L’Université du Québec réclame 5 M$ pour recruter à l’international


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Se croyant désavantagé par rapport aux universités anglophones, le réseau de l’Université du Québec réclame une aide spéciale de 5 millions $ pour l’aider à recruter des étudiants internationaux.

«On n’est pas dans les mêmes marchés, on n’est pas égaux», plaide Johanne Jean, présidente de l’Université du Québec (UQ).

Dès septembre, toutes les universités québécoises pourront exiger des droits de scolarité aussi élevés qu’elles le souhaitent aux étudiants internationaux. Cette déréglementation mise de l’avant par l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur Hélène David se veut un moyen de financer les universités.

Mme Jean craint toutefois que les plus petites universités francophones, membres de l’UQ, n’obtiennent pas leur part du gâteau. «Le bassin d’étudiants anglophones est beaucoup plus large et nous, si on recrute dans des pays non francophones, il faut prévoir de l’argent pour la francisation.»

La preuve selon Mme Jean, c’est que les frais de scolarité des étudiants internationaux sont déjà déréglementés depuis 10 ans dans six disciplines : sciences pures, génie, administration, mathématique, informatique et droit.

En 10 ans, les universités membres de l’UQ ont vu leur clientèle étrangère augmenter de 30 %, alors que pour les universités anglophones du Québec, cette même clientèle a augmenté de 300 %.

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