L’éducation, nouveau champ d’influence de la Chine au Canada


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En plus d’interventions et de pressions politiques sur les campus au pays, la Chine est présente dans le réseau de l’éducation, du primaire jusqu’à l’université. Des stratégies pour agrandir son influence au pays.

Chemi Lhamo est encore sous le choc. Cette Canadienne d’origine tibétaine de 22 ans a été élue en février dernier à la présidence de l’association étudiante du campus de Scarborough de l’Université de Toronto. Cette élection a été vivement contestée par des milliers d’étudiants chinois qui ont mené contre elle une campagne très agressive sur les réseaux sociaux. Ils ont même présenté une pétition en ligne de plus de 10 000 signatures pour exiger sa démission.

Chemi Lhamo est convaincue que cette mobilisation a été téléguidée par le gouvernement chinois. « Beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux étaient relatifs à mes origines tibétaines. L’un d’entre eux disait : « N’oublie pas que ta mère patrie demeure la Chine! » On menaçait aussi de me violer et de me tuer, moi et ma famille », raconte l’étudiante.

Ce type d’incident a été observé à maintes reprises sur des campus universitaires au Canada et ailleurs dans le monde. Des étudiants chinois, qui sont de plus en plus nombreux dans les universités occidentales, sont parfois instrumentalisés par les autorités consulaires chinoises pour exercer des pressions politiques.

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