Nouvelles du SPPEUQAM – 4 décembre 2024 ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
Nouvelles du SPPEUQAM – 4 décembre 2024
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Entre vous et moi

Extrait du texte Des salles de cours à la fine pointe de la technologie sur Actualités UQAM : Au cours des derniers mois, le Service de l’audiovisuel (SAV) a procédé au rehaussement technologique de 12 salles de classe. But de l’opération? Faciliter l’enseignement comodal. Sur ces 12 salles, 4 sont totalement équipées pour l’interactivité entre la classe et les étudiantes et étudiants à distance, et 8 pour permettre la captation des cours. «Les besoins technopédagogiques évoluent sans cesse et il devenait nécessaire de trouver une solution adaptative pour augmenter la flexibilité de nos installations», observe Dominic Besner, directeur des opérations des Services de soutien technique audiovisuel et multimédia au SAV. Je me disais aussi que ça ne se pouvait pas que l'UQAM n'ait pas de vision de son développement de l'enseignement en ligne. Je viens de comprendre que ceux qui possèdent cette vision, comme M. Besner, ne sont pas à la table de négociation. Ça prendrait peut-être de nouveaux joueurs pour faire débloquer «la game dans la game» comme dirait Martin Saint-Louis, maintenant que la partie syndicale a un mandat de grève en poche. Durant ce temps, le recteur nous écrivait ce matin : «À l’heure où j’écris ces lignes, il neige sur Montréal. L’ouest de la ville, que j’aperçois habituellement de mon bureau, s’est effacé derrière un rideau de neige.» On dirait presque du Émile Nelligan. À défaut de régler notre conflit, il a un talent poétique notre recteur.

Bonne lecture,

Richard Bousquet
Vice-président à l'info du SPPEUQAM

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À l'agenda

9 et 12 décembre : Actions de tractage, à 12 h 30, dans l’agora du pavillon Judith-Jasmin
10 décembre : Présentation du Plan stratégique 2024-2029 de l’Université, 12 h 45, DS-R510
11 décembre : Vernissage d'Un jardin la nuit de Caroline Hayeur, 17 h 30, à la Cinémathèque québécoise
13 décembre : Célébration noëllesque du SPPEUQAM
Jusqu'au 8 décembre : Pluriels et unis : Nous sommes Coop Établi, au Centre de design

Agenda militant avec la collaboration du CCMM-CSN :
5 décembre : Discussion sur la réalité et la lutte des femmes, 18 h, 1710 rue Beaudry
6 décembre : Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes
19 décembre : Party des Fêtes de la Saison de luttes, 19 h, Bain Mathieu
16 et 17 janvier 2025 : Colloque pour bâtir des ponts pour l’inclusion

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SPPEUQAM

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Les membres du SPPEUQAM se dotent d’un mandat de grève à 86 %

Les membres du SPPEUQAM se dotent d’un mandat de grève à 86 %

Une centaine de membres du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM, réunis en assemblée générale lundi après-midi, ont adopté à 86 % une proposition mandatant leur comité exécutif pour déclencher des séquences de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, et ce, en tenant compte de la conjoncture de la négociation. Le syndicat dont les membres donnent près de 60 % des cours peut déclencher la grève à compter du 22 décembre. Le comité de négociation a expliqué aux membres que les pourparlers stagnent sur les principales revendications en rapport avec les conditions d’enseignement en ligne, soit la reconnaissance et la rémunération du travail additionnel qu’exige l’adaptation des cours en ligne; l’établissement de balises au développement des cours en ligne pour qu’il ne se fasse pas au détriment des cours en présence et l’assurance que les groupes-cours demeurent à taille humaine. La direction souhaite plutôt pérenniser les pouvoirs qu’elle s’est arrogé durant la pandémie alors que les personnes chargées de cours étaient contraintes d’enseigner en non-présentiel, en refusant maintenant d’en négocier les conditions de travail.

Les deux parties vont se rencontrer à trois reprises d’ici le moment où le syndicat va acquérir le droit de grève. « Avec un vote à 86 %, les membres ont envoyé un message fort et nous espérons que la partie patronale va le comprendre et va arriver à la table de négociation avec de nouvelles avancées pour dénouer l’impasse », a affirmé le président du syndicat, Olivier Aubry.

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Trois activités de mobilisation : les 9, 10 et 12 décembre

Trois activités de mobilisation : les 9, 10 et 12 décembre

Le Comité mobilisation-intégration tiendra deux actions de tractage les lundi 9 décembre et jeudi 12 décembre, à 12 h 30, dans l’agora du pavillon Judith-Jasmin. Joignez-vous à nous pour diffuser la nouvelle de l’obtention de notre mandat de grève. Dans un second temps, vous avez reçu par courriel une invitation de la part du recteur à la présentation des grandes orientations du Plan stratégique 2024-2029 de l’Université le mardi 10 décembre, à 12 h 45, au local DS- R510 (Pavillon J.-A.-DeSève). Nous vous encourageons à rejoindre une délégation du SPPEUQAM à ces événements en portant votre tee-shirt remis à l’assemblée générale. N’hésitez pas à venir vous en procurer un au local syndical si vous n’en n’avez pas. Rendons-nous visibles !

