Nouvelles du SPPEUQAM – 4 décembre 2024 ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
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Entre vous et moi
Extrait du texte Des salles de cours à la fine pointe de la technologie sur Actualités UQAM : Au cours des derniers mois, le Service de l’audiovisuel (SAV) a procédé au rehaussement technologique de 12 salles de classe. But de l’opération? Faciliter l’enseignement comodal. Sur ces 12 salles, 4 sont totalement équipées pour l’interactivité entre la classe et les étudiantes et étudiants à distance, et 8 pour permettre la captation des cours. «Les besoins technopédagogiques évoluent sans cesse et il devenait nécessaire de trouver une solution adaptative pour augmenter la flexibilité de nos installations», observe Dominic Besner, directeur des opérations des Services de soutien technique audiovisuel et multimédia au SAV. Je me disais aussi que ça ne se pouvait pas que l'UQAM n'ait pas de vision de son développement de l'enseignement en ligne. Je viens de comprendre que ceux qui possèdent cette vision, comme M. Besner, ne sont pas à la table de négociation. Ça prendrait peut-être de nouveaux joueurs pour faire débloquer «la game dans la game» comme dirait Martin Saint-Louis, maintenant que la partie syndicale a un mandat de grève en poche. Durant ce temps, le recteur nous écrivait ce matin : «À l’heure où j’écris ces lignes, il neige sur Montréal. L’ouest de la ville, que j’aperçois habituellement de mon bureau, s’est effacé derrière un rideau de neige.» On dirait presque du Émile Nelligan. À défaut de régler notre conflit, il a un talent poétique notre recteur. Bonne lecture, Richard Bousquet Vice-président à l'info du SPPEUQAM
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À l'agenda
9 et 12 décembre : Actions de tractage, à 12 h 30, dans l’agora du pavillon Judith-Jasmin 10 décembre : Présentation du Plan stratégique 2024-2029 de l’Université, 12 h 45, DS-R510 11 décembre : Vernissage d'Un jardin la nuit de Caroline Hayeur, 17 h 30, à la Cinémathèque québécoise 13 décembre : Célébration noëllesque du SPPEUQAM Jusqu'au 8 décembre : Pluriels et unis : Nous sommes Coop Établi, au Centre de design
Agenda militant avec la collaboration du CCMM-CSN : 5 décembre : Discussion sur la réalité et la lutte des femmes, 18 h, 1710 rue Beaudry 6 décembre : Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes 19 décembre : Party des Fêtes de la Saison de luttes, 19 h, Bain Mathieu 16 et 17 janvier 2025 : Colloque pour bâtir des ponts pour l’inclusion
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Les membres du SPPEUQAM se dotent d’un mandat de grève à 86 %
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Une centaine de membres du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM, réunis en assemblée générale lundi après-midi, ont adopté à 86 % une proposition mandatant leur comité exécutif pour déclencher des séquences de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, et ce, en tenant compte de la conjoncture de la négociation. Le syndicat dont les membres donnent près de 60 % des cours peut déclencher la grève à compter du 22 décembre. Le comité de négociation a expliqué aux membres que les pourparlers stagnent sur les principales revendications en rapport avec les conditions d’enseignement en ligne, soit la reconnaissance et la rémunération du travail additionnel qu’exige l’adaptation des cours en ligne; l’établissement de balises au développement des cours en ligne pour qu’il ne se fasse pas au détriment des cours en présence et l’assurance que les groupes-cours demeurent à taille humaine. La direction souhaite plutôt pérenniser les pouvoirs qu’elle s’est arrogé durant la pandémie alors que les personnes chargées de cours étaient contraintes d’enseigner en non-présentiel, en refusant maintenant d’en négocier les conditions de travail. Les deux parties vont se rencontrer à trois reprises d’ici le moment où le syndicat va acquérir le droit de grève. « Avec un vote à 86 %, les membres ont envoyé un message fort et nous espérons que la partie patronale va le comprendre et va arriver à la table de négociation avec de nouvelles avancées pour dénouer l’impasse », a affirmé le président du syndicat, Olivier Aubry.
