La CSDM suspend la retraite progressive des enseignants


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La pénurie d’enseignants devient tellement criante que des commissions scolaires refusent désormais les demandes d’horaire allégé, comme la semaine de quatre jours, qui permettent aux employés de reprendre leur souffle ou d’entamer une retraite progressive.

Selon ce que Le Devoir a appris, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a avisé ses employés qu’elle doit « refuser toutes les nouvelles demandes [de retraite progressive] provenant des champs ou des emplois en pénurie pour l’année 2019-2020 ».

« Depuis quelques années, le manque d’enseignants au Québec est bien présent. Or, ce phénomène s’aggrave d’année en année, ce qui nous oblige à mettre en place des mesures pour atténuer cette pénurie », indique un message interne de la CSDM daté du 10 mai 2019.

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La commission scolaire a refusé 76 des 86 demandes de retraite progressive formulées pour la prochaine année scolaire. Les demandes de réduction de tâche (par exemple, une journée de moins par semaine), les congés à traitement différé ou les congés sans solde sont aussi refusés, faute de remplaçants. Deux commissions scolaires de la région de Québec — de la Capitale et des Premières-Seigneuries — ont aussi décrété la fin des semaines de quatre jours à cause du manque de suppléants.

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