Les membres du Comité mobilisation-intégration : Laurence Castonguay-Emery, Marie-Claude Garneau et Simon Leclerc

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Chronique de la négo : Pendant ce temps, à la table de la négo, un vote de grève plus tard

Chronique de la négo : Pendant ce temps, à la table de la négo, un vote de grève plus tard

Voici un bref compte-rendu de la 16e séance de négociation, toujours en présence du conciliateur. Que des déceptions pour l’instant, mais notre détermination ne faiblira pas. À cette séance, nous attendions un retour patronal sur les dernières offres syndicales de compromis sur les thèmes de la formation, de la représentation et des protections, soumises lors de la séance du 20 novembre. Vous savez que nous pensions être près d’un règlement sur ces enjeux plus mineurs, mais néanmoins importants pour les membres. Quelle n’a pas été notre surprise de constater que l’employeur n’a fait quasiment aucun mouvement par rapport à sa position du 14 novembre sur ces sujets! La seule ouverture du dépôt patronal n’aura été que partielle, c’est-à-dire de nous offrir un plus grand accès aux données d’un rapport qui permettrait au syndicat de s’assurer du respect de la clause de la limitation de la taille des groupes-cours en ligne… gain de la dernière négo que l’employeur persiste à vouloir nous retirer.

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Monde syndical

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La CSN, la FNEEQ et le CCMM appuient les membres du SPPEUQAM

La CSN, la FNEEQ et le CCMM appuient les membres du SPPEUQAM

L’ensemble des syndicats membres de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), réunis la semaine dernière en conseil fédéral, a donné son appui aux chargé-es de cours de l’UQAM. « Ils peuvent compter sur leurs collègues de tous les collèges, cégeps et universités du Québec », a soutenu le président de la FNEEQ–CSN, Benoit Lacoursière, présent à l’assemblée générale. « Les membres du syndicat ont bien raison de se doter de ce mandat de grève. Les revendications qu’elles et ils portent sont déterminantes pour l’avenir. Nous sommes solidaires de leur lutte à 100% », ajoute Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN). « Le SPPEUQAM–CSN négocie sur un enjeu unique qui touche l’ensemble de la profession d’enseignantes, d’enseignants et de professeur-es. La CSN estime que les demandes du syndicat sont justes et raisonnables. Ce n’est pas parce qu’une activité se passe en ligne que les règles normales et des conditions de travail adéquates devraient cesser de s’appliquer », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN. 

• Vidéo expliquant les points d'achoppement de la négo produite lors du conseil fédéral de la FNEEQ.
• Le Devoir : Le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM vote des jours de grève.

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Liberté académique au cégep : bien, mais peut faire mieux

Liberté académique au cégep : bien, mais peut faire mieux

L’actualité récente ramène à l’avant-plan une question centrale qui tient à cœur au personnel enseignant des cégeps : la liberté académique. Dans un contexte où les sociétés occidentales se polarisent et où la population étudiante exprime parfois du mécontentement à l’égard du contenu des cours – ce phénomène n’est pas nouveau –, cet enjeu demeure crucial, affirme Benoit Lacoursière, président de la FNEEQ. Notre fédération, qui représente 85 % des profs de cégep dans 45 syndicats, rappelle que des avancées ont été réalisées en cette matière à la suite de la négociation de la convention collective 2020-2023 dans les collèges publics. En effet, à l’arraché, les enseignant∙es ont réussi à négocier une annexe à leur convention qui renforce leur liberté académique et offre certaines protections. Rappelons que ce texte protège le corps professoral du réseau collégial public notamment contre les limites qu’on voudrait imposer aux contenus abordés dans ses cours ou à ses choix pédagogiques. Ainsi, comprenons-nous bien : aucun de ses membres ne devrait être censuré ou ne devrait se censurer pour éviter de froisser qui que ce soit. Faisons confiance aux personnes expertes de l’enseignement pour bien transmettre les savoirs. En outre, ce rempart s’avère beaucoup moins solide en ce qui concerne d’autres aspects de cette liberté académique, tels l’autonomie professionnelle collective et le fonctionnement en collégialité des établissements. Le texte de la FNEEQ a été publiée dans Le Journal de Montréal.

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Soutien en classe : Lentement mais sûrement

Soutien en classe : Lentement mais sûrement

Depuis septembre, des milliers d’éducatrices en milieu scolaire font du soutien en classe dans les écoles primaires publiques du Québec. Regard sur cette nouvelle tâche qui se précise avec le temps. Le soutien en classe n’est pas un nouveau titre d’emploi. Les éducatrices en milieu scolaire et en service de garde qui ont signifié leur intérêt se sont vu offrir des heures en fonction de leur ancienneté. Rebecca a déjà été éducatrice en service de garde ; grâce au cumul des deux tâches et à la surveillance lors des récréations, son horaire est passé de 26 à 35 heures par semaine. Que ce soit en classe ou au service de garde, les éducatrices touchent le même salaire. « L’implantation du programme d’aide à la classe est inégale », souligne Annie Charland, présidente du secteur du soutien scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Dans une école, la direction a accroché une feuille dans la salle des profs pour qu’ils y écrivent les tâches à confier aux éducatrices. A contrario, certaines directions ont conçu une formation sur la question. « Le programme fonctionne bien quand les directions prennent le temps de réfléchir et de consulter. »

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Quand protégerons-nous vraiment les travailleuses et les travailleurs québécois ?

Quand protégerons-nous vraiment les travailleuses et les travailleurs québécois ?

Le gouvernement de la CAQ a fait adopter une importante réforme en santé et sécurité du travail en 2021. Cette réforme prévoyait un délai ferme se terminant le 6 octobre 2024 afin que la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) adopte un règlement sur les mécanismes de prévention et de participation pour mieux protéger les travailleuses et les travailleurs et améliorer le bilan lésionnel. Rappelons que ce bilan est loin de s’améliorer, d’où la nécessité de ces mécanismes. Également au cœur des travaux, des changements à la gouvernance de la CNESST dans l’objectif de répondre aux critiques soulevées à plusieurs reprises par le Vérificateur général du Québec. Celui-ci révélait que la CNESST ne joue pas son rôle d’agent de changement dans l’actualisation du régime de santé, ce qui impose un retard en matière de prévention des risques et des dangers dans les milieux de travail au Québec. Or, depuis plus de deux mois, à notre grande surprise vu le consensus obtenu, nous attendons que le Conseil des ministres entérine ce règlement.

