Plus du quart des filles et des homosexuels sont victimes de la cyberintimidation au secondaire, révèle une étude de Jude Mary Cénat


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Les filles et les homosexuels sont les plus grandes victimes de la cyberintimidation, révèle une étude présentée dans le cadre du Congrès de l’Acfas, qui a lieu cette semaine à l’Université McGill. Cette étude a été menée par le chargé de cours et stagiaire postdoctoral en sexologie Jude Mary Cénat auprès de 6540 élèves, dont 56% de filles, de 3e, 4e et 5e secondaire provenant de 34 écoles secondaires de diverses régions du Québec. Aujourd’hui, plus de 95% des jeunes Québécois ont accès à un ordinateur, une tablette, un téléphone intelligent ou une console de jeux connectés à Internet, et plus de 80% d’entre eux utilisent activement les réseaux sociaux, a précisé d’entrée de jeu Jude Mary Cénat.

Jude-Mary Cénat explique les dangers de l’intimidation


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L’intimidation n’est pas un rite de passage obligé qui forge le caractère. C’est un comportement inadmissible qui peut bousiller une vie. «La cyberintimidation est particulièrement pernicieuse, notamment dans les cas où l’on fait circuler des photos gênantes des victimes, souligne la chargée de cours au Département de sexologie et intervenant jeunesse en santé mentale que les dangers. Cette surexposition donne aux jeunes l’impression que tout leur entourage est dans le coup et ils se sentent alors extrêmement vulnérables.»

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