Le SÉTUE en grève les 15 et 16 octobre


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Lors du Conseil syndical extraordinaire, les délégué·e·s du Syndicat des étudiant.e.s employé.e.s de l’UQAM (SETUE) ont voté à l’unanimité de déclencher la grève les mercredi 15 et jeudi 16 octobre. Cette décision fait suite au mandat de grève de 20 jours, adopté à 97 % par l’Assemblée générale du 24 septembre. Ces deux premières journées de grève marquent une escalade dans notre mobilisation. Elles visent à envoyer un message clair à l’employeur : les étudiant·e·s employé·e·s de l’UQAM sont prêt·e·s à se battre pour de véritables améliorations à leurs conditions de travail.Cette décision n’a pas été prise à la légère. Depuis plusieurs semaines, nous avons tenté de trouver un terrain d’entente avec l’employeur. Malheureusement, celui-ci continue de faire la sourde oreille à nos revendications légitimes. Nos revendications sont simples, humaines et justes : • Des toilettes accessibles à toutes et à tous, y compris aux personnes en situation de handicap ; • Un espace propre et calme de recueillement sur le campus ; • Une reconnaissance de la double diplomation et une rémunération qui reflète réellement les qualifications acquises ; • Des augmentations salariales significatives, afin que les employé·e·s étudiant·e·s de l’UQAM cessent d’être payé·e·s plusieurs dollars de moins de l’heure que dans les autres universités québécoises. Face à l’inertie de l’employeur et à la dévalorisation persistante du travail étudiant, la grève s’impose comme le seul moyen de faire bouger les choses. Les demandes encore sur la table sont essentielles pour nos membres, qui ont clairement indiqué qu’elles constituent des lignes à ne pas franchir — un message sans équivoque porté par le 97 % de votes en faveur de la grève. La grève vise donc à hausser le rapport de force et à rappeler à l’employeur que sans les étudiant·e·s employé·e·s, aucune salle de classe, aucun laboratoire, aucun projet de recherche — en d’autres mots, l’UQAM elle-même — ne peut fonctionner.