Nouvelles du SPPEUQAM – 3 avril 2025
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Entre vous et moi

La direction du Service des communications nous invite le 1er mai à la remise des Prix du mérite de l'UQAM pour célébrer «le parcours et les réalisations de membres de notre communauté qui contribuent au développement et au rayonnement de l’UQAM ainsi qu’à l’avancement de leur domaine d’études ou de recherche». J'ai eu beau chercher dans la liste des lauréates et lauréats – trois professeurs, une professeure, deux étudiantes, deux étudiants, une conseillère à la recherche – je n'ai trouvé aucune personne chargée de cours. Encore une fois, le rayonnement de l'UQAM ne passe pas par nous.

Les bilans de vos élus sont à la correction et vous seront présentés lors de l’Assemblée générale statutaire du SPPEUQAM qui est officiellement convoquée pour le 22 avril à 13h. Sept des treize postes d’officières ou d’officiers syndicaux sont en élection tout comme deux postes sur des comités syndicaux et des élections auront lieu pour neuf comités paritaires ou institutionnels. C’est le temps de vous demander si vous envie d’une petite ou d’une grande implication syndicale. Vous avez jusqu'au 15 avril, à 13h, pour faire parvenir votre fiche de candidature.

Bonne lecture,

Richard Bousquet
Vice-président à l'info du SPPEUQAM

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À l'agenda

7 avril : Assemblée d'unité - Théâtre
9 avril : Assemblée d’unité – Sociologie
10 avril : Assemblée d’unité – Science politique
14 avril : Assemblée d’unité – Sciences économiques
14 avril : Assemblée d’unité – Finance
14 avril : Assemblée d'unité - Sciences juridiques
15 avril : Assemblée d’unité – Sciences biologiques
16 avril : Assemblée d'unité - Mathématiques
22 avril : Assemblée générale statutaire du SPPEUQAM, à 13h
7 mai : Atelier d'information sur la retraite à 12h30 en ligne
1er juin : Délégation SPPEUQAM au Tour de l’île de Montréal

Agenda uqamien et militant avec la collaboration du CCMM-CSN :
3 avril : Lancement de l'édition papier hiver 2025 du Montréal Campus à 20h
4 avril : Classe de maître en chant classique de Marie-Annick Béliveau
6 avril : Rassemblement de résistance et de solidarité face aux menaces de Trump
9 avril : Panel en ligne : La démocratie dans le système de santé et de services sociaux
12 avril : Manifestation de « Ma place au travail », 10 h à midi, parc Lahaie
12 avril : Assemblée ouvrière du CIMM : l’austérité en éducation, 13 h, salle multi de la CSN
23 avril : Soirée du comité environnement du CCMM-CSN : Décroissance ou lutte des classes?
Jusqu'au 24 avril : Exposition Les règles complices à Jonquière
26 avril : Manifestation du Jour de la Terre, Finançons nos transports collectifs publics, 13h
28 avril : Journée de commémoration des travailleuses et travailleurs morts ou blessés au travail
1er mai : Manifestation de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs, 17 h 30
5 au 9 mai : Congrès du CCMM–CSN, Palais des congrès
10 mai : Grande manifestation pour la Grande Bibliothèque, 15h
24 mai : Sommet citoyen de Prenons la Ville, 9 h, salle multi de la CSN

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SPPEUQAM

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Assemblée générale statutaire : Le mardi 22 avril à 13h au A-M050

Assemblée générale statutaire : Le mardi 22 avril à 13h au A-M050

Les membres du SPPEUQAM sont convoqués à leur Assemblée générale statutaire le mardi 22 avril à 13h au A-M050. Les postes de sept des treize officiers syndicaux, excluant le comité de négociation, seront alors en élection, soit • la vice-présidence à la convention collective, • la vice-présidence aux relations intersyndicales, • le secrétariat général, • la trésorerie, • une agente ou un agent du comité de relations de travail et • deux conseillères ou conseillers du comité mobilisation-intégration. Il y aura également des élections pour une ou un membre du comité de surveillance des finances, une officière ou officier d'élections ainsi qu'à neuf comités paritaires ou institutionnels, soit • perfectionnement et stabilisation, • vérification du double emploi, • développement international, • révision du Règlement no 5 des études de premier cycle, • Politique no 2 sur la liberté académique universitaire, • infractions de nature académiques, • respect des personnes, prévention et intervention en matière de harcèlement, • contre le sexisme et les violences à caractère sexuel et • programmes de formation à l'enseignement. Vous pouvez présenter votre candidature à l'un de ces postes. Le budget du Syndicat pour 2025 sera également présenté. Un lunch sera servi dès 12h30 et un cocktail suivra la tenue de l'assemblée.

