Les frontières ne sont plus uniquement les lignes frontalières, explique Élisabeth Vallet


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«Les Européens et les Occidentaux ont imaginé que l’on irait vers un monde sans frontières. Or, c’était presque un paravent parce que, oui, le monde était sans frontières pour les Occidentaux, mais si vous veniez du Sud alors là, la frontière périphérique, extérieure de l’Union européenne, devenait de plus en plus dure et devient encore aujourd’hui de plus en plus dure, de plus en plus armée, policée et externalisée parce que, aujourd’hui, les frontières ne sont plus uniquement les lignes frontalières, mais ça va très loin à l’extérieur des pays. Il y a aujourd’hui toute une problématique des camps de détention de migrants aussi loin qu’en Mauritanie», explique la chargée de cours et directrice de l’Observatoire de géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand, Élisabeth Vallet, sur le site de Radio-Canada international.

Taïka Baillargeon participe au dossier de la revue Frontières sur les ruines urbaines


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Les sociétés postindustrielles produisent de plus en plus de cités fantômes: villes, quartiers ou rues désertés par leurs habitants lors d’une crise économique, d’un accident nucléaire, d’une catastrophe naturelle ou à l’occasion d’un projet industriel avorté. Ces zones urbaines, souvent représentées dans leur matérialité brute – décombres, ruines et objets du quotidien désertés de toute âme –, interrogent le devenir de nos sociétés ébranlées par les crises économiques, écologiques et humanitaires. Ce questionnement est au cœur de la dernière livraison (vol. 28, numéro 1) de la revue institutionnelle Frontières en études sur la mort, laquelle propose un dossier intitulé «Ruines urbaines: mémoire, explorations, représentations» auquel a participé la chargée de cours en géographie Taïka Baillargeon, peut-on lire sur Actualités UQAM.

Près des lignes : Jérôme Bouchard présente une exposition solo


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Jérôme Bouchard, chargé de cours à l’École des arts visuels et médiatiques, présente l’exposition Près des lignes aux Galeries Roger Bellemare et Christian Lambert, à Montréal. Près des lignes évoque la frontière séparant le Canada des États-Unis. Les dessins ayant servi à la réalisation des tableaux proviennent de données autour de la frontière entre le Québec et les États de New York, du Vermont, du New Hampshire et du Maine. L’artiste a travaillé à partir d’images, d’objets et de données afin d’interroger la représentation d’un lieu limitrophe et les enjeux liés à l’utilisation croissante de la géomatique, une discipline qui intègre les technologies de l’informatique aux sciences de la Terre.