Analyse du SPGQ sur les différences salariales dans le secteur parapublic : des écarts importants qui pénalisent les institutions culturelles


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Dans les secteurs public et parapublic, le personnel professionnel des organismes gouvernementaux à prédominance féminine et à vocation culturelle compose avec des écarts salariaux importants et désavantageux par rapport à celui des organisations à prédominance masculine.  C’est ce qui ressort d’une analyse sur les différences salariales entre les hommes et les femmes dans le secteur parapublic, réalisée par le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) en 2018 et dévoilée mardi.

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Retour du Commissaire à la santé et au bien-être : le SPGQ s’en réjouit, mais déplore la perte d’expertise.

Des politiciennes et des hommes


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Des visions différentes du rôle historique tenu par les hommes dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes au Québec ont donné dernièrement lieu à des échanges de « lettres ouvertes » dans les médias entre certaines actuelles ou anciennes politiciennes. Toutes font état des avancées considérables réalisées ces dernières années en matière de condition féminine, mais elles n’en attribuent pas le bénéfice aux mêmes individu.e.s: aux seules féministes ou aux partis politiques et à leurs chefs? Laissons-les à leurs différentes argumentations, mais rappelons-nous une évidence: sans un mouvement féministe fort et si seule la volonté politique en avait été l’initiatrice, ces avancées auraient été incontestablement bien moindres, voire inexistantes.

Le taux de présence syndicale recule en 2016 au Québec


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Au Québec, le taux de présence syndicale, c’est-à-dire la proportion de travailleuses et de travailleurs couverts par une convention collective, est passé de 39,4% en 2015 à 38,6% en 2016, soit une baisse de 0,8 point de pourcentage (pp). Le nombre d’employés syndiqués a diminué d’environ 12000 personnes alors que le nombre de non-syndiqués a continué de progresser. Comme illustré à la figure suivante, le taux de présence syndicale suit une tendance à la baisse depuis plusieurs années. Les données de 2016 confirment une situation déjà bien établie: l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes est plus élevé pour les non-syndiqués que pour les syndiqués.

Salaires inégaux, à qui la faute ?


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Le 21 novembre 1996, l’Assemblée nationale du Québec adoptait à l’unanimité la Loi sur l’équité salariale, qui exige que les entreprises d’au moins dix salarié·e·s offrent «un salaire égal pour un travail différent, mais équivalent». Deux décennies plus tard, et ce, malgré le ton triomphal utilisé par certains commentateurs, les questions d’égalité de rémunération hommes-femmes sont toujours d’actualité. Même si certaines avancées sont indéniables, il est important de garder à l’œil les écarts qui restent à combler. Dans cette note socioéconomique, l’IRIS propose de mieux comprendre et repérer l’évolution des écarts salariaux entre les hommes et les femmes au Québec, afin de mettre en lumière la discrimination systémique que vivent encore les femmes sur le marché du travail.