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Trois activités de mobilisation : les 9, 10 et 12 décembre
Le Comité mobilisation-intégration tiendra deux actions de tractage les lundi 9 décembre et jeudi 12 décembre, à 12 h 30, dans l’agora du pavillon Judith-Jasmin. Joignez-vous à nous pour diffuser la nouvelle de l’obtention de notre mandat de grève. Dans un second temps, vous avez reçu par courriel une invitation de la part du recteur à la présentation des grandes orientations du Plan stratégique 2024-2029 de l’Université le mardi 10 décembre, à 12 h 45, au local DS- R510 (Pavillon J.-A.-DeSève). Nous vous encourageons à rejoindre une délégation du SPPEUQAM à ces événements en portant votre tee-shirt remis à l’assemblée générale. N’hésitez pas à venir vous en procurer un au local syndical si vous n’en n’avez pas. Rendons-nous visibles ! Les membres du Comité mobilisation-intégration : Laurence Castonguay-Emery, Marie-Claude Garneau et Simon Leclerc
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Chronique de la négo : Pendant ce temps, à la table de la négo, un vote de grève plus tard
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Voici un bref compte-rendu de la 16e séance de négociation, toujours en présence du conciliateur. Que des déceptions pour l’instant, mais notre détermination ne faiblira pas. À cette séance, nous attendions un retour patronal sur les dernières offres syndicales de compromis sur les thèmes de la formation, de la représentation et des protections, soumises lors de la séance du 20 novembre. Vous savez que nous pensions être près d’un règlement sur ces enjeux plus mineurs, mais néanmoins importants pour les membres. Quelle n’a pas été notre surprise de constater que l’employeur n’a fait quasiment aucun mouvement par rapport à sa position du 14 novembre sur ces sujets! La seule ouverture du dépôt patronal n’aura été que partielle, c’est-à-dire de nous offrir un plus grand accès aux données d’un rapport qui permettrait au syndicat de s’assurer du respect de la clause de la limitation de la taille des groupes-cours en ligne… gain de la dernière négo que l’employeur persiste à vouloir nous retirer.
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La CSN, la FNEEQ et le CCMM appuient les membres du SPPEUQAM
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L’ensemble des syndicats membres de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), réunis la semaine dernière en conseil fédéral, a donné son appui aux chargé-es de cours de l’UQAM. « Ils peuvent compter sur leurs collègues de tous les collèges, cégeps et universités du Québec », a soutenu le président de la FNEEQ–CSN, Benoit Lacoursière, présent à l’assemblée générale. « Les membres du syndicat ont bien raison de se doter de ce mandat de grève. Les revendications qu’elles et ils portent sont déterminantes pour l’avenir. Nous sommes solidaires de leur lutte à 100% », ajoute Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN). « Le SPPEUQAM–CSN négocie sur un enjeu unique qui touche l’ensemble de la profession d’enseignantes, d’enseignants et de professeur-es. La CSN estime que les demandes du syndicat sont justes et raisonnables. Ce n’est pas parce qu’une activité se passe en ligne que les règles normales et des conditions de travail adéquates devraient cesser de s’appliquer », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN. • Vidéo expliquant les points d'achoppement de la négo produite lors du conseil fédéral de la FNEEQ. • Le Devoir : Le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM vote des jours de grève.
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Liberté académique au cégep : bien, mais peut faire mieux
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L’actualité récente ramène à l’avant-plan une question centrale qui tient à cœur au personnel enseignant des cégeps : la liberté académique. Dans un contexte où les sociétés occidentales se polarisent et où la population étudiante exprime parfois du mécontentement à l’égard du contenu des cours – ce phénomène n’est pas nouveau –, cet enjeu demeure crucial, affirme Benoit Lacoursière, président de la FNEEQ. Notre fédération, qui représente 85 % des profs de cégep dans 45 syndicats, rappelle que des avancées ont été réalisées en cette matière à la suite de la négociation de la convention collective 2020-2023 dans les collèges publics. En effet, à l’arraché, les enseignant∙es ont réussi à négocier une annexe à leur convention qui renforce leur liberté académique et offre certaines protections. Rappelons que ce texte protège le corps professoral du réseau collégial public notamment contre les limites qu’on voudrait imposer aux contenus abordés dans ses cours ou à ses choix pédagogiques. Ainsi, comprenons-nous bien : aucun de ses membres ne devrait être censuré ou ne devrait se censurer pour éviter de froisser qui que ce soit. Faisons confiance aux personnes expertes de l’enseignement pour bien transmettre les savoirs. En outre, ce rempart s’avère beaucoup moins solide en ce qui concerne d’autres aspects de cette liberté académique, tels l’autonomie professionnelle collective et le fonctionnement en collégialité des établissements. Le texte de la FNEEQ a été publiée dans Le Journal de Montréal.
