Itinérance : Entre respect et insécurité à l’UQAM


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Entre la gestion de la cohabitation avec la population itinérante et l’insécurité étudiante, l’UQAM jongle pour préserver l’harmonie sur son campus, tout en adoptant une approche respectueuse des populations marginalisées, rapporte le Montréal Campus. Leur travail ne satisfait pas tout le monde. « J’ai dû changer de salle de bain, car il y avait un itinérant qui se droguait », raconte Benjamin Boudreau, étudiant en marketing. Selon lui, le Service de la prévention et de la sécurité (SPS) gère mal la cohabitation avec la population itinérante. « Ils ne font rien. » Depuis le 13 mars, la Société de transport de Montréal (STM) interdit le flânage dans le métro. Cette mesure pourrait engendrer un afflux de personnes en situation d’itinérance entre les murs de l’UQAM, selon Maria Nengeh Mensah, professeure en travail social à l’UQAM. En février dernier, la vice-rectrice associée à la relance du Quartier latin, Priscilla Ananian, a présenté sa « définition élargie » de la cohabitation. À son avis, il faudrait « prendre en considération tous les aspects de la cohabitation, [en] s’intéressant aux personnes en situation d’itinérance, [tout comme] à la perception des intervenants et des personnes qui ne sont pas itinérantes ». Son plan est de « croiser des agents de sécurité avec des travailleurs sociaux et des intervenants psychosociaux », comme la Société de développement social (SDS), et de former les étudiant(e)s sur la question de l’itinérance. 

Déshabiller les personnes en demande d’asile pour habiller les personnes en situation d’itinérance : Un très mauvais calcul.