Chaque semaine qui passe semble apporter un nouveau test des limites du pouvoir présidentiel exercé par l’administration Trump explique le chargé de cours Rafael Jacob, chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand, dans un texte de L’actualité. Il y a eu, dès les premières heures après l’assermentation en janvier dernier, la suspension unilatérale par le nouveau président d’une loi adoptée en bonne et due forme par le Congrès interdisant TikTok sur le territoire américain. Et depuis, des dizaines de décrets ont été signés par Donald Trump, dont certains se moquent littéralement de la Constitution, notamment celui visant à mettre fin au droit du sol garantissant depuis plus de 150 ans la citoyenneté à toute personne née aux États-Unis. Les annonces faites par l’équipe du DOGE (pour Department of Government Efficiency) d’Elon Musk concernant des compressions budgétaires, des licenciements et la fermeture d’agences fédérales, souvent sans la moindre indication claire que l’administration avait le pouvoir de les ordonner, sont de la même eau. Les limites constitutionnelles et politiques sont constamment repoussées par le président Trump. Ce qui met à risque son pays… et son parti.