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Soutien en classe : Lentement mais sûrement
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Depuis septembre, des milliers d’éducatrices en milieu scolaire font du soutien en classe dans les écoles primaires publiques du Québec. Regard sur cette nouvelle tâche qui se précise avec le temps. Le soutien en classe n’est pas un nouveau titre d’emploi. Les éducatrices en milieu scolaire et en service de garde qui ont signifié leur intérêt se sont vu offrir des heures en fonction de leur ancienneté. Rebecca a déjà été éducatrice en service de garde ; grâce au cumul des deux tâches et à la surveillance lors des récréations, son horaire est passé de 26 à 35 heures par semaine. Que ce soit en classe ou au service de garde, les éducatrices touchent le même salaire. « L’implantation du programme d’aide à la classe est inégale », souligne Annie Charland, présidente du secteur du soutien scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Dans une école, la direction a accroché une feuille dans la salle des profs pour qu’ils y écrivent les tâches à confier aux éducatrices. A contrario, certaines directions ont conçu une formation sur la question. « Le programme fonctionne bien quand les directions prennent le temps de réfléchir et de consulter. »
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Quand protégerons-nous vraiment les travailleuses et les travailleurs québécois ?
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Le gouvernement de la CAQ a fait adopter une importante réforme en santé et sécurité du travail en 2021. Cette réforme prévoyait un délai ferme se terminant le 6 octobre 2024 afin que la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) adopte un règlement sur les mécanismes de prévention et de participation pour mieux protéger les travailleuses et les travailleurs et améliorer le bilan lésionnel. Rappelons que ce bilan est loin de s’améliorer, d’où la nécessité de ces mécanismes. Également au cœur des travaux, des changements à la gouvernance de la CNESST dans l’objectif de répondre aux critiques soulevées à plusieurs reprises par le Vérificateur général du Québec. Celui-ci révélait que la CNESST ne joue pas son rôle d’agent de changement dans l’actualisation du régime de santé, ce qui impose un retard en matière de prévention des risques et des dangers dans les milieux de travail au Québec. Or, depuis plus de deux mois, à notre grande surprise vu le consensus obtenu, nous attendons que le Conseil des ministres entérine ce règlement.
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Que vaut la vie des femmes?
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La violence conjugale continue de faire des ravages au Québec. Alors que l’année 2024 n’a pas encore touché à sa fin, ce sont déjà 20 femmes qui ont perdu la vie aux mains de leurs conjoints ou ex-conjoints, comparativement à 15 en 2023. Ce bilan alarmant est une sirène qui sonne pour la mise en place d’actions concrètes et efficaces, notamment pour protéger les victimes de la précarité salariale. Leur octroyer jusqu’à 10 jours d’absence rémunérés constituerait un geste fort en ce sens, mais le gouvernement du Québec trouve encore des excuses pour maintenir le statu quo. Malgré les revendications de plusieurs acteurs sociaux et syndicaux appuyés des partis d’opposition, la Loi sur les normes du travail au Québec n’accorde que deux jours de congé payé aux travailleurs pour différents motifs (maladie et responsabilité familiale), ce qui n’en laisse pas réellement pour une victime de violence conjugale. C’est à l’évidence insuffisant pour offrir aux victimes (et à leurs enfants!) le temps requis pour aller chercher l’aide nécessaire, écrit un collectif de signataires syndicaux dans les pages du Journal de Montréal. • 6 décembre 1989 : 35 ans après la tragédie, le combat doit continuer.
