Le terrorisme est défini comme un acte de violence visant généralement des innocents et qui est motivé par un objectif politique ou idéologique. Selon cette définition, la décision d’Amazon de fermer ses sept entrepôts au Québec afin d’éviter la syndicalisation de ses employé·e·s est un acte de terrorisme économique, peut-on lire dans cet article de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS). La vie des 1 700 travailleurs et travailleuses (au bas mot) qui perdent leur emploi sera profondément affectée ; certains ne s’en remettront jamais et leur douleur sera partagée par leurs familles et leurs communautés. Le message de la multinationale était clair : « Où que vous soyez dans le monde, ne pensez même pas à réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail chez Amazon. Nous fermerons boutique et détruirons votre vie. » Les travailleurs et travailleuses des entrepôts d’Amazon au Québec ne peuvent être tenus responsables de la série d’événements qui a conduit à ces fermetures. Un syndicat a été formé et accrédité l’année dernière dans l’entrepôt DXT4 à Laval. Simples témoins de la situation, les travailleurs et les travailleuses des six autres entrepôts subissent maintenant des dommages collatéraux de l’antisyndicalisme d’Amazon.
Autres éléments liés à Amazon :
• Grande manifestation le samedi 15 février à 13h : Délivrons-nous d’Amazon.
• Boycott d’Amazon : point de presse de Caroline Senneville, présidente de la CSN.
• Entrevue de Caroline Senneville avec Mario Dumont sur la fermeture des entrepôts Amazon.
• Amazon : la CSN appelle au boycottage de la multinationale américaine.