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Que vaut la vie des femmes?

Que vaut la vie des femmes?

La violence conjugale continue de faire des ravages au Québec. Alors que l’année 2024 n’a pas encore touché à sa fin, ce sont déjà 20 femmes qui ont perdu la vie aux mains de leurs conjoints ou ex-conjoints, comparativement à 15 en 2023. Ce bilan alarmant est une sirène qui sonne pour la mise en place d’actions concrètes et efficaces, notamment pour protéger les victimes de la précarité salariale. Leur octroyer jusqu’à 10 jours d’absence rémunérés constituerait un geste fort en ce sens, mais le gouvernement du Québec trouve encore des excuses pour maintenir le statu quo. Malgré les revendications de plusieurs acteurs sociaux et syndicaux appuyés des partis d’opposition, la Loi sur les normes du travail au Québec n’accorde que deux jours de congé payé aux travailleurs pour différents motifs (maladie et responsabilité familiale), ce qui n’en laisse pas réellement pour une victime de violence conjugale. C’est à l’évidence insuffisant pour offrir aux victimes (et à leurs enfants!) le temps requis pour aller chercher l’aide nécessaire, écrit un collectif de signataires syndicaux dans les pages du Journal de Montréal.

• 6 décembre 1989 : 35 ans après la tragédie, le combat doit continuer.

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Accouchement sans frais pour toutes : les sages-femmes demandent au gouvernement de finir le travail

Accouchement sans frais pour toutes : les sages-femmes demandent au gouvernement de finir le travail

Le gouvernement du Québec doit cesser de limiter l’accès aux soins périnataux aux personnes migrantes enceintes qui résident pourtant au Québec, mais qui ont un statut migratoire qui ne donne pas accès à l’assurance maladie. « Après avoir accepté que tous les enfants puissent aller à l’école et être soignés sans frais au Québec, peu importe le statut migratoire de leurs parents, il est grand temps d’assurer une couverture publique des soins d’accouchement pour l’ensemble des personnes enceintes vivant au Québec », affirme Amaili Jetté, présidente du Regroupement Les sages-femmes du Québec (RSFQ). Cette dernière appuie donc la pétition déposée aujourd’hui par le PLQ à cet égard, tout comme le Collège des médecins, Médecins du monde, la CSN et plusieurs autres. Voir la pétition ici : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-11035/index.html

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Fusion des accréditations annulée en santé et services sociaux : Une bonne nouvelle pour le réseau et son personnel

Fusion des accréditations annulée en santé et services sociaux : Une bonne nouvelle pour le réseau et son personnel

La CSN se réjouit de l’annonce de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, indiquant que le gouvernement renonce à la fusion des accréditations dans le réseau de la santé et des services sociaux et qu’il reverra la Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans le secteur public et parapublic (loi 37). « Il s’agit d’une excellente nouvelle d’abord pour les travailleuses et les travailleurs du réseau et pour le mouvement syndical en général », note d’entrée de jeu la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Alors que Santé Québec vient centraliser l’ensemble du réseau sur le plan administratif, les structures syndicales existantes, elles, demeureront intactes. « L’arrivée de l’employeur unique, jumelée à d’importantes compressions budgétaires, n’augure rien de bon. La fusion des accréditations qui était prévue dans le projet de loi no 15 aurait créé encore plus d’instabilité dans un réseau déjà fragilisé. Pour une fois, le gouvernement a résisté à la volonté d’aller vers davantage de centralisation et nous nous en réjouissons. »

• Sonia LeBel annonce une réforme des négociations des conventions collectives.
• Réaction de la FTQ au projet de réforme du régime de négociation dans le secteur public.
• CSQ : Pas de fusions d’accréditations syndicales en santé : « C’était la décision sensée ».
• Le SCFP salue l’intention de la présidente du Conseil du trésor.

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Santé Québec : un chaos annoncé

Santé Québec : un chaos annoncé

À quelques jours du 1er décembre, date à laquelle Santé Québec deviendra l’employeur unique des salarié-es du réseau public de la santé et des services sociaux, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) constate que la naissance de l’agence de gestion s’accompagne d’un nuage d’incertitude, d’improvisation… et de coupes budgétaires imposées par le gouvernement. De plus, le tout se déroule alors que le gouvernement impose une cure d’austérité aux soins de santé et aux services sociaux. Sans aucune transparence, des objectifs de coupes totalisant au moins 1,5 milliard $ ont déjà été identifiés. Comme les autres réformes hyper centralisatrices imposées ces 20 dernières années, celle-ci s’accompagne d’une ronde de compressions budgétaires, avec pour conséquence assurée un secteur public encore plus mal en point. Par le fait même, le privé poursuivra son essor pour occuper l’espace laissé vacant par le secteur public. Centralisation, privatisation, austérité… voilà les ingrédients d’un vieux remède maintes fois servi au réseau public et n’ayant jamais amélioré son état !