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Accouchement sans frais pour toutes : les sages-femmes demandent au gouvernement de finir le travail
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Fusion des accréditations annulée en santé et services sociaux : Une bonne nouvelle pour le réseau et son personnel
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La CSN se réjouit de l’annonce de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, indiquant que le gouvernement renonce à la fusion des accréditations dans le réseau de la santé et des services sociaux et qu’il reverra la Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans le secteur public et parapublic (loi 37). « Il s’agit d’une excellente nouvelle d’abord pour les travailleuses et les travailleurs du réseau et pour le mouvement syndical en général », note d’entrée de jeu la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Alors que Santé Québec vient centraliser l’ensemble du réseau sur le plan administratif, les structures syndicales existantes, elles, demeureront intactes. « L’arrivée de l’employeur unique, jumelée à d’importantes compressions budgétaires, n’augure rien de bon. La fusion des accréditations qui était prévue dans le projet de loi no 15 aurait créé encore plus d’instabilité dans un réseau déjà fragilisé. Pour une fois, le gouvernement a résisté à la volonté d’aller vers davantage de centralisation et nous nous en réjouissons. » • Sonia LeBel annonce une réforme des négociations des conventions collectives. • Réaction de la FTQ au projet de réforme du régime de négociation dans le secteur public. • CSQ : Pas de fusions d’accréditations syndicales en santé : « C’était la décision sensée ». • Le SCFP salue l’intention de la présidente du Conseil du trésor.
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Santé Québec : un chaos annoncé
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À quelques jours du 1er décembre, date à laquelle Santé Québec deviendra l’employeur unique des salarié-es du réseau public de la santé et des services sociaux, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) constate que la naissance de l’agence de gestion s’accompagne d’un nuage d’incertitude, d’improvisation… et de coupes budgétaires imposées par le gouvernement. De plus, le tout se déroule alors que le gouvernement impose une cure d’austérité aux soins de santé et aux services sociaux. Sans aucune transparence, des objectifs de coupes totalisant au moins 1,5 milliard $ ont déjà été identifiés. Comme les autres réformes hyper centralisatrices imposées ces 20 dernières années, celle-ci s’accompagne d’une ronde de compressions budgétaires, avec pour conséquence assurée un secteur public encore plus mal en point. Par le fait même, le privé poursuivra son essor pour occuper l’espace laissé vacant par le secteur public. Centralisation, privatisation, austérité… voilà les ingrédients d’un vieux remède maintes fois servi au réseau public et n’ayant jamais amélioré son état ! Autres nouvelles dans le domaine de la santé : • Billet de la présidente de la CSN : Le vrai changement demande du courage politique. • 5 ans au public : Réaction de la CSN. • Réaction de la FTQ au projet de loi obligeant les futurs médecins à pratiquer au public. • Dubé laisse entendre qu’il pourrait aller plus loin pour freiner l’exode en santé vers le privé. • Coupes en santé : 11 000 médecins invités à documenter les impacts sur leurs patients. • L’APTS manifeste devant les bureaux de Santé Québec pour décrier la nouvelle agence. • Avec Santé Québec, vos soins sont mis à mal, dit la CSQ. • Rivière-du-Loup : pour des services publics vraiment publics. • Encadrement aux infirmières : Des suppressions de postes dénoncées. • Québec élargit l’offre de chirurgies pouvant se faire au privé sans frais.
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CSN-Construction : Cent ans d’histoire en 215 pages
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La FTQ publie Le monde ouvrier, hiver 2025
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) publie son numéro 149, hiver 2025, du journal Le monde ouvrier. Au sommaire : • Enfin, un premier pas vers un régime public et universel d'assurance médicaments! • Rencontre avec le ministre Jean-François Roberge • Improvisation dans la planification de l'immigration • Fin d'un long lockout chez Vidéotron Gatineau • Négociation des conventions collectives 2025, c'est parti! • Avancées technologiques en construction • Fin de conflits aux Métallos • Pas de compromis sur l'avenir de nos enfants • Ports : Ottawa impose un arbitrage exécutoire • Poursuite de la grève au Comfort Inn de Baie-Comeau • Pour une transition juste et équitable • Enjeux féministes des prochaines élections fédérales • Mobilisation inspirante à la FTQ • Grand dossier sur les élections fédérales.
