Les réalités éducatives des Autochtones et des Inuits hors communauté, des personnes immigrantes et des personnes en situation de handicap


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Les niveaux de scolarité et de littératie des Autochtones et Inuits hors communauté (qui ne vivent pas sur une réserve) et des personnes en situation de handicap sont généralement plus faibles que les personnes nées au Canada. Bien que les personnes immigrantes présentent généralement des niveaux de scolarité plus élevés que les personnes natives, leur capacité à lire (littératie) est plus faible. Les obstacles auxquels font face ces personnes ont un impact sur leur scolarité, leur littératie et leur accès à l’éducation des adultes. L’ICÉA organise une activité qui portera sur ces réalités, le 9 mai, de 13h à 17h, au Centre Saint-Pierre –1212, rue Panet, salle 203.

Des indicateurs révélateurs de l’offre d’éducation et de formation au Québec


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L’ICÉA propose cinq indicateurs permettant de réaliser une évaluation de l’offre d’éducation et de formation offerte aux adultes du Québec. Ces indicateurs mettent en valeur différentes données provenant du gouvernement du Québec et de la récente enquête sur les compétences en littératie des adultes (PEICA, 2012) et soulignent le caractère stratégique de questions se rapportant à la participation, aux obstacles, aux demandes de formation insatisfaites ou à la persévérance. À ce titre, l’ICÉA note que: • le temps disponible demeure le principal obstacle à la participation à l’éducation et à la formation des adultes, alors que le désir d’améliorer ses perspectives d’emploi est le principal incitatif mentionné par les adultes; • la moitié des adultes dont la participation a été freinée ou entravée voulait participer davantage; • la demande pour la formation de nombreux adultes québécois demeure insatisfaite: celle-ci croît en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint et varie selon l’âge; • en 2012, le quart des personnes répondantes à l’enquête du PEICA qui étaient en emploi déclaraient avoir besoin d’une formation supplémentaire en lien avec leurs fonctions de travail; • la formation générale des adultes qualifie plus de jeunes adultes de moins de 20 ans, alors que la formation professionnelle qualifie majoritairement des adultes de 25 ans et plus.

Pour une stratégie nationale de lutte à l’analphabétisme


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En ce 50e anniversaire de la Journée internationale de l’alphabétisation, il est toujours pertinent de souligner que 19% de la population québécoise âgée de 16 à 65 ans, soit plus d’un million d’adultes, affichent actuellement de très faibles compétences en littératie. Depuis des décennies, le 8 septembre est l’occasion de se rappeler collectivement ces chiffres et… de s’alarmer de la situation! Dès le lendemain, toutefois, la plupart d’entre nous sont déjà passés à autre chose. Et pourtant, les coûts sociaux et économiques de ce problème ne sont plus à démontrer. Au Québec, les coûts relatifs à l’analphabétisme sont estimés annuellement à plus de 7 milliards de dollars canadiens, soit 2% de son produit intérieur brut (PIB) (World Literacy Foundation).