Autres nouvelles dans le domaine de la santé :
• Billet de la présidente de la CSN : Le vrai changement demande du courage politique.
• 5 ans au public : Réaction de la CSN.
• Réaction de la FTQ au projet de loi obligeant les futurs médecins à pratiquer au public.
• Dubé laisse entendre qu’il pourrait aller plus loin pour freiner l’exode en santé vers le privé.
• Coupes en santé : 11 000 médecins invités à documenter les impacts sur leurs patients.
• L’APTS manifeste devant les bureaux de Santé Québec pour décrier la nouvelle agence.
• Avec Santé Québec, vos soins sont mis à mal, dit la CSQ.
• Rivière-du-Loup : pour des services publics vraiment publics.
• Encadrement aux infirmières : Des suppressions de postes dénoncées.
• Québec élargit l’offre de chirurgies pouvant se faire au privé sans frais.

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CSN-Construction : Cent ans d’histoire en 215 pages

CSN-Construction : Cent ans d’histoire en 215 pages

À l’occasion du Conseil confédéral de la CSN, la CSN-Construction souligne son centenaire en publiant un ouvrage historique relatant plusieurs moments marquants de l’histoire du syndicalisme dans la construction au Québec. Le livre nous fait revivre l’histoire de celles et ceux qui construisent le Québec depuis plus d’un siècle. C’est en 1924 que des syndicats de métiers régionaux se regroupent pour former la Fédération catholique des métiers du bâtiment. Leur principal objectif à l’époque est de se donner un syndicat dont ils contrôleront complètement la destinée contrairement aux règles en vigueur dans les unions provenant des États-Unis également présentes sur les chantiers. Rapidement, ils obtiennent de premiers gains tels qu’une assurance maladie et une compensation financière dès le premier jour d’un accident de travail. C’est le vice-président de la CSN-Construction, Félix Ferland, qui a piloté ce projet de livre avec l’appui d’un conseiller syndical de la CSN aujourd’hui retraité, Louis-Serge Houle.

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La FTQ publie Le monde ouvrier, hiver 2025

La FTQ publie Le monde ouvrier, hiver 2025

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) publie son numéro 149, hiver 2025, du journal Le monde ouvrier. Au sommaire : • Enfin, un premier pas vers un régime public et universel d'assurance médicaments! • Rencontre avec le ministre Jean-François Roberge • Improvisation dans la planification de l'immigration • Fin d'un long lockout chez Vidéotron Gatineau • Négociation des conventions collectives 2025, c'est parti! • Avancées technologiques en construction • Fin de conflits aux Métallos • Pas de compromis sur l'avenir de nos enfants • Ports : Ottawa impose un arbitrage exécutoire • Poursuite de la grève au Comfort Inn de Baie-Comeau • Pour une transition juste et équitable • Enjeux féministes des prochaines élections fédérales • Mobilisation inspirante à la FTQ • Grand dossier sur les élections fédérales.

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Traverses Québec-Lévis et Matane-Baie-Comeau : Envoi d’avis de grève au ministère du Travail

Traverses Québec-Lévis et Matane-Baie-Comeau : Envoi d’avis de grève au ministère du Travail

Le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec–Lévis (CSN), le Syndicat des employés de la Traverse de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) et le Syndicat des employées et employés de la STQ de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) ont envoyé vendredi leurs avis de grève au ministère du Travail afin de déclencher deux jours de grève, les 12 et 13 décembre prochains. Sans convention collective depuis le 1er avril 2023, les négociations des trois syndicats piétinent depuis trop longtemps. En mai 2024, les trois syndicats ont adopté une banque illimitée de jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

Autres textes dans le monde syndical :
• Renaud-Bray : grève générale dès vendredi si rien ne bouge.
• Drame inacceptable à l’établissement de détention de Sorel-Tracy : des actions immédiates exigées.
• Action de mobilisation devant l’usine Cascades de Cabano.
• Manifestation chez Sonaca à Mirabel.
• Postes Canada : Les négociations avec le syndicat toujours suspendues.
• CSQ : Solidarité avec les travailleuses et travailleurs de Postes Canada.
• Entrelacs : La nouvelle convention protège le pouvoir d'achat des personnes employés.
• Nouvelle convention collective pour les employés municipaux de Victoriaville.
• Verchères : une première convention collective SCFP.
• Nouvelle convention collective pour les cols blancs de Montréal-Est.
• Nouvelle convention conclue à Harrington avant même l'échéance de la précédente.

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Monde social et de l'Éducation

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Projet de loi 74 sur les étudiants étrangers : Québec tourne le dos à la science

Projet de loi 74 sur les étudiants étrangers : Québec tourne le dos à la science

Les étudiantes et étudiants de l’international constituent un maillon essentiel dans la recherche et la progression de la science au Québec. Le milieu de l’enseignement supérieur est au cœur de la poursuite de l’innovation au Québec, et les personnes étudiantes y jouent un rôle fondamental. Dès le premier cycle, ces membres de la communauté étudiante poursuivent leurs apprentissages et entrent en contact avec l’univers de la recherche. Elles prennent goût à ce monde fascinant dès leurs premières années. Notre relève en recherche prend racine au premier cycle, avec des membres déjà intégrés au fil de nos saisons québécoises. L’apport de cette communauté se reflète encore davantage aux cycles supérieurs, où pas moins de la moitié des étudiants et étudiantes proviennent de l’international. Ces personnes apportent un souffle essentiel à nos colloques et congrès scientifiques d’envergure mondiale. Elles animent, au quotidien, nos laboratoires, nos centres et nos instituts de recherche. Le texte signé par plus de 70 professeurs et chercheurs universitaires est publié dans La Presse.