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Traverses Québec-Lévis et Matane-Baie-Comeau : Envoi d’avis de grève au ministère du Travail
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Monde social et de l'Éducation
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Projet de loi 74 sur les étudiants étrangers : Québec tourne le dos à la science
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Les étudiantes et étudiants de l’international constituent un maillon essentiel dans la recherche et la progression de la science au Québec. Le milieu de l’enseignement supérieur est au cœur de la poursuite de l’innovation au Québec, et les personnes étudiantes y jouent un rôle fondamental. Dès le premier cycle, ces membres de la communauté étudiante poursuivent leurs apprentissages et entrent en contact avec l’univers de la recherche. Elles prennent goût à ce monde fascinant dès leurs premières années. Notre relève en recherche prend racine au premier cycle, avec des membres déjà intégrés au fil de nos saisons québécoises. L’apport de cette communauté se reflète encore davantage aux cycles supérieurs, où pas moins de la moitié des étudiants et étudiantes proviennent de l’international. Ces personnes apportent un souffle essentiel à nos colloques et congrès scientifiques d’envergure mondiale. Elles animent, au quotidien, nos laboratoires, nos centres et nos instituts de recherche. Le texte signé par plus de 70 professeurs et chercheurs universitaires est publié dans La Presse.
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Le commissaire à la langue française critique Québec pour les fermetures de classes en francisation
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Hydro-Québec sur le site de la Grande Bibliothèque, c’est non
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Nous en sommes aux derniers jours de l’année 2024. Sans information, sans débat ni raisonnement connus, le Conseil des ministres du gouvernement du Québec s’apprête à adopter, portes closes, un décret qui autorisera la plus importante institution culturelle d’ici à vendre à la société Hydro-Québec un terrain dont la cession bloquera la croissance de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Sur ce terrain, Hydro-Québec installera un énorme poste de transformation électrique de 315 000 volts, un édifice industriel massif, élevé, dangereux, dont la présence sera le symbole d’une démission collective. La renaissance du Quartier latin deviendra un fantasme. Et la réputation du Québec, comme celle de Montréal, seuls endroits de nos mondes internationaux de référence à s’infliger une plaie pareille en leur centre, affichera une médiocrité. Une lettre ouverte de Lise Bissonnette, Gérard Beaudet, Phyllis Lambert, Yves Gingras, Christine St-Pierre, Carol Couture et Michel Marc Bouchard, publiée dans Le Devoir.
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Les coupes dans les bibliothèques collégiales ébranlent la chaîne du livre
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Les anciens locaux de l’ONF à la rescousse du Cégep de Saint-Laurent
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Québec demande une enquête sur deux cégeps en lien avec la sécurité des étudiants
Deux cégeps anglophones feront l’objet d’une enquête en lien avec la montée des tensions sur les campus dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza. « Plusieurs signalements » auraient été reçus de la part d’étudiants éprouvant un malaise ou un sentiment d’insécurité, selon la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry. L’enquête visera à évaluer si les cégeps Dawson et Vanier « ont pris toutes les mesures à leur disposition pour garantir la sécurité physique et psychologique des étudiants ». Affirmant n’avoir reçu « aucune plainte à l’interne qui justifierait une telle démarche », le cégep Vanier s’est dit « surpris » mardi par cette annonce, rapporte La Presse. Le cégep Dawson a affirmé mardi n’avoir reçu « aucun renseignement sur cette enquête gouvernementale ». Selon le syndicat des professeurs du Collège Dawson, les exemples énoncés par la ministre seraient « inexacts ».
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Jeux de hasard pour enfants, jeux dangereux pour tous
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Revenu viable en Estrie : Le poids financier du manque de places en service de garde
L’Estrie est la quatrième région du Québec où le revenu viable est calculé pour l’ensemble de ses MRC. Une région semi-urbaine où l’agriculture et l’industrie manufacturière prennent une large place en comparaison avec le reste du Québec. Alors que les cas de la Gaspésie et de la Côte-Nord ont permis de démontrer le coût réel d’une vie hors de la pauvreté dans des régions éloignées et que celui de la Montérégie a offert un portrait de ce qu’il en coûte dans des villes à proximité de Montréal, l’analyse effectuée dans cette publication enrichit notre compréhension de la diversité des réalités économiques des ménages du Québec. Une publication de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques.
