Les employés de la Commission scolaire Kativik sont au bout du rouleau, rapporte Le Devoir. Leur convention collective est échue depuis près de deux ans et les négociations achoppent en vue de clore ce dossier. Pendant ce temps, les défis de rétention du personnel scolaire au Nunavik sont accentués par les conditions salariales et de travail plus intéressantes dont disposent depuis l’an dernier les employés du réseau œuvrant dans le sud de la province. Si une pénurie de personnel se fait sentir à l’échelle du Québec dans le réseau de l’éducation, elle est particulièrement aiguë au Nunavik, le tableau de bord du ministère de l’Éducation faisant état d’une cinquantaine de postes d’enseignants à pourvoir au sein de la Commission scolaire Kativik, soit 9,4 % d’entre eux. À l’échelle de la province, ce pourcentage s’élève à 1,9 %. Cette même commission scolaire faisait état, en date du 8 janvier, de 23,4 % de postes vacants pour le personnel de soutien, soit quatre fois plus que la moyenne provinciale (5,6 %).
• Le personnel de l’éducation de Kativik manifeste devant le Conseil du trésor.