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Le commissaire à la langue française critique Québec pour les fermetures de classes en francisation

Le commissaire à la langue française critique Québec pour les fermetures de classes en francisation

Le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil, inflige un camouflet au gouvernement Legault pour son incapacité à offrir des cours de francisation aux élèves affectés par des fermetures de classe cet automne. « Préoccupé », il surveillera dans les prochains mois les moyens pris pour remédier à la situation. Dans une déclaration transmise aux médias dans la foulée d’une demande d’enquête logée par le Parti libéral du Québec le mois dernier, M. Dubreuil a déploré mercredi les nombreuses « ruptures de service » constatées dans les centres de services scolaires (CSS) depuis la rentrée. « La plupart des CSS ont été touchés par des fermetures de classes, ce qui a empêché des milliers d’élèves de terminer leurs cours de français ou de poursuivre leur formation », a-t-il observé. « Il y a comme des conséquences personnelles, à mon sens, sur ceux qui étaient déjà dans le système », a-t-il ajouté en entrevue avec Le Devoir.

• Francisation : 10 millions $ de plus pour les centres de services scolaires.

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Hydro-Québec sur le site de la Grande Bibliothèque, c’est non

Hydro-Québec sur le site de la Grande Bibliothèque, c’est non

Nous en sommes aux derniers jours de l’année 2024. Sans information, sans débat ni raisonnement connus, le Conseil des ministres du gouvernement du Québec s’apprête à adopter, portes closes, un décret qui autorisera la plus importante institution culturelle d’ici à vendre à la société Hydro-Québec un terrain dont la cession bloquera la croissance de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Sur ce terrain, Hydro-Québec installera un énorme poste de transformation électrique de 315 000 volts, un édifice industriel massif, élevé, dangereux, dont la présence sera le symbole d’une démission collective. La renaissance du Quartier latin deviendra un fantasme. Et la réputation du Québec, comme celle de Montréal, seuls endroits de nos mondes internationaux de référence à s’infliger une plaie pareille en leur centre, affichera une médiocrité. Une lettre ouverte de Lise Bissonnette, Gérard Beaudet, Phyllis Lambert, Yves Gingras, Christine St-Pierre, Carol Couture et Michel Marc Bouchard, publiée dans Le Devoir.

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Les coupes dans les bibliothèques collégiales ébranlent la chaîne du livre

Les coupes dans les bibliothèques collégiales ébranlent la chaîne du livre

De nombreux cégeps ont dû suspendre les achats de livres et de documents pour leur bibliothèque dans les derniers mois. La raison ? L’imposition par Québec de seuils d’investissement surprises, que les cégeps ne peuvent pas dépasser. Les professeurs et les étudiants écopent, mais aussi toute la chaîne du livre. Deuxième texte d’une série de trois du Devoir. Les librairies indépendantes comptent parmi les nombreuses victimes collatérales de restrictions budgétaires majeures imposées par Québec l’été dernier aux cégeps. Ces derniers ont alors dû réduire considérablement plusieurs de leurs dépenses, y compris dans leur bibliothèque (premier texte).

• Au cégep, faire naître l’amour du livre au temps des écrans (troisième texte).

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Les anciens locaux de l’ONF à la rescousse du Cégep de Saint-Laurent

Les anciens locaux de l’ONF à la rescousse du Cégep de Saint-Laurent

De nombreux étudiants du Cégep de Saint-Laurent suivront leurs cours dès la session d’hiver dans les locaux de l’ancien siège social de l’Office national du film (ONF) afin de faciliter la tenue de travaux d’envergure dans l’établissement collégial, qui accuse un important déficit d’entretien. À la fin du mois d’août, Le Devoir révélait que le Cégep de Saint-Laurent envisageait sérieusement de conclure une entente avec la Société immobilière du Canada afin de pouvoir aménager une partie de ses locaux de classe dans l’ancien siège social de l’Office national du film (ONF) pendant plusieurs années, le temps de mener à terme d’importants travaux dans ses immeubles vieillissants. C’est maintenant chose faite, a confirmé l’établissement collégial dans une publication émise sur son site Web, mercredi.

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Québec demande une enquête sur deux cégeps en lien avec la sécurité des étudiants

Québec demande une enquête sur deux cégeps en lien avec la sécurité des étudiants

Deux cégeps anglophones feront l’objet d’une enquête en lien avec la montée des tensions sur les campus dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza. « Plusieurs signalements » auraient été reçus de la part d’étudiants éprouvant un malaise ou un sentiment d’insécurité, selon la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry. L’enquête visera à évaluer si les cégeps Dawson et Vanier « ont pris toutes les mesures à leur disposition pour garantir la sécurité physique et psychologique des étudiants ». Affirmant n’avoir reçu « aucune plainte à l’interne qui justifierait une telle démarche », le cégep Vanier s’est dit « surpris » mardi par cette annonce, rapporte La Presse. Le cégep Dawson a affirmé mardi n’avoir reçu « aucun renseignement sur cette enquête gouvernementale ». Selon le syndicat des professeurs du Collège Dawson, les exemples énoncés par la ministre seraient « inexacts ».

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Jeux de hasard pour enfants, jeux dangereux pour tous

Jeux de hasard pour enfants, jeux dangereux pour tous

Aussi bien ouvrir les portes du casino aux mineurs… non ? Alors pourquoi l’État laisse-t-il les créateurs de jeux vidéo mobiles intégrer des mécanismes de loterie et des jeux d’argent à peine déguisés dans les produits qu’ils destinent aux enfants de moins de 13 ans ? C’est la question que pose, avec beaucoup plus de détails, la directrice de la Chaire de recherche du Canada en jeu, technologie et société et professeure à l’UQAM Maude Bonenfant. « On leur met un casque à vélo, on les attache à double tour en voiture, mais on laisse nos enfants libres de jouer à des jeux vidéo qui les manipulent et les exposent à des jeux de hasard qui, à terme, les mettent à risque de développer une dépendance aux jeux d’argent », résume-t-elle en entrevue avec La Presse.