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Crise de l’itinérance : vent d'inquiétude en région
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«L’avenir de la planète» est en jeu, estime le Vanuatu devant la CIJ
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L’avenir de la planète est en jeu, a affirmé lundi un représentant du Vanuatu devant la plus haute juridiction de l’ONU, ouvrant un processus historique qui vise à établir un cadre juridique sur la manière dont les pays devraient lutter contre le changement climatique, rapporte l'Agence France-Presse. Plus de 100 pays et organisations présenteront des observations sur le sujet, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye. « L’issue de ces procédures aura des répercussions sur plusieurs générations, déterminant le sort de nations comme la mienne et l’avenir de notre planète », a déclaré Ralph Regenvanu, envoyé spécial pour le changement climatique au Vanuatu. « Il s’agit peut-être de l’affaire la plus importante de l’histoire de l’humanité », a-t-il ajouté. Autres textes en environnement : • Les sécheresses coûtent près de 445 milliards par an au monde, alerte l’ONU. • Les ouragans et inondations font grimper la facture des assureurs en 2024. • Plastique : Omniprésent et en constante augmentation. • Prévisions d'Environnement Canada : Un hiver chaud, presque partout au pays. • Des projets d’aires protégées menacés par l’exploitation des «ressources» avant même d’être analysés • Lion Électrique en difficulté : La ministre Fréchette blâme la lenteur d’Ottawa. • Le boulet américain de Lion Électrique. • Quelle quantité d’énergie est nécessaire pour recycler? • Pas de cadeaux pour les producteurs de sapins.
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Jean-François Payette co-publie Le Québec et l’usure philosophique des nations et des hommes
S’inscrivant dans la lignée de penseurs comme Maurice Séguin, Hubert Aquin et Pierre Vadeboncoeur, les deux auteurs de cet ouvrage, dont fait partie le chargé de cours en Stratégie, responsabilité sociale et environnementale Jean-François Payette, tentent d'expliquer pourquoi selon eux le Québec connaît une condition d’inachèvement, une forme de paralysie morale dans la capacité d’agir tenant à son statut politique. Un statut qui l’empêche de se réaliser comme nation, comme un sujet politique collectif libre et responsable de ses choix. Le livre est édité aux Presses de l'Université Laval.
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Quatre chargées de cours partagent la danse
Face à leurs parcours riches de questionnements, Johanna Bienaise et Manon Levac ont souhaité, au cours des dernières années, mieux saisir les enjeux de leur engagement dans la formation en danse. Cet ouvrage collectif Partager la danse, dont font partie les chargées de cours Emmanuelle Bourassa-Beaudoin, Erin Flynn, Sara Hanley et Anne Thériault, est le fruit de plusieurs travaux de recherche, qui entrent ici en dialogue, offrant des réflexions fécondes pour les artistes de la danse (interprètes, enseignants, enseignantes, chorégraphes) et les aspirants danseurs et danseuses. Il est édité aux Presses de l'Université Laval.
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Nos jeunes souffrent d’un excès de soutien, selon Pascale Bourgeois
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La Presse a publié récemment une série de trois articles sur la surprotection des enfants à l’école, reflétant la culture du sécuritarisme qui s’est peu à peu instaurée dans notre société. Un dossier de deux articles, publié le 25 novembre, rapporte un déclin dans l’autonomie des enfants : de moins en moins capables de lacer leurs souliers, de peler une banane, de tenir un crayon, de persévérer dans une tâche. Force est d’admettre que nos jeunes souffrent. Leur santé mentale périclite. Leurs comportements révèlent de graves lacunes sur le plan socioaffectif. Pourtant, nous ne nous sommes jamais autant préoccupés de leur bien-être, de leur sécurité, de leurs besoins. Se pourrait-il, dès lors, que les solutions vers lesquelles nous nous tournons souvent contribuent à exacerber leurs problèmes plutôt qu’à les résoudre ? Voilà ce qui me fascine de l’éducation actuelle : là où un cadre structurant devrait être offert aux élèves, nous les laissons errer ; là où ils bénéficieraient d’une plus grande liberté, nous les étouffons par excès de bienveillance, soutient la chargée de cours Pascale Bourgeois dans un texte publié dans La Presse.
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Marie-Alexia Allard explique que les jeux d’enfants sont irremplaçables
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Six chargés de cours contribuent à dix ans de création en design de mobilier
Le Centre de design présente Pluriels et unis, une exposition qui retrace les 10 ans de création en design de mobilier de Coop Établi, un collectif de designers et fabricants québécois. Aujourd’hui, Coop Établi regroupe une vingtaine de designers, artisans locaux et gens d’affaires, qui unissent leurs forces autour des valeurs de solidarité et de développement durable. Plusieurs Uqamiens en font partie, dont les personnes chargées de cours de l’École Eugénie Manseau, Philippe Carreau, Olivier Raymond, Daniel Robitaille et Lambert Rainville. Le chargé de cours Louis Gagnon figure parmi les membres honoraires de la coopérative. Olivier Raymond fait partie des membres de Coop Établi qui ont conçu la scénographie de l’exposition, en collaboration avec l’École de design, peut-on lire sur Actualités UQAM.
