Nouvelles du SPPEUQAM - 7 avril 2022 ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
|
Grève générale illimitée des chargées, chargés de cours à partir du 11 avril
| | |
Nous nous préparons activement à la grève, pour ce lundi 11 avril, pour l’ensemble des chargées, chargés de cours de l’UQAM. Comme il y a une session intensive de négociation les 7, 8, 9 et 10 avril, et qu’une entente est toujours possible, un message officiel par courriel sera envoyé à toutes et tous les membres du SPPEUQAM, au plus tard dimanche soir afin de confirmer, ou non, le début de la grève. Au sujet de la grève, nous avons mis en ligne une Foire aux questions qui répondra à plusieurs de vos interrogations sur nos droits et responsabilités lors d’une grève et aussi ce que prévoit la loi par le Code du travail lors d’un débrayage. Si la grève est déclenchée le 11 avril, plusieurs associations facultaires étudiantes vont nous appuyer par des levées de cours, à tout le moins lors de notre première semaine de débrayage. Nous avons aussi l’appui de syndicats membres comme nous de la FNEEQ. Un grand mouvement de solidarité et de mobilisation nous porte vers de meilleures conditions de travail! Jean Régnier Vice-président à l’information Ont contribué à cette édition : Olivier Aubry, Violaine Gasse, Camille Robert, Astrid Tirel, Nancy Turgeon.
|
|
|
|
Chronique de négo
| | |
Le décevant retour patronal responsable du déclenchement de la grève Le Comité de négociation a été tout aussi indigné du retour patronal en séance de conciliation le 31 mars que vous auriez pu l’être. Ce retour patronal fait suite à la proposition globale déposée par le Syndicat le 28 mars, basée sur les discussions en exploratoire des 10 et 11 mars. Si la proposition syndicale démontrait beaucoup d’efforts pour trouver des solutions pouvant mener à un règlement, on ne peut pas en dire autant de la réponse patronale. D’abord, ce retour n’est que partiel; il ne porte en effet que sur deux des huit thèmes des demandes normatives, sans revenir sur l’aspect monétaire. Seuls les thèmes de la stabilisation des emplois et de la supervision des stages ont fait l’objet d’une réponse patronale, ce qui nous apparait tout simplement méprisant pour les professeures et professeurs enseignants (chargées, chargés de cours).
|
|
|
|
Chronique des relations de travail
| | |
La formation annuelle sur les violences à caractère sexuel Certains membres ont reçu un courriel, la semaine dernière, rappelant l’importance de suivre la formation annuelle sur les violences à caractère sexuel. Tout le personnel enseignant doit obligatoirement visionner cette capsule. Or, l’UQAM a également des obligations : elle doit rémunérer les professeures et professeurs enseignants (pour le moment appelés chargées, chargés de cours) pour cette formation, ce qu’elle refuse de faire depuis maintenant trois ans, et ce qui fait l’objet d’un arbitrage en cours.
|
|
|
|
Humeur exécutive
| | |
Qu’en sera-t-il demain? J’aurais pu vous dire, En tant qu’économiste, Que la pandémie a accéléré La révolution numérique Nous conduisant soudain À plus de dématérialisation Nous offrant la possibilité D’une plus grande productivité
|
|
|
|
La FNEEQ et la liberté académique
| | |
La ministre de l’Enseignement supérieur Danielle McCann a déposé hier, le 6 avril, le projet de loi 32 qui encadre la liberté académique dans les universités, suite aux recommandations de la Commission Cloutier. On peut lire à ce sujet l’article d’Hugo Pilon Larose, paru dans La Presse du même 6 avril. Mais, il ne fait pas oublier que travailler pour l’établissement de la liberté académique, c’est aussi lutter contre la précarité d’emploi. Comme le souligne Christine Gauthier, vice-présidente, regroupement université de la FNEEQ, « Compte tenu de leur statut contractuel, session après session, plusieurs des chargées et chargés de cours que nous représentons avouent s’autocensurer afin d’éviter les controverses ». En ce sens, le projet de loi 32 ne change rien à « l’éléphant dans la pièce » la précarité d’emploi, principale entrave à la liberté académique.
|
|
|
|
Le Front commun des 355 000
| | |
La Confédération des syndicats nationaux, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec et la Centrale des syndicats du Québec ont convié la presse dimanche matin à la présentation de ce qu’ils appellent « la plus grande alliance possible ». Un « front commun » de 355 000 employés syndiqués attendra donc le gouvernement lors des prochaines négociations dans le secteur public. À ce sujet, on peut lire le communiqué de la CSN par un simple clic et l’article du Devoir de Jean-Louis Bordeleau paru le 4 avril.
|
|
|
|
Monde social et de l'éducation
|
|
|
Le rôle central de l'éducation dans la vie démocratique
| | |
Sans doute que quelques membres du SPPEUQAM ont enseigné à Aurélie Lanctôt alors qu’elle étudiait à l’UQAM en journalisme. C’est dire qu’elle a reçu un enseignement de qualité et qu’elle sait bien s’en servir! Quoiqu’il en soit, c’est un réel plaisir de la lire régulièrement. Dans une chronique parue dans Le Devoir du 25 mars, elle revenait sur les récentes manifestations étudiantes. Elle écrivait ainsi : « Si l’on remet aujourd’hui la gratuité scolaire sur la table, ce n’est pas uniquement un clin d’œil aux mobilisations d’il y a dix ans. Cette idée s’inscrit dans une vision plus large de valorisation de l’éducation et de lutte contre la précarité; précisément le genre de vision qui nous fait cruellement défaut à l’heure de l’inflation, de la crise du logement, du délabrement des services publics et, bien sûr, de la catastrophe climatique qui point à l’horizon. »
|
|
|
|
On prend place à l'Assemblée nationale
| | |
Hugo Pilon-Larose nous apprend dans La Presse du 5 avril que « l’organisme Ma place au travail, qui milite pour que Québec accorde une aide financière temporaire aux familles qui ne trouvent pas une place en garderie pour leur enfant, annonce que des parents assisteront tous les jeudis à la période de questions au Salon bleu pour être vus du gouvernement, qui refuse à ce jour leur demande. »
|
|
|
|
Julien Tourreille et la guerre en Ukraine
| | |
Au sujet de l’élection présidentielle française dont la campagne de premier tour a actuellement lieu, Julien Tourreille, chercheur à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’UQAM est d’avis, au sujet de la guerre en Ukraine, que « Ça chamboule de façon très, très significative la campagne parce que ça la place finalement au second rang. L’actualité est consacrée essentiellement à cette guerre en Ukraine ». Pour prendre contact avec les analyses de notre collègue, on peut accéder à un reportage de Noovo par ici et faire un tour de ce côté. Notre collègue Julien Tourreille est chargé de cours (professeur enseignant) au département de science politique de l’UQAM.
|
|
|
|
Marie-Charlotte Franco
| | |
Notre collègue enseignante en Histoire de l’art, Marie-Charlotte Franco, accumule les honneurs. Après avoir remporté l’automne dernier le prix de la meilleure thèse de doctorat en études canadiennes décerné par le Réseau d’études canadiennes – Canadian Studies Network (ce qui n’est pas rien!), elle remporte le Prix Brian Long pour la meilleure thèse en études canadiennes, décerné par le Conseil international d’études canadiennes (CIEC). Ce qui n’est pas rien à nouveau, mais vraiment pas rien! Sincères bravos, madame Franco! Pour plus de détails, on clique ici.
|
|
|
|