Nouvelles du SPPEUQAM – 8 août 2024 ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
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Entre vous et moi
On revient tranquillement de vacances. Certaines et certains d’entre vous préparent leurs cours de l’automne, d’autres espèrent en obtenir un en affichage complémentaire. L’activité syndicale sera à suivre de près puisque nous allons acquérir le droit de grève en décembre dans le cadre des négociations sur l’encadrement de l’enseignement en ligne, négociations qui sont passablement au point mort, en attente de rencontrer la partie patronale en présence du conciliateur. D’autre part, la nouvelle vice-rectrice à la Vie académique, Johanne Grenier, nous avisait cet été que dans la foulée des annonces récentes du ministère de la Santé et des Services sociaux visant à alléger la charge administrative des médecins et du personnel professionnel du réseau de la santé, le ministère de l’Enseignement supérieur demande aux universités de lever l’exigence des billets médicaux pour justifier une absence de moins de cinq jours d’une personne étudiante. On sent que l’UQAM va nous laisser le fardeau de la gestion de cette nouvelle règle en s’en lavant les mains, si ce n’est qu’elle nous proposera bientôt quelques exemples de déclarations sur l’honneur. Nouvelle date d’examen, nouvelle entente de remise d’un travail, pour une étudiante ou un étudiant qui décide à la dernière minute de ne pas venir au cours en se déclarant malade. Dans une université qui adopte de plus en plus une approche clientéliste et qui ne nous donne pas souvent les moyens de bien faire notre travail, on n’est pas sorti du bois. Richard Bousquet Vice-président à l’info du SPPEUQAM
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Chronique de la négo : Plus ça change et plus c’est pareil? Un bilan de l’avancement de la négociation de l’enseignement en ligne
Avec la rentrée qui approche, votre comité de négo retournera négocier les conditions de travail des personnes chargées de cours en enseignement en ligne avec la direction de l’UQAM. Le trimestre d’automne 2024 sera crucial pour cette négociation. Nous faisons donc un retour sur le chemin parcouru et les principales étapes à venir afin de se préparer à un automne de lutte syndicale pour nos droits et nos conditions de travail. Votre comité de négo, élu en juin 2023, est arrivé bien préparé à la table de négociation en janvier dernier. Après des mois de réflexion et de consultation, nous avons déposé un cahier de demandes à la hauteur des ambitions des membres du SPPEUQAM, lesquels ont adopté ces positions en assemblée générale en novembre 2023. On peut reconsulter nos revendications ici.
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Saviez-vous que… à propos des affichages complémentaires
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L’affichage principal est une épreuve décevante pour les nombreux et nombreuses de chargé.e.s de cours qui n’ont pas obtenu les cours qu’ils et elles espéraient. Toutefois, après l’affichage principal viennent les affichages complémentaires. Malheureusement, plusieurs d’entre nous oublient de vérifier les cours mis en disponibilité pendant les périodes d’affichages complémentaires, d’autant plus que l’affichage ne s’étend que sur deux jours et que l’attribution se fait dans les jours qui suivent. Il importe alors de vérifier les dates des quatre premiers affichages complémentaires, inscrites à l’accueil dans Accent, dans la section « dates importantes » (en haut à gauche). Le premier affichage complémentaire venant de passer, le deuxième sera les 12 et 13 août, le troisième les 19 et 20 août, et le quatrième les 26 et 27 août. Restez à l’affût durant la session, car d’autres affichages complémentaires suivront, lesquels vous seront communiqués par courriel par le syndicat. Amel Aloui, Benoît Coutu et Jean-Baptiste Plouhinec, agente et agents de relations de travail du SPPEUQAM
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Macaron Pac-man : Symbole d'un employeur récalcitrant, ravageant tout sur son passage
Le 29 mai dernier, nous avons reçu la visite de notre nouvelle mascotte issue de notre plan de visibilité sur la négociation sur l’Enseignement en ligne (EEL). Symbolisant l’UQAM engloutissant nos conditions de travail, le Pac-man bleu incarne un employeur qui refuse de reconnaître le caractère distinctif et la surcharge de travail qu’engendre l’EEL. Tel un Pac-man qui avance aveuglément et ravage tout sur son passage, l’UQAM crée des programmes entièrement en ligne, offre plus de 24% de cours en ligne (modalités non-présentiels), et fait fi de la subsidiarité si chère aux enseignantes et enseignants qui souhaite le maintien des cours en présence. Le tout, sans conditions de travail négociées.