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Derrière nos objets, le designer industriel : un texte consacré à Olivier Raymond
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Nadia Seraiocco contribue à une série documentaire sur la frénésie autour du bogue de l’an 2000
Le 31 décembre 1999, le monde entier retenait son souffle en attendant de voir si les systèmes informatiques allaient survivre au passage du nouveau millénaire. Ce soir fatidique, l'animateur Patrick Masbourian se trouvait dans un avion pour l’émission La fin du monde est à 7 h, le journaliste Raymond Saint-Pierre était correspondant en Chine, le comédien Guillaume Lambert avait 15 ans et la chargée de cours Nadia Seraiocco lisait tout sur le « bogue Y2K ». Le quatuor a discuté mardi de ses souvenirs liés à ce moment unique à l'antenne de Radio-Canada. La série documentaire Le bogue de l’an 2000, animée par Guillaume Lambert, sera offerte sur le site de Télé-Québec dès le 6 décembre.
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Les jeunes Australiens sauront bien contourner les interdits, selon Nina Duque
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Brain rot désigné mot de l’année : Entrevue avec Laurence Grondin-Robillard
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Josée Lamy collabore à la quatrième soirée allemande au Goethe-Institut
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Madeleine Goubau répond à une question de l'émission Moteur de recherche
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Un 4e marathon pour Nathalie Blanchet
Le 24 novembre dernier, la chargée de cours en Danse et vice-présidente aux affaires universitaires du SPPEUQAM a parcouru les 42,2km à l’occasion du 40e anniversaire de l’épreuve à Florence en Italie! Quatre mois de préparation physique, beaucoup de force mentale, plus de courage que d’orgueil dans l’adversité et surtout beaucoup de belles choses à regarder sur le parcours (à couper le souffle et les jambes).
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Le hockey professionnel féminin, plus d’un siècle de passion, commente Michel Vigneault
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Des partisans entassés dans les gradins, de nouvelles idoles, une attention médiatique inédite : non, il n’est pas question ici de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). Plus d’un siècle avant son arrivée, le hockey féminin causait l’émoi à Montréal, lors de la Première Guerre mondiale. En se basant sur la capacité de l’aréna et sur le prix des billets, l’historien Michel Vigneault déduit que les joueuses pouvaient empocher environ 1000 $ pour une saison de 10 matchs. En tenant compte de l’inflation, cela revient à environ 20 260 $ d’aujourd’hui. « Sachant que les ouvriers de l’époque étaient payés 500 $ par année, ce serait un bon salaire », estime le chargé de cours en histoire de l’activité physique. Chose certaine, les Dames de l’Est attiraient les foules. La capacité du Jubilée était de 3200 places, mais comme il était composé de bancs et non de sièges, environ 5000 spectateurs pouvaient s’y entasser à chaque partie, explique Michel Vigneault, dans un texte de La Presse.
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Noam Chomsky dans un monde à l’envers : un texte de Rafael Jacob
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Christophe Cloutier-Roy explique pourquoi l’écart entre Trump et Harris s’est resserré
Trois semaines après l’élection présidentielle, Donald Trump se retrouve désormais avec juste un peu moins de 50 % des voix. Qu’est-ce qui explique ce décalage avec les scores annoncés au départ, et que signifient ces résultats ? Ce décalage s’explique notamment par les votes par correspondance, envoyés par la poste avant le 5 novembre, qui prennent plus de temps à être comptés, explique Christophe Cloutier-Roy, chargé de cours et directeur adjoint de l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand, au journal Le Devoir. C’est le cas notamment en Californie, où cette méthode est très répandue. Y aura-t-il une récupération politique de cette marge qui s’amincit ? « Je ne pense pas », indique M. Cloutier-Roy. Le discours soulignant que Trump l’avait emporté haut la main a retenti très fort — et donc été adopté de toutes parts — au lendemain de l’élection, tant chez les républicains que chez les démocrates. « Ça va être très dur de corriger ce narratif-là. »
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