La solidarité est une des valeurs qui s’illustrent abondamment dans cette édition des Nouvelles du SPPEUQAM. On le voit par cette unanime solidarité exprimée par les membres du SPPEUQAM en Assemblée générale sur nos revendications en enseignement en ligne, également par la solidarité que nous exprimons avec nos collègues précaires de l’Université Laval et à l’endroit de toutes les femmes qui prennent soin des gens et subissent l'anti-féminisme néo-libéral du gouvernement Legault avec ce texte de notre collègue Joëlle Dussault dans la rubrique Membres en action, et par bien d’autres textes de cette édition

Projet de négociation adopté à l’unanimité : la suite

Réunis en Assemblée générale, le 16 novembre, les membres du SPPEUQAM ont adopté le projet de négociation qui leur a été proposé suite aux consultations (sondage, ateliers de discussion, etc.) effectuées par le Comité de négociation; la proposition adoptée à l’unanimité prévoit de demander à l’employeur de limiter la taille des groupes-cours pour les cours en ligne à un maximum de 40 étudiants et étudiantes, tout en les maintenant sous la barre du nombre d’étudiants des cours en présence.

Dernière édition du SPPEUQAM-INTÉGRATION

On trouvera par ce lien la dernière édition du SPPEUQAM-INTÉGRATION sur le site Internet du Syndicat. Le budget annuel pour les projets d’intégration est de 600 000$ auquel s’ajoute le montant résiduel des projets antérieurs non complétés, soit 164 413 $ pour cette année.

Hier, le 29 novembre, le SPPEUQAM, représenté par son président Olivier Aubry, a participé à une action avec le Comité chômage de Montréal dans les bureaux de Service Canada à Montréal; lors de la conférence de presse, notre président a expliqué la situation chargées et chargés de cours et les difficultés, voire le harcèlement, que certaines de ces personnes vivent lors d’une période de chômage temporaire.

Pour les chargées, chargés de cours de l’UQAM qui n’ont pas le nombre de cours désirés, il vaut la peine de consulter l’affichage complémentaire qui sera accessible sur ACCENT les 4 et 5 décembre, avec les réponses d’attribution le 7 décembre, car on ne sait jamais...

Lors de la Journée nationale des chargées et des chargés de cours, 120 livres de pommes, lavées, croquantes et juteuses ainsi que et 1 500 feuillets (tracts) ont été distribués aux personnes qui sont passées par l’entrée principale du métro Berri-UQAM; le feuillet soulignait notre Journée nationale, notre précarité au niveau de l’emploi et un bref sommaire de nos revendications sur la négociation de l’enseignement en ligne.

Réunis en grand nombre en assemblée générale lors de la Journée nationale des chargées et des chargés de cours, le 22 novembre, les membres du SCCCUL ont voté pour un mandat de dix jours de grève à déclencher au moment jugé opportun, dans une proportion de 93 %. « La participation historique à l’assemblée et le résultat sans équivoque du vote soulignent à grand trait la colère et la détermination des membres face à une négociation qui s’étire et des offres patronales insatisfaisantes, constate Louis Emond, président du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL–CSN). À ce sujet, on peut consulter une brève vidéo avec le président du SCCCUL de ce côté.

Le SPUQ qui représente les enseignants permanents de l’UQAM a voté en assemblée générale en faveur de la ratification d’une nouvelle convention collective. Le SPUQ déclare ainsi : « Nous sommes persuadés qu’avec de meilleures conditions de recherche et d’enseignement, les profs de l’UQAM pourront encore mieux contribuer au rayonnement de l’UQAM au sein du milieu académique et de la société québécoise. »

Un cahier spécial sur le syndicalisme a été publié dans l’édition de la fin de semaine dernière du Devoir; il s’y trouve ainsi un article de Pierre Vallée intitulé « Mieux soutenir le réseau universitaire québécois », avec pour sous-titre « La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec plaide notamment pour une meilleure reconnaissance du travail des chargés de cours. »

En solidarité avec les travailleuses et les travailleurs de l’enseignement en grève ou à la veille de l’être, on lit sur le site Internet de l’association étudiante en éducation que « L’assemblée générale de l’ADEESE UQAM s’est prononcée à nouveau cet après-midi (28 novembre NDLR) en faveur d’une grève générale illimitée en appui au Front commun et à la FAE.

Chargée de cours en travail social, Joëlle Dussault a rédigé une lettre d’opinion intitulée « Grève : le néolibéralisme est antiféministe » qui a récemment été publiée dans Pivot et où on y lit que « Dans le but de faire des économies, le gouvernement se repose entre autres sur le travail du care fourni par de nombreuses femmes dans la société pour se désinvestir de tout ce qui touche au soin, à l’éducation et à l’accompagnement .

Nos collègues Bachir Sirois-Moumni enseignant en communication sociale et publique et Myriam Lavoie-Moore de l’École des médias, qui sont deux spécialistes de la sociologie du sport, sont cités dans la chronique d’Yves Boisvert d’aujourd’hui, 30 novembre, intitulée « Une usine à jambon de boxe »; cette excellente chronique indique, entre autres, que monsieur « Sirois-Moumni est « solidaire avec les boxeurs, mais voir comment sont organisés les combats, ça me fait craindre pour leur sécurité. Ils sont placés dans un régime d’inégalité. »