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Revenu viable en Estrie : Le poids financier du manque de places en service de garde

Revenu viable en Estrie : Le poids financier du manque de places en service de garde

L’Estrie est la quatrième région du Québec où le revenu viable est calculé pour l’ensemble de ses MRC. Une région semi-urbaine où l’agriculture et l’industrie manufacturière prennent une large place en comparaison avec le reste du Québec. Alors que les cas de la Gaspésie et de la Côte-Nord ont permis de démontrer le coût réel d’une vie hors de la pauvreté dans des régions éloignées et que celui de la Montérégie a offert un portrait de ce qu’il en coûte dans des villes à proximité de Montréal, l’analyse effectuée dans cette publication enrichit notre compréhension de la diversité des réalités économiques des ménages du Québec. Une publication de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques.

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Crise de l’itinérance : vent d'inquiétude en région

Crise de l’itinérance : vent d'inquiétude en région

L’hiver s’annonce rude en matière d’itinérance, et pas seulement à Montréal. Dans de nombreuses villes de la province, les organismes d’accueil déplorent un manque de financement. Les élus, eux, parlent carrément d’une crise sans précédent. Un dossier de Fannie Arcand. La Presse s’est entretenue avec les maires de villes de différentes régions du Québec, qui qualifient de « jamais-vu » la crise de l’itinérance qui frappe leur territoire. Le sort des sans-abri relevant d’abord du gouvernement provincial, plusieurs d’entre eux sentent qu’ils sont trop peu outillés pour combattre ce fléau.

Autres textes sur l'itinérance et le logement :
• Crise de l’itinérance: la mairesse Valérie Plante plaide pour un plan national.
• Québec estime être en train de « renverser la tendance ».
• Démantèlement de campements sur fond de dissensions entre Québec et Montréal.
• Campement Notre-Dame : Un incendie force l’intervention des pompiers.
• 500 logements pour itinérants : Où sont les services ?, demande Québec solidaire.

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«L’avenir de la planète» est en jeu, estime le Vanuatu devant la CIJ

«L’avenir de la planète» est en jeu, estime le Vanuatu devant la CIJ

L’avenir de la planète est en jeu, a affirmé lundi un représentant du Vanuatu devant la plus haute juridiction de l’ONU, ouvrant un processus historique qui vise à établir un cadre juridique sur la manière dont les pays devraient lutter contre le changement climatique, rapporte l'Agence France-Presse. Plus de 100 pays et organisations présenteront des observations sur le sujet, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye. « L’issue de ces procédures aura des répercussions sur plusieurs générations, déterminant le sort de nations comme la mienne et l’avenir de notre planète », a déclaré Ralph Regenvanu, envoyé spécial pour le changement climatique au Vanuatu. « Il s’agit peut-être de l’affaire la plus importante de l’histoire de l’humanité », a-t-il ajouté.

Autres textes en environnement :
• Les sécheresses coûtent près de 445 milliards par an au monde, alerte l’ONU.
• Les ouragans et inondations font grimper la facture des assureurs en 2024.
• Plastique : Omniprésent et en constante augmentation.
• Prévisions d'Environnement Canada : Un hiver chaud, presque partout au pays.
• Des projets d’aires protégées menacés par l’exploitation des «ressources» avant même d’être analysés
• Lion Électrique en difficulté : La ministre Fréchette blâme la lenteur d’Ottawa.
• Le boulet américain de Lion Électrique.
• Quelle quantité d’énergie est nécessaire pour recycler?
• Pas de cadeaux pour les producteurs de sapins.

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Membres en action

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Jean-François Payette co-publie Le Québec et l’usure philosophique des nations et des hommes

Jean-François Payette co-publie Le Québec et l’usure philosophique des nations et des hommes

S’inscrivant dans la lignée de penseurs comme Maurice Séguin, Hubert Aquin et Pierre Vadeboncoeur, les deux auteurs de cet ouvrage, dont fait partie le chargé de cours en Stratégie, responsabilité sociale et environnementale Jean-François Payette, tentent d'expliquer pourquoi selon eux le Québec connaît une condition d’inachèvement, une forme de paralysie morale dans la capacité d’agir tenant à son statut politique. Un statut qui l’empêche de se réaliser comme nation, comme un sujet politique collectif libre et responsable de ses choix. Le livre est édité aux Presses de l'Université Laval.

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Quatre chargées de cours partagent la danse

Quatre chargées de cours partagent la danse

Face à leurs parcours riches de questionnements, Johanna Bienaise et Manon Levac ont souhaité, au cours des dernières années, mieux saisir les enjeux de leur engagement dans la formation en danse. Cet ouvrage collectif Partager la danse, dont font partie les chargées de cours Emmanuelle Bourassa-Beaudoin, Erin Flynn, Sara Hanley et Anne Thériault, est le fruit de plusieurs travaux de recherche, qui entrent ici en dialogue, offrant des réflexions fécondes pour les artistes de la danse (interprètes, enseignants, enseignantes, chorégraphes) et les aspirants danseurs et danseuses. Il est édité aux Presses de l'Université Laval.

