Le plein air devrait bénéficier des mêmes financements que le sport, affirme Patrick Daigle


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Même si les bienfaits du plein air sur la santé sont prouvés, peu de fonds publics sont investis pour favoriser le contact avec la nature. Le milieu du plein air fait front commun pour pousser Québec à aider davantage les Québécois à renouer avec leurs acres de territoires sauvages. Selon un rapport présenté en octobre par la Chaire de tourisme Transat ESG-UQAM (Étude des clientèles, des lieux de pratique et des retombées économiques et sociales des activités physiques de plein air), les activités de plein air rapportent à l’économie québécoise quelque 2,2 milliards de dollars annuels. Sans compter qu’elles créent 30 807 emplois à temps plein. «Avec cette étude, nous voulons inciter le gouvernement à se prononcer en faveur du plein air, a dit au Devoir, Patrick Daigle, chargé de cours au Département des sciences de l’activité physique de l’UQAM. Le plein air devrait bénéficier des mêmes financements que le sport.»