La formation aux adultes encore privée de millions


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L’éducation des adultes, qui permet aux élèves les plus vulnérables de s’accrocher à l’école, reste le parent pauvre du réseau public. Des commissions scolaires continuent de puiser des millions de dollars dans les fonds voués à la formation générale des adultes et à la formation professionnelle pour financer les écoles primaires et secondaires.

Selon ce que Le Devoir a appris, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) prévoit de prélever une fois de plus près de 20 millions de dollars dans les budgets attribués à l’éducation des adultes, dans son budget équilibré — le quatrième de suite — qui sera approuvé cette semaine.

La CSDM n’est pas la seule à recourir à ces sommes réservées aux adultes pour financer d’autres activités éducatives. La Fédération des commissions scolaires du Québec a déjà confirmé au Devoir « qu’il peut effectivement arriver qu’une commission scolaire dégage une marge de manoeuvre et fasse le choix local d’attribuer les sommes disponibles à d’autres besoins de ses élèves ».

Des voix s’élèvent pour dénoncer cette pratique, qui prive les élèves les plus vulnérables de services dont ils ont cruellement besoin. « On est dans la même logique de compressions budgétaires année après année », dénonce Violaine Cousineau, commissaire indépendante à la CSDM.

« S’il y a des secteurs qui méritent toute notre attention, c’est la formation générale des adultes et la formation professionnelle. Ce sont des secteurs essentiels dans la lutte contre le décrochage, mais on ne les développe pas du tout », ajoute-t-elle.

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