Le populisme antisyndical


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Dans sa chronique intitulée Le populisme économique primaire, Alain Dubuc accuse pêle-mêle les chefs des partis d’opposition (messieurs Péladeau et Legault) et les syndicats de ne pas contribuer positivement au débat entourant l’avenir de Bombardier. Attention! La lecture qu’il fait des évènements exige un rectificatif important. Comme le gouvernement Couillard, M. Dubuc pense que l’achat des avions n’aurait pas eu lieu si le gouvernement n’avait pas renoncé à la poursuite contre Air Canada au sujet des 1800 emplois d’entretien d’aéronefs de l’entreprise sous-traitante Aveos. En fin de compte, il s’agirait d’un mal pour un bien! C’est un point de vue que le président et le secrétaire général de la FTQ sont loin de partager.

Aveos : le gouvernement doit réévaluer sa position


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En annonçant l’abandon des poursuites contre Air Canada dans le dossier de l’entreprise d’entretien d’aéronefs Aveos, le gouvernement Couillard donne l’impression que les emplois occupent un rang bien secondaire dans ses décisions économiques. Notre premier ministre soutient qu’une victoire devant les tribunaux ne crée pas d’emplois. Ça reste à voir. Mais ce qui nous semble assez probable, par contre, c’est que la confirmation par la Cour suprême des deux jugements antérieurs viendrait sans aucun doute renforcer la position de négociation du gouvernement du Québec face au transporteur aérien. Lire la lettre d’opinion de Daniel Boyer, président de la FTQ, et David Chartrand, coordonnateur québécois de l’AIMTA, parue dans La Presse le 24 février.

Québec abandonne le litige concernant la Loi sur la participation publique au capital d’Air Canada!


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«Nous sommes estomaqués par la décision du gouvernement du Québec visant les anciens travailleurs d’Aveos, qui tentent désespérément de retrouver leurs emplois», a déclaré d’un ton découragé Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’Association internationale des machinistes (AIM). Il réagissait ainsi à une annonce diffusée mercredi selon laquelle le gouvernement du Québec a accepté de laisser tomber le litige concernant la Loi sur la participation publique au capital d’Air Canada. «Résultat, les 2 600 membres de Montréal, Mississauga, Winnipeg et Vancouver continuent à souffrir», a-t-il ajouté.

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