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Nos jeunes souffrent d’un excès de soutien, selon Pascale Bourgeois

Nos jeunes souffrent d’un excès de soutien, selon Pascale Bourgeois

La Presse a publié récemment une série de trois articles sur la surprotection des enfants à l’école, reflétant la culture du sécuritarisme qui s’est peu à peu instaurée dans notre société. Un dossier de deux articles, publié le 25 novembre, rapporte un déclin dans l’autonomie des enfants : de moins en moins capables de lacer leurs souliers, de peler une banane, de tenir un crayon, de persévérer dans une tâche. Force est d’admettre que nos jeunes souffrent. Leur santé mentale périclite. Leurs comportements révèlent de graves lacunes sur le plan socioaffectif. Pourtant, nous ne nous sommes jamais autant préoccupés de leur bien-être, de leur sécurité, de leurs besoins. Se pourrait-il, dès lors, que les solutions vers lesquelles nous nous tournons souvent contribuent à exacerber leurs problèmes plutôt qu’à les résoudre ? Voilà ce qui me fascine de l’éducation actuelle : là où un cadre structurant devrait être offert aux élèves, nous les laissons errer ; là où ils bénéficieraient d’une plus grande liberté, nous les étouffons par excès de bienveillance, soutient la chargée de cours Pascale Bourgeois dans un texte publié dans La Presse.

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Marie-Alexia Allard explique que les jeux d’enfants sont irremplaçables

Marie-Alexia Allard explique que les jeux d’enfants sont irremplaçables

Dans moins d’un mois, le père Noël descendra du ciel avec des jouets par milliers. Quels cadeaux déposera-t-il sous les sapins ? En cette époque où les écrans semblent omniprésents, les jeux et les jouets occupent-ils encore une place importante dans la vie des enfants ? Pour l’enfant, jouer, « c’est l’occasion de découvrir qui [il] est », fait valoir la chargée de cours et psychologue Marie-Alexia Allard. Elle donne l’exemple d’un garçon qui s’invente un monde grâce à des figurines : «À travers cette histoire-là, il va parler de lui, il va mettre en scène des choses importantes pour lui, il va exprimer ses émotions», explique-t-elle dans un texte de La Presse.

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Six chargés de cours contribuent à dix ans de création en design de mobilier

Six chargés de cours contribuent à dix ans de création en design de mobilier

Le Centre de design présente Pluriels et unis, une exposition qui retrace les 10 ans de création en design de mobilier de Coop Établi, un collectif de designers et fabricants québécois. Aujourd’hui, Coop Établi regroupe une vingtaine de designers, artisans locaux et gens d’affaires, qui unissent leurs forces autour des valeurs de solidarité et de développement durable. Plusieurs Uqamiens en font partie, dont les personnes chargées de cours de l’École Eugénie Manseau, Philippe Carreau, Olivier Raymond, Daniel Robitaille et Lambert Rainville. Le chargé de cours Louis Gagnon figure parmi les membres honoraires de la coopérative. Olivier Raymond fait partie des membres de Coop Établi qui ont conçu la scénographie de l’exposition, en collaboration avec l’École de design, peut-on lire sur Actualités UQAM.

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Derrière nos objets, le designer industriel : un texte consacré à Olivier Raymond

Derrière nos objets, le designer industriel : un texte consacré à Olivier Raymond

De la brosse à dents au luminaire en passant par le mobilier, la poignée de porte ou l’automobile, les objets de notre quotidien naissent de l’imagination d’un designer industriel. Olivier Raymond a choisi d’exercer ce métier passionnant et pourtant peu connu qui contribue à façonner notre société. Depuis qu’il est petit, Olivier Raymond est fasciné par les histoires. « J’ai toujours assimilé l’idée de les raconter à travers le cinéma comme médium, alors j’ai étudié dans ce domaine, puis j’ai réalisé que les objets pouvaient aussi communiquer une histoire », relate-t-il dans un texte qui lui est consacré dans La Presse.

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Nadia Seraiocco contribue à une série documentaire sur la frénésie autour du bogue de l’an 2000

Nadia Seraiocco contribue à une série documentaire sur la frénésie autour du bogue de l’an 2000

Le 31 décembre 1999, le monde entier retenait son souffle en attendant de voir si les systèmes informatiques allaient survivre au passage du nouveau millénaire. Ce soir fatidique, l'animateur Patrick Masbourian se trouvait dans un avion pour l’émission La fin du monde est à 7 h, le journaliste Raymond Saint-Pierre était correspondant en Chine, le comédien Guillaume Lambert avait 15 ans et la chargée de cours Nadia Seraiocco lisait tout sur le « bogue Y2K ». Le quatuor a discuté mardi de ses souvenirs liés à ce moment unique à l'antenne de Radio-Canada. La série documentaire Le bogue de l’an 2000, animée par Guillaume Lambert, sera offerte sur le site de Télé-Québec dès le 6 décembre.

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Les jeunes Australiens sauront bien contourner les interdits, selon Nina Duque

Les jeunes Australiens sauront bien contourner les interdits, selon Nina Duque

Le Parlement australien a approuvé jeudi une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 16 ans, l’une des mesures les plus strictes au monde en la matière pour des plateformes comme X, TikTok, Instagram ou Facebook. Qu’on ne s’y trompe pas : les jeunes trouveront le moyen de contourner les nouvelles restrictions, prévient Nina Duque, chargée de cours et spécialiste des pratiques numériques chez les adolescents, interviewée par La Presse. La preuve : des jeunes cités dans un récent article de l’Agence France-Presse ne cachent pas leur intention de rester sur les réseaux sociaux malgré l’interdiction. « Les jeunes vont aller sur de petites plateformes, où il y a encore moins de modération, plus de prédateurs et plus de contenu problématique », avertit Mme Duque.

• Autre intervention médiatique de Nina Duque sur le même sujet.

