Le régime vénézuélien ne tient que par l’appui de l’armée, selon Ricardo Peñafiel


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Il suffirait que d’une étincelle pour que la situation s’embrase. Après avoir envoyé huit navires de guerre dans les Caraïbes et pulvérisé plusieurs embarcations de présumés narcotrafiquants, les États-Unis ont déployé leur plus grand porte-avions près du Venezuela cette semaine pour hausser la pression sur le régime de Nicolás Maduro. Une guerre ouverte est-elle à nos portes ? « Il y a une sorte de terreur à l’interne, où on va donner des bénéfices à ceux qui nous sont loyaux, et on va être brutal et répressif contre ceux qui ne montrent pas de signes de loyauté. Le régime sait qu’il ne tient que par l’appui de l’armée », souligne Ricardo Ricardo Peñafiel, chargé de cours en science politique et directeur du Groupe de recherche sur les imaginaires politiques en Amérique latine, en entrevue au Devoir. Un autre scénario de sortie de crise pourrait être une médiation dirigée par Lula, le président brésilien, qui déboucherait sur la tenue de nouvelles élections surveillées par des observateurs internationaux, accompagnée d’une loi d’amnistie pour convaincre les dirigeants vénézuéliens de plier bagage sans être embêtés par la justice, avance l’enseignant Peñafiel.