En pleine crise du logement et de l’itinérance, au moins 36 000 unités d’habitation ne peuvent être construites en raison d’infrastructures d’eau désuètes au Québec, rapporte La Presse. Et si rien n’est fait, la situation empirera d’année en année. « C’est vraiment énorme. Énorme », laisse tomber le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Varennes, Martin Damphousse. Pour donner une idée de l’ampleur de la crise : 36 000 unités d’habitation, c’est pratiquement le nombre de logements qui se construisent en une année dans toute la province. Et « 36 000 portes, c’est la totalité de la ville de Drummondville. C’est toute la ville, instantanément, qu’on ne peut pas construire. C’est gros », illustre l’élu. L’UMQ a donc décidé de creuser la question et a sondé ses membres. Les résultats frappent. Sur 139 municipalités qui ont participé à l’exercice, 43 doivent présentement dire non à des promoteurs parce qu’elles ne peuvent traiter davantage d’eaux usées ou fournir plus d’eau potable.
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