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Brain rot désigné mot de l’année : Entrevue avec Laurence Grondin-Robillard

Brain rot désigné mot de l’année : Entrevue avec Laurence Grondin-Robillard

L'équipe du dictionnaire Oxford a désigné son expression de l’année, Brain rot, qu'on peut traduire par pourriture du cerveau et que la définition qu'en fait le dictionnaire est la détérioration supposé de l'état mental ou intellectuel d'une personne après avoir fait défilé pendant des heures de courtes vidéos sans réfléchir sur les réseaux sociaux. Entrevue avec la chargée de cours Laurence Grondin-Robillard à l'émission Midi info, sur Ohdio, pour décortiquer ce terme de l'année.

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Josée Lamy collabore à la quatrième soirée allemande au Goethe-Institut

Josée Lamy collabore à la quatrième soirée allemande au Goethe-Institut

Le 28 novembre dernier, une trentaine d’étudiantes et étudiants de l’École de langues, passionnés de la langue de Goethe, ont bravé le temps maussade pour participer à la quatrième édition de la soirée allemande, qui avait lieu au Goethe-Institut de Montréal. Les personnes étudiant dans les différents cours d’allemand ont présenté des numéros témoignant des compétences acquises pendant la session. La soirée a bénéficié du soutien de l’équipe du Goethe-Institut (Eva Ledwig et Vera Degtyarenko), et de la chargée de cours Josée Lamy, rapporte Actualités UQAM.

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Madeleine Goubau répond à une question de l'émission Moteur de recherche

Madeleine Goubau répond à une question de l'émission Moteur de recherche

La chargée de cours à l'École supérieure de mode Madeleine Goubau répond à la question posée par un auditeur de l'émission Moteur de recherche sur Ohdio : Pourrait-on utiliser la fibre de phragmite comme celle du bambou dans la confection de fibres? Techniquement, ça serait sans doute possible, répond-t-elle, mais pas comme les auditeurs s'attendent à ce que ça soit fait.

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Un 4e marathon pour Nathalie Blanchet

Un 4e marathon pour Nathalie Blanchet

Le 24 novembre dernier, la chargée de cours en Danse et vice-présidente aux affaires universitaires du SPPEUQAM a parcouru les 42,2km à l’occasion du 40e anniversaire de l’épreuve à Florence en Italie! Quatre mois de préparation physique, beaucoup de force mentale, plus de courage que d’orgueil dans l’adversité et surtout beaucoup de belles choses à regarder sur le parcours (à couper le souffle et les jambes).

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Le hockey professionnel féminin, plus d’un siècle de passion, commente Michel Vigneault

Le hockey professionnel féminin, plus d’un siècle de passion, commente Michel Vigneault

Des partisans entassés dans les gradins, de nouvelles idoles, une attention médiatique inédite : non, il n’est pas question ici de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). Plus d’un siècle avant son arrivée, le hockey féminin causait l’émoi à Montréal, lors de la Première Guerre mondiale. En se basant sur la capacité de l’aréna et sur le prix des billets, l’historien Michel Vigneault déduit que les joueuses pouvaient empocher environ 1000 $ pour une saison de 10 matchs. En tenant compte de l’inflation, cela revient à environ 20 260 $ d’aujourd’hui. « Sachant que les ouvriers de l’époque étaient payés 500 $ par année, ce serait un bon salaire », estime le chargé de cours en histoire de l’activité physique. Chose certaine, les Dames de l’Est attiraient les foules. La capacité du Jubilée était de 3200 places, mais comme il était composé de bancs et non de sièges, environ 5000 spectateurs pouvaient s’y entasser à chaque partie, explique Michel Vigneault, dans un texte de La Presse.

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Noam Chomsky dans un monde à l’envers : un texte de Rafael Jacob

Noam Chomsky dans un monde à l’envers : un texte de Rafael Jacob

L’appui du célèbre linguiste à la position de Trump sur l’Ukraine illustre à merveille une transformation majeure du portrait politique aux États-Unis. Tout en condamnant le caractère antidémocratique de Trump et en souhaitant sa défaite, Chomsky a suscité la controverse en défendant la position du candidat républicain sur le conflit en Ukraine, que Trump dit vouloir conclure le plus rapidement possible en poussant les Ukrainiens à faire des concessions à la Russie. S’il était question uniquement de Chomsky, ce serait anodin. Or, son cas est intéressant de par ce qu’il révèle de l’extraordinaire évolution des coalitions électorales aux États-Unis depuis l’ère Trump, écrit le chargé de cours Rafael Jacob pour L'actualité.

Autres interventions médiatiques de Rafael Jacob :
• Tarifs douaniers : qu’en est-il de la perspective de Trump?
• Politique américaine avec Rafael Jacob : «Thanksgiving».
• Panel américain : Justin Trudeau en direction de la Floride pour rencontrer Donald Trump.

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Christophe Cloutier-Roy explique pourquoi l’écart entre Trump et Harris s’est resserré

Christophe Cloutier-Roy explique pourquoi l’écart entre Trump et Harris s’est resserré

Trois semaines après l’élection présidentielle, Donald Trump se retrouve désormais avec juste un peu moins de 50 % des voix. Qu’est-ce qui explique ce décalage avec les scores annoncés au départ, et que signifient ces résultats ? Ce décalage s’explique notamment par les votes par correspondance, envoyés par la poste avant le 5 novembre, qui prennent plus de temps à être comptés, explique Christophe Cloutier-Roy, chargé de cours et directeur adjoint de l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand, au journal Le Devoir. C’est le cas notamment en Californie, où cette méthode est très répandue. Y aura-t-il une récupération politique de cette marge qui s’amincit ? « Je ne pense pas », indique M. Cloutier-Roy. Le discours soulignant que Trump l’avait emporté haut la main a retenti très fort — et donc été adopté de toutes parts — au lendemain de l’élection, tant chez les républicains que chez les démocrates. « Ça va être très dur de corriger ce narratif-là. »

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