La France fait un pas de plus pour freiner l’essor de la mode de l’ultrajetable. Un an après l’Assemblée nationale, le Sénat français a adopté cette semaine une loi sur l’impact environnemental de l’industrie textile. Dans sa ligne de mire : les géants Shein ou Temu, qui expédient de Chine une quantité phénoménale de vêtements vendus à bas prix. Comment la France compte-t-elle pénaliser ces entreprises ? Le Canada devrait-il s’en inspirer ? On fait le point. De l’avis des expertes consultées par Le Devoir, la loi française est « audacieuse » et constitue un « premier pas » vers le développement durable. « Ça prenait quelque chose de rapide et d’efficace pour endiguer le problème. Ça envoie un message fort dans le monde », souligne Madeleine Goubau, chargée de cours à l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM.