Dans le désert d’Arizona, quelque part dans le Far West, Averell Dalton pose son oreille sur le rail d’acier pour entendre le train arriver. Et il l’entendra avant Joe, qui se tient debout à ses côtés. Parfois, la physique rejoint la science politique, soutient Élisabeth Vallet, chargée de cours et directrice de l’Observatoire de géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand, dans Le Devoir. Métaphoriquement. Si l’élection avait lieu de nouveau cette année, le président en poste ne serait peut-être pas élu. Le dernier sondage YouGov-The Economist montre un taux d’approbation en plongée (et un taux d’approbation net de -18 %). Un an après son élection, à peine 285 jours après son entrée en fonction, une majorité d’Américains désapprouve la conduite présidentielle de la politique nationale et internationale. En temps normal, à la veille de plusieurs élections locales, municipales et étatiques (ce mardi 4 novembre), et à un an des élections de mi-mandat (le 3 novembre 2026), le parti au pouvoir devrait commencer à hyperventiler. Mais voilà, ce ne sont pas des temps normaux.