestation pacifique des enseignantes et enseignants qui consistait à installer un chapiteau en vue d’y organiser une école itinérante, a été violemment réprimée par la police qui a fait usage de gaz lacrymogène et a procédé à plusieurs arrestations dans la nuit du 9 au 10 avril. Lors de la dispersion, les forces de l’ordre ont chargé les personnes qui manifestaient, se livrant à des combats au corps à corps avec les personnes enseignantes, dont la plupart était des femmes. Pour briser le cordon formé autour du chapiteau en construction, la police a usé de violence et de gaz lacrymogène.

Le CCMM–CSN dénonce le recours à la répression à l’UQAM


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«La direction de l’UQAM fait fausse route en empruntant la voie de la répression politique et policière», estime la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), Dominique Daigneault. Les arrestations qui ont eu cours à l’UQAM hier vont accentuer la colère des étudiantes et des étudiants qui font face à une administration qui abuse de ces pouvoirs. Devant une telle situation, des chargées, chargés de cours et des professeures, professeurs ont érigé une chaîne humaine pour éviter que les étudiants soient blessés dans l’intervention policière. Par la suite, des membres des exécutifs du Syndicat des professeur-es de l’UQAM (SPUQ-CSN) et du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM (SCCUQ-CSN) se sont rendus au poste du SPVM pour soutenir les étudiants.