Tinder, Bumble, Grindr, Fruitz et Happn: depuis près de 20 ans, les applications de rencontre se sont multipliées… et le phénomène est devenu un sujet de recherche légitime. Avec son essai Les applications de rencontre: révolution, lieu de perdition ou simple gadget?, la chargée de cours du Département de sexologie Maude Lecompte propose le fruit de réflexions entamées durant son parcours doctoral, poursuivies par la lecture et l’analyse d’articles scientifiques, de livres, d’articles de journaux, de mémoires de maîtrise et de thèses doctorales récents sur la question, peut-on lire dans Actualités UQAM. «Étudier les applications de rencontre scientifiquement, c’est se questionner sur notre rapport à l’amour, aux technologies, à nos pairs et bien plus encore», explique-t-elle, en insistant sur le fait que son ouvrage ne vise ni à défendre ni à pourfendre les applications de rencontre, mais à brosser un portrait de la situation actuelle… sans porter de jugement ni tenter de convaincre ou de décourager qui que ce soit de télécharger l’application de son choix. La première partie permet aux néophytes de se familiariser avec le sujet, tandis que la deuxième porte sur les inquiétudes que suscitent les rencontres numériques et les enjeux de discrimination. La chercheuse offre également un survol de l’avenir à partir de ce que l’on connaît aujourd’hui. Publié aux Presses de l’Université du Québec.