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Nouvelle édition du SPPEUQAM-intégration, hiver 2025

La plus récente édition du SPPEUQAM-INTÉGRATION, hiver 2025, du Comité mobilisation-intégration (CMI) est disponible par ce lien.

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Atelier d’information sur la retraite le 7 mai

Atelier d’information sur la retraite le 7 mai

Un atelier d’information sur la retraite sera présenté le mercredi 7 mai, dès 12 h 30. La séance se tiendra en ligne via ce lien zoom. Cet atelier s’adresse particulièrement aux membres du Syndicat en fin de carrière à l’UQAM  afin, entre autres, de choisir le bon moment et de prendre les bons moyens pour en bénéficier le plus possible. Toutes et tous les membres du Syndicat peuvent y participer. L’atelier sera animé par Marie Bouvier, membre du Comité de retraite du Régime de retraite des chargés de cours du réseau de l’Université du Québec (RRCCUQ), ex-trésorière du SPPEUQAM, maintenant chargée de cours retraitée. Une période d’échanges et de questions est prévue à la fin de la présentation. Pour informations supplémentaires sur cette activité du comité mobilisation-intégration, on communique avec Laurence Castonguay Emery par courriel.

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Délégation SPPEUQAM au Tour de l’île de Montréal 2025

Délégation SPPEUQAM au Tour de l’île de Montréal 2025

À la suite de l’atelier-vélo ayant été offert aux membres du SPPEUQAM lors des trois dernières années, le SPPEUQAM vous invite plutôt cette année à participer au 40e Tour de l’île de Montréal. Le dimanche 1er juin, nous aurons donc une belle délégation SPPEUQAM qui participera au Tour de l’île classique. Le parcours régulier n'offre qu'un seul itinéraire de 50 km, dans des rues sans autos, à travers les plus beaux endroits de Montréal, le parcours de 28 km a été annulé. Pour infos supplémentaires et vous inscrire. On invite les membres du SPPEUQAM à choisir la troisième plage horaire (9h45-10h15). Gardez votre preuve d’inscription, car le syndicat vous remboursera 20$, après l’activité. Lorsque vous aurez procédé à votre inscription, écrivez un courriel à Simon Leclerc afin qu’il vous ajoute sur la liste officielle de la délégation SPPEUQAM du Tour de l’île 2025. Il vous réécrira quelques jours avant l’activité pour vous donner les détails (heure et point de rencontre, etc.). Au plaisir de pédaler avec vous le 1er juin prochain!

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Semaine de célébration de la diversité sexuelle et de genre

Semaine de célébration de la diversité sexuelle et de genre

Les comités éducation et LGBT du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) ont mis sur pied une campagne Allié-e-s des étudiant-e-s LGBTQ+ face à l’augmentation des LGBTQphobies. Passez au local syndical (A-R540) pour prendre votre macaron! 

Les Services à la réussite et à la vie étudiante (SRVE), en collaboration avec le Vice-rectorat à la recherche, à la création et à la diffusion (VRRCD) et le groupe interfacultaire Queer UQAM, ont tenu la deuxième édition de la Semaine de célébration de la diversité sexuelle et de genre du 31 mars au 4 avril. 

