Légalisation du cannabis : quel modèle retenir ?


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En avril 2017, le gouvernement fédéral a déposé son projet de loi sur le cannabis récréatif qui prévoit la légalisation de ce produit au Canada dès le 1er juillet 2018. Le gouvernement du Québec a déjà exprimé des craintes quant à certains enjeux de sécurité et de santé publique liés à la légalisation, et il lui incombe maintenant de définir le cadre le plus propice à une distribution sécuritaire de ce nouveau produit. Dans une étude publiée en décembre 2016, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) a développé un champ d’analyse sur les retombées économiques liées à la légalisation, en plus de souligner les éléments favorisant une distribution du cannabis récréatif par le biais d’une société d’État.

Cannabis : l’État québécois a un rôle primordial à jouer


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La légalisation du cannabis au Canada vise des objectifs sociaux, de santé publique et de sécurité, qui seront beaucoup plus difficiles à atteindre si Québec choisit de confier la commercialisation au secteur privé. Le gouvernement québécois dit réfléchir actuellement à la question et il annonce une période de consultation qui aura lieu durant l’été. Nous espérons que cette consultation permettra une véritable réflexion qui était jusqu’à maintenant confinée au conseil des ministres et alimentée par un grand nombre de lobbyistes qui œuvrent dans l’ombre pour s’approprier ce marché légalisé. C’est un changement très sérieux qui se profile. Le gouvernement Couillard aurait intérêt à considérer le rôle primordial de l’État si on veut atteindre les objectifs fixés.

Légalisation des frais accessoires : l’amendement du ministre Barrette contrevient à la Loi canadienne sur la santé


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Plusieurs organisations font front commun pour témoigner de leur opposition à la normalisation des frais facturés aux patients pour des services assurés et médicalement nécessaires. Ces organismes interpellent le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, en soulignant que l’amendement législatif qu’il souhaite adopter en ce sens crée un système à deux vitesses pourtant interdit par la Loi canadienne sur la santé.

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