Cyberintimidation : petites victimes, gros dégâts


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Pas besoin d’être ministre comme Gaétan Barrette pour être la cible d’insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. Dès 11 ou 12 ans, un écolier montréalais sur quatre goûte déjà aux tourments de la cyberintimidation, révèle une étude inédite. Et l’intimidation « tout court » continue elle aussi de faire des ravages, difficiles à endiguer. Qu’on soit ultra timide, hyperactif ou obèse, la différence ne pardonne pas. « C’est vraiment une proportion surprenante sachant que l’accès aux médias sociaux est censé être réservé aux 13 ans et plus », souligne Anne-Marie Côté, auteure de l’étude et candidate au doctorat en criminologie à l’Université de Montréal.