La loi sur les «locataires aînés», un rafistolage malavisé


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Le 10 juin dernier, avant d’entamer la pause estivale, les législateurs québécois se sont fait une belle jambe. À la quasi-unanimité (109 pour, 4 abstentions), ils ont adopté la loi 492, qui viserait à « protéger les droits des locataires aînés », proposée par Québec solidaire. Marquant l’occasion, les sœurs Hélène et Françoise David ont échangé devant les caméras une accolade d’une chaleur tout à fait bipartisane. Et flatteurs d’applaudir, comme dans la fable de La Fontaine. Selon quelle logique un vieillard en santé est-il plus vulnérable qu’une famille monoparentale pauvre? L’Assemblée nationale vient d’adopter dans l’enthousiasme une disposition clairement empreinte d’âgisme à rebours!

Les trois quarts des membres de l’AREQ-CSQ observent une banalisation du sort réservé aux personnes aînées


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Dans un mémoire déposé au gouvernement dans la foulée de l’adoption de son plan d’action sur la maltraitance 2017-2022, l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) révèle des chiffres inquiétants sur l’âgisme et la maltraitance. Selon un sondage CROP réalisé en mars 2016 pour le compte de l’AREQ-CSQ, 82% des membres de l’Association se disent parfois ou souvent victimes d’âgisme. Qui plus est, les trois quarts des personnes interrogées sont d’avis qu’on observe actuellement une banalisation du sort réservé aux personnes aînées dans la société.

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