Retour sur l’Assemblée du 21 octobre

L’Assemblée générale statutaire du 21 octobre a permis l’élection de Ndack Kane, comme représentante des chargées et chargés de cours au Conseil d’administration de l’UQAM, de Godefroy Desrosiers-Lauzon, comme président d’élection et de Lorraine Doucet comme représentante au Comité institutionnel sur le respect des personnes, la prévention et l’intervention en matière de harcèlement.

Après un débat constructif, l’Assemblée a voté une résolution qui, entre autres, exprime sa solidarité pour notre collègue Veruschka Lieutenant-Duval, enseignante contractuelle à l’Université d’Ottawa. La résolution, qui devra être entérinée lors de l’adoption du procès-verbal de l’Assemblée du 21 octobre est ainsi libellée :

Considérant la mission des universités de diffuser les connaissances, de former des esprits critiques et indépendants;

Considérant la recommandation sur la défense de la liberté d’expression des enseignantes et des enseignants, adoptée au 32e congrès de la FNEEQ;

Considérant que la Politique no. 36 sur la reconnaissance et la protection de la propriété intellectuelle de l’UQAM prend appui sur les valeurs fondamentales de l’Université, notamment la liberté académique;

Considérant le devoir de l’employeur de respecter notre convention collective qui, selon l’article 2.06, reconnaît « la contribution déterminante des personnes chargées de cours, l’expertise professionnelle et pédagogique qu’elles représentent et leur apport essentiel à la formation des étudiantes, étudiants »;

IL EST PROPOSÉ que l’Assemblée générale du SPPEUQAM :

  • dénonce toute forme de racisme et d’usage de propos haineux visant à dénigrer, humilier ou déshumaniser des personnes ou des groupes sociaux;
  • rappelle la responsabilité sociale de l’Université et de ses enseignant-e-s quant aux luttes à toutes les inégalités, notamment le racisme;
  • réitère que les enseignantes et les enseignants ont droit à la liberté d’enseignement, notamment à l’égard du contenu à enseigner et aux méthodes pédagogiques à privilégier;
  • interpelle les directions et les administrations afin qu’elles s’engagent à respecter et à défendre la liberté académique, notamment l’usage de tout vocabulaire contextualisé, de tous les membres de leur communauté;
  • dénonce et condamne la diffusion de renseignements personnels relatifs à des enseignantes, enseignants, notamment sur les réseaux sociaux, qui favorise la généralisation de commentaires souvent haineux et harcelants;
  • affirme notre solidarité envers notre collègue suspendue temporairement par l’université d’Ottawa.