Jean-François Bertholet : La positivité peut-elle devenir… toxique ?


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On valorise généralement la bonne humeur au travail. On célèbre les collègues qui sont toujours souriants et encore plus ceux qui voient le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Parfois, il y a également ces deux affiches sur le mur de la salle de réunion qui nous invitent à « penser positif » et nous informent que « le succès est un choix ». Mais est-ce possible que cette injonction au bonheur dans le cadre du travail soit étouffante, ou contre-productive ?, se questionne le chargé de cours Jean-François Bertholet dans un texte publié par La Presse. Le patron enthousiaste qui fait un discours selon lequel « derrière chaque crise, il y a une occasion » peut parfois laisser les salariés perplexes. Plutôt que d’apaiser, ce genre de discours peut augmenter les inquiétudes, car on se demande si notre patron a une bonne compréhension de la situation. Ce décalage entre le ton et la réalité pourrait s’appeler la positivité toxique. Et cela peut mener à une culture de l’épuisement et du désengagement.