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Congrès international d’enseignant·es précaires universitaires à Gatineau : quand le cheap labor est le «modèle d’affaires»
Une centaine de congressistes du Mexique, des États-Unis, du Canada et du Québec, dont une dizaine du SPPEUQAM, participent à Gatineau au XVe Congrès de la Coalition of Contingent Academic Labor (COCAL). Pendant trois jours, du 8 au 10 août, les militantes et les militants réfléchiront aux nombreuses attaques que subissent les personnes chargées de cours universitaires en tant que membres du personnel enseignant précarisé et aux moyens à utiliser pour combattre la précarité et pour développer une mobilisation efficace. Cette dérive, directement liée à la marchandisation du savoir, menace les conditions de travail, la liberté académique, les possibilités de recherches universitaires et les services à la collectivité. Les congressistes de la COCAL proposent d’explorer les différentes atteintes et attaques à la profession enseignante lorsqu’on est en situation d’emploi contractuel.
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Pascale Déry, la ministre vitrine à la bourse vide?
C’est une stratégie que l’on enseigne dans les premiers cours de marketing et de communication: publier une nouvelle un vendredi ou au début des vacances. La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, journaliste et relationniste de profession, a bien assimilé ce principe. Alors que le milieu universitaire terminait les corrections du trimestre hivernal, la ministre dévoilait la nouvelle politique de financement des universités à la mi-juin. Quatre jours plus tard, au déclenchement des vacances dans les cégeps, la politicienne diffusait le rapport du groupe de travail sur les « cours défis », soit les premiers cours de philo et de littérature, pourtant reçu il y a un an. À propos de l’intelligence artificielle, alors que la technologie se propage dans les cellulaires, le silence de la ministre se transforme en courant d’air. Lire le texte d'opinion de Benoît Lacoursière, président de la FNEEQ-CSN.
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Grève nationale de l’hôtellerie le 8 août
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Le lock-out n’entache en rien la détermination des salarié-es du Zoo de Granby
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Amazon sommée de cesser d’entraver les activités syndicales
Dans une décision sans équivoque rendue le 31 juillet, le Tribunal administratif du travail (TAT) exige qu’Amazon cesse de s’ingérer dans les affaires syndicales et ordonne à l’entreprise de n’émettre aucune déclaration, de ne publier aucun message ayant pour but ou pour effet de critiquer, de dénigrer la campagne de syndicalisation ni de questionner l’utilité d’un syndicat. Le juge ordonne à Amazon de retirer et détruire toutes les affiches antisyndicales que l’entreprise utilisait jusqu’à maintenant dans ses installations. Le juge Henrik Ellefsen précise que ces messages « prennent la forme de mises en garde en interpellant les salariés sur des sujets sensibles, clairement de nature à les inquiéter sur les conséquences possibles d’adhérer à un syndicat ».
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Monde social et de l'Éducation
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Le refuge pour sans-abri dans Ahuntsic-Cartierville ne verra pas le jour
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L’utilité politique de la drogue
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Pourquoi se contenter de tourner le fer dans la plaie quand on peut y insérer un marteau-piqueur? La perspective de pouvoir bientôt gouverner le pays ne change pas Pierre Poilievre. Avec le délicat sujet de la drogue, il relaie toutes les peurs, tant celles qui sont justifiées que celles qui s’appuient sur des faits inventés. Ce n’est pas toujours subtil, mais ça fonctionne. Pour le comprendre, un petit détour par la pandémie est utile. Une même injonction revenait à la télé dans les bouches des politiciens, experts et autres commentateurs : il faut «écouter la science». Cela a aggravé l’impression dans une partie de la population que les «élites» – à défaut d’un meilleur mot – croyaient détenir la vérité et dictaient aux autres leur conduite en administrant un remède dont ils laissaient les autres subir le pire des effets secondaires. Un phénomène semblable se passe avec la crise des opioïdes, relate Paul Journet dans La Presse. La Maison Benoît-Labre, un centre pour sans-abri qui sert aussi de site de consommation supervisée à Montréal, en constitue un bon exemple. Il est situé juste à côté d’une école primaire et d’une garderie, avec les problèmes de cohabitation que cela suppose.
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Concurrence : Où en sont les poursuites contre les géants technos ?
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Myriam Jeannette co-dirige un ouvrage sur le patrimoine et le développement local
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