Pouvoir consulter ses messages en tout temps est bien pratique. Mais la pression d’y répondre peut nuire à la santé… et finalement, à l’efficacité. Des entreprises l’ont constaté, tandis que la reconnaissance d’un droit à la déconnexion progresse et pourrait bientôt s’inscrire dans la loi, au Québec et au Canada, rapporte Radio-Canada. «Les politiques écrites sont rares au Québec, affirme la chargée de cours Geneviève Richard, candidate au doctorat en droit à l’UQAM, dont la thèse porte sur le droit à la déconnexion
. Le gouvernement encourage les entreprises à adopter des politiques, mais il n’y a pas beaucoup d’entreprises qui l’ont écouté.
» C’est là le problème. En l’absence de réglementation ou de loi, les entreprises qui valorisent la déconnexion le font sur une base volontaire et plus souvent de manière verbale que par écrit.