Conflit à l’aluminerie de Bécancour : Une offre inacceptable


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La tentative de relancer les négociations à l ‘Aluminerie de Bécancour n’a pas fait long feu: la compagnie a rejeté sans plus de discussion la contre-proposition syndicale.

L’employeur a de plus menacé de cesser la production encore assurée sur la dernière série de cuves par le personnel-cadre.

Mercredi, les deux camps se sont retrouvés à la table de négociations en compagnie d’un médiateur pour tenter de régler le conflit de travail qui perdure depuis janvier 2018.

« ABI n’a pas daigné répondre à la contre-proposition syndicale qui comportait plusieurs compromis et a refusé une reprise des négociations en bonne et due forme », a affirmé le président de la section locale des Métallos, Clément Masse, dans un communiqué.

Une victoire majeure qui fera jurisprudence : ABI ne pourra plus discriminer les étudiants et devra même les dédommager


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Victoire majeure pour les étudiants de l’Aluminerie de Bécancour (ABI). Le Tribunal des droits de la personne vient de reconnaître que la compagnie avait violé l’article 19 de la Charte des droits et libertés de la personne, qui stipule que «tout employeur doit, sans discrimination, accorder un traitement ou un salaire égal aux membres de son personnel qui accomplissent un travail équivalent au même endroit». La Commission des droits de la personne et de la jeunesse avait porté plainte au tribunal au nom de 157 anciens étudiants d’ABI. Ces derniers pouvaient être rémunérés jusqu’à 30% de moins que les travailleurs réguliers ou occasionnels pour le même travail.

Le gouvernement doit endiguer l’hémorragie : le lock-out coûte 604 474 $ par jour à Hydro-Québec


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Le Syndicat des Métallos salue les récentes déclarations du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Moreau, qui s’interroge sur la pertinence de la clause du contrat de l’aluminerie de Bécancour assimilant un lockout à un cas de force majeure, ce qui permet à une compagnie de se soustraire à ses obligations. Le gouvernement devrait toutefois être plus proactif pour faire pression sur Alcoa et Rio Tinto afin de faire cesser le lock-out, et donc d’arrêter l’hémorragie qui prive Hydro-Québec de revenus de 604 474$ par jour.

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