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Monde syndical

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Assemblée ouvrière : L'austérité en éducation, le 12 avril, à 13h, à la CSN

Assemblée ouvrière : L'austérité en éducation, le 12 avril, à 13h, à la CSN

Le gouvernement de la CAQ s’est clairement engagé sur la voie de l’austérité. Les mesures d’austérité fragilisent notre société, affectant en premier lieu les populations les plus vulnérables. Il en résulte un filet social affaibli et des inégalités accentuées. Le Comité intersyndical du Montréal métropolitain (CIMM) vous invite à une assemblée ouvrière sur le thème de l’austérité en éducation, le 12 avril. Vous êtes conviés dès 13h au siège social de la CSN, au 1601 rue de Lorimier.

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Soirée Décroissance ou lutte des classes ? le 23 avril à la Maison du développement durable

Soirée Décroissance ou lutte des classes ? le 23 avril à la Maison du développement durable

Repenser le travail pour répondre aux besoins de la société sans détruire le vivant. Le comité environnement du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) vous invite à une rencontre sur le thème Décroissance lutte des classes? le mercredi 23 avril à 18h, à la Maison du développement durable, 50 rue Sainte-Catherine - Salle Clark. En première ligne des bouleversements écologiques, les travailleuses et travailleurs et leurs organisations syndicales ont un rôle crucial à jouer dans la lutte pour une transition juste et solidaire. Face à la double crise écologique et sociale du capitalisme, quelles sont les pistes pour désamorcer les stratégies de division qui tentent d'opposer les intérêts des travailleuses et travailleurs à la protection du vivant? Invité.e.s : • Yves-Marie Abraham: Professeur agrégé, Département de management - HEC Montréal • Laure Waridel: Auteure, chroniqueuse et co-fondatrice de Mères aux Front • Roger Rashi - Réseau militant écologiste de QS et membre de Révolution écosocialiste. L’évènement sera animé par Pierre-Olivier Parent, responsable du comité environnement du CCMM-CSN.

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Grande manifestation pour la Grande Bibliothèque le 10 mai à 15h

Grande manifestation pour la Grande Bibliothèque le 10 mai à 15h

Vous aimez la Grande Bibliothèque, ses collections, ses services, ses jardins? Vous vous opposez au projet d’installation d’un méga-poste de transformation électrique d’Hydro-Québec sur ses terrains? Vous refusez la dégradation du Quartier latin annoncée par ce projet? Venez manifester votre amour de la Grande Bibliothèque, à l’occasion de son 20e anniversaire, ainsi que votre opposition au projet d’Hydro-Québec, le 10 mai, à 15h, sur les terrains convoités, à l’angle de Berri et Ontario. Des délégations de plusieurs syndicats et associations étudiantes de l'UQAM seront sur place.

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Violences sexistes et sexuelles : une enquête pour développer de meilleures pratiques

Violences sexistes et sexuelles : une enquête pour développer de meilleures pratiques

La Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur de l’UQAM mène présentement une enquête visant à établir le portrait des violences sexistes et à caractère sexuel dans le cadre des stages universitaires crédités. Intitulée Face cachée des stages? Agir pour des environnements sans violence, cette étude menée à travers le Québec porte sur les expériences de personnes stagiaires et leurs perceptions des environnements de stage, y compris les violences à caractère sexuel. Les objectifs de cette enquête consistent à documenter l’ampleur et les caractéristiques de ces violences dans les milieux de stages universitaires, à cerner le rôle de l’environnement des milieux de stages (par exemple, la sécurité et l’équité) et à examiner les mesures d’accompagnement offertes par les établissements d’enseignement supérieur ou le milieu de stages. Les données tirées de cette enquête permettront aux universités de développer de meilleures pratiques en matière de prévention, de formation et d’intervention.

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IA au travail : un cadre à construire

