Partir ou rester? Le dilemme déchirant des chercheurs américains


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« C’est sur toutes les lèvres », raconte un étudiant chercheur. Dans les couloirs des universités et des laboratoires de recherche américains, la question d’un départ à l’étranger s’impose dans les esprits, sur fond d’inquiétude grandissante quant au futur de la recherche aux États-Unis, rapporte l’Agence France-Presse. L’annonce du départ de Jason Stanley, professeur de philosophie et spécialiste du fascisme, de la prestigieuse université américaine de Yale pour rejoindre le Canada a récemment mis en lumière le dilemme auquel font face un nombre croissant d’universitaires et de scientifiques américains : rester ou partir. « J’ai pris ma décision quand Columbia a plié », a expliqué M. Stanley dans une interview au média CBS, en référence à l’université new-yorkaise qui a récemment cédé aux exigences de Donald Trump pour conserver ses subventions. Entre financements annulés ou menacés de l’être, crainte de censure et d’atteinte à leurs libertés, de plus en plus de chercheurs ou d’aspirants chercheurs réfléchissent à quitter les États-Unis, pourtant considérés jusqu’ici comme le paradis de la recherche dans nombre de domaines.

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