Centres d’injection : moins de visites que prévu, mais des vies sauvées


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Selon des données préliminaires dont Radio-Canada a obtenu copie, les centres d’injection supervisée de Montréal ont reçu 4767 visites, de leur ouverture en juin jusqu’au début octobre. Près du tiers des substances injectées par les utilisateurs ont été des médicaments opioïdes. Au total, ce sont 485 personnes qui ont fréquenté les centres en quatre mois. «Je suis allé cinq-six fois à Dopamine et une fois à Cactus, mentionne une femme de 25 ans, qui désire garder l’anonymat. C’est un sentiment très bizarre d’intrusion dans ma vie privée. On réalise que l’injection est un geste très personnel, très intime […] et finalement, de l’exposer à des personnes qu’on ne connaît pas vraiment, ça peut être quelque chose de difficile, au début.»

Ottawa facilite les sites d’injection supervisée


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Ottawa annonce qu’il facilitera la mise sur pied de centres d’injection supervisée à travers le pays, tout en s’attaquant à la production et l’importation des opioïdes. Le gouvernement Trudeau veut ainsi changer l’approche conservatrice en matière de lutte contre les drogues en en faisant un enjeu de santé publique plutôt que de criminalité. La ministre de la Santé, Jane Philpott, a annoncé lundi une nouvelle «Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances», remplaçant la stratégie «antidrogue» du gouvernement précédent. Le maire de Montréal, Denis Coderre, s’est réjoui de l’annonce d’Ottawa, soulignant que l’implantation de trois sites d’injection supervisée figure dans le Plan d’action montréalais en itinérance depuis plus de deux ans.

Québec débloque 12 millions pour des centres d’injection supervisée à Montréal


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Le gouvernement du Québec investira plus de 12 millions de dollars sur trois ans pour l’implantation de centres d’injection supervisée à Montréal. Il s’agira des premiers endroits du genre au Québec. Une partie de cette somme servira à aménager les locaux de ces centres. On souhaite ainsi qu’ils répondent aux normes et conditions établies par Santé Canada pour permettre l’ouverture de ce type de service. On prévoit permettre l’injection supervisée dans les locaux de trois organismes communautaires, soit Cactus, Dopamine et Spectre de rue. Un service mobile, qui couvrira quelques arrondissements, sera également offert.

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Centres d’injection supervisée : les partisans optimistes pour l’implantation montréalaise


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Des travailleurs de la santé québécois et des politiciens s’attendent à ce que le nouveau gouvernement libéral à Ottawa approuve l’implantation de centres d’injection supervisée à Montréal, qui serait la deuxième ville au pays à héberger ces emplacements controversés. Certains autres s’inquiètent cependant des effets d’une loi stricte adoptée par l’ancien gouvernement conservateur qui force les exploitants de lieux à naviguer dans des dédales législatifs qui visaient à dissuader les intervenants d’offrir de tels services, selon eux.

Lire la suite du texte du Devoir.