IA au travail : un cadre à construire

Il n’y a pas de législation encadrant l’intelligence artificielle (IA) au travail pour le moment, mais cela ne signifie pas pour autant que les travailleuses, les travailleurs et leurs organisations syndicales évoluent dans un vide juridique. C’est le constat posé d’entrée de jeu par Rachel Cox, professeure au Département des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), lors de sa conférence présentée dans le cadre du Forum sur l’intégration de l’intelligence artificielle en milieu de travail, un événement organisé par le Service aux collectivités de l’UQAM, dans le cadre du Protocole UQAM/CSN/CSQ/FTQ. Les lois en vigueur, notamment le Code civil du Québec et la Charte des droits et libertés de la personne, protègent l’ensemble des travailleuses et travailleurs du Québec contre la discrimination, les atteintes à la vie privée et les violations de leur dignité, qu’elles proviennent d’humains ou d’agents d’intelligence artificielle. L’IA peut d’ailleurs introduire des biais discriminatoires à l’insu des employeurs, notamment dans les processus d’embauche. Le véritable enjeu, selon Rachel Cox, réside dans la difficulté de démontrer ces biais en raison de l’opacité des outils d’IA. Pourtant, la jurisprudence commence à se bâtir, remettant en question certaines pratiques de gestion algorithmique ayant le potentiel de constituer des politiques indignes et inhumaines.

Autres textes liés au même sujet :
• IA au travail : Entre défis pratiques et éthiques.
• Les opportunités pédagogiques de l'IA en enseignement supérieur : Mirages et réalités.

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Le Québec appelle à la résistance et à la solidarité face à Trump le 6 avril

Le Québec appelle à la résistance et à la solidarité face à Trump le 6 avril

Un collectif de citoyennes et de citoyens québécois de toutes allégeances lance aujourd’hui un appel à la résistance et à la solidarité afin de faire front commun contre les récentes menaces économiques, culturelles et politiques provenant de l’administration Trump. Face aux tarifs douaniers injustifiés imposés par les États-Unis et au chantage politique visant à affaiblir la souveraineté économique, numérique, démocratique et culturelle du Québec et du Canada, ce collectif affirme haut et fort qu’il est hors de question de céder aux pressions américaines ou d’envisager toute forme d’annexion aux États-Unis. Un grand rassemblement aura lieu le 6 avril à 13 h 30 au pied du Mont-Royal, près de la statue de Georges-Étienne Cartier, afin d’exprimer notre solidarité et notre résistance face aux menaces de l’administration Trump. « Nous sommes profondément attachés aux valeurs démocratiques, culturelles et sociales développées par notre société au fil du temps », souligne le collectif dans une déclaration qui a été signée par plusieurs centaines de personnalités publiques québécoises. « Il est impensable pour nous de reculer sur des enjeux aussi fondamentaux que l’égalité des sexes, les droits des femmes, le droit à l’avortement, l’équité salariale, les droits des personnes LGBTQ+, la lutte contre la discrimination raciale ou encore la préservation de notre système universel de santé et de nos services éducatifs accessibles », rappelle Alain Saulnier, porte-parole du collectif.

Autres textes liés à des sujets similaires :
• Les tarifs de Trump menacent la recherche en santé au Canada.
• Des syndicats exhortent les sénateurs américains à annuler les droits de douane.

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États généraux du syndicalisme : L’union fait l’avenir!

États généraux du syndicalisme : L’union fait l’avenir!

Moteur de progrès social, le mouvement syndical québécois a largement contribué à l’amélioration des conditions de travail, à la reconnaissance des droits des travailleuses et travailleurs ainsi qu’au renforcement du filet social de l’ensemble de la population québécoise. Les victoires obtenues ont façonné le Québec moderne et montré la force de la solidarité syndicale et sociale. Le monde du travail change à une vitesse fulgurante et les défis qui se dressent devant nous sont plus grands que jamais. Dans plusieurs secteurs, la précarisation s’accentue, le taux de syndicalisation stagne ou diminue. La judiciarisation croissante des relations de travail, les attaques politiques face aux lois encadrant le droit d’association — dont le projet de loi 89 est un exemple probant — et la polarisation des discours fragilisent notre capacité à défendre efficacement les intérêts des travailleuses et travailleurs, qu’ils soient syndiqués ou non. Le mouvement syndical québécois est à un tournant important. Devant ces défis, les neuf principales organisations syndicales québécoises, — l’APTS, la CSD, la CSN, la CSQ, la FAE, la FIQ, la FTQ, le SFPQ et le SPGQ — unissent leurs forces pour amorcer une réflexion commune dans le cadre des États généraux du syndicalisme, une démarche sans précédent au Québec