L’Université McGill se tourne vers la Cour supérieure pour empêcher des manifestants propalestiniens de « perturber » la vie académique, après une grève de trois jours qui a exacerbé les tensions sur son campus, rapporte La Presse. Sa demande d’injonction provisoire a été entendue jeudi après-midi au palais de justice de Montréal. Dans sa requête, l’université assure ne pas vouloir « faire taire les dissidents », mais établir des « limites raisonnables » aux activités de protestation, après les récents évènements survenus sur son campus. Fin mars, plus de 2700 d’étudiants ont voté en faveur d’une grève de trois jours en solidarité à la Palestine, exhortant l’administration de cesser d’investir dans des entreprises d’armement fournissant l’armée israélienne. La demande d’injonction vise spécifiquement l’organisation « Students for Palestinian Honour and Resistance », qui a participé au campement pro-palestinien l’an dernier.