La relation enseignant-élève bientôt inscrit au patrimoine mondial


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L’International de l’Éducation (IE), dont la CSQ et la FNEEQ-CSN sont membres, appelle l’UNESCO à reconnaître officiellement la relation enseignant-élève/étudiant comme patrimoine de l’humanité. Cette initiative, qui s’inscrit dans la continuité de la Journée mondiale des enseignant (e) s, vise à souligner l’importance universelle de ce lien fondateur de l’éducation. Une telle reconnaissance marquerait un tournant pour la valorisation de la profession. Présente dans les traditions philosophiques orientales et occidentales, dans les cultures autochtones et africaines et même dans les sociétés asiatiques et européennes, la relation enseignant-élève/étudiant constitue un héritage universel. Pour l’IE, ce lien unique façonne non seulement les apprentissages, mais aussi les trajectoires de vie des élèves et des étudiantes et étudiants, de la petite enfance à l’enseignement supérieur. Si les outils numériques se sont imposés, ils ne peuvent se substituer aux qualités humaines incarnées par les enseignantes et enseignants. Comme l’énonce l’UNESCO, l’acte d’enseigner requiert à la fois compassion, compétences, connaissance et ambition, des qualités que la technologie ne peut remplacer. L’IE propose à l’UNESCO d’initier un processus officiel menant à l’adoption d’une déclaration internationale. Cette reconnaissance symbolique renforcerait la valorisation de la profession et contribuerait à attirer davantage de jeunes vers l’enseignement, croit l’organisation. Elle s’inscrirait dans la lignée de textes fondateurs, tels que la Recommandation OIT/UNESCO sur la condition du personnel enseignant (1966) et la Déclaration d’Incheon (2015) pour l’éducation inclusive et équitable.