Gaëlle Breton-Le Goff a cosigné un texte s’adressant aux chefs de partis politiques fédéraux, publié par Le Devoir. C’est avec indignation et consternation que nous avons pris connaissance du décret exécutif signé par le président des États-Unis déclarant une urgence nationale et établissant un régime global de sanctions à l’encontre de la Cour pénale internationale (CPI), ses fonctionnaires, son personnel et leurs familles, ainsi que ceux et celles qui coopèrent avec elle. Ce décret s’attaque à une institution qui est le dernier rempart international pour mettre fin à l’impunité pour les crimes les plus graves, tels les atrocités de masse, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les génocides. Cette mesure brutale va à l’encontre de ce que la communauté internationale a méticuleusement construit au fil des décennies, voire des siècles : des règles mondiales qui s’appliquent universellement et visent à rendre justice à tous. Comme le disait Kofi Annan, l’ancien secrétaire général des Nations unies : « Cette cause… est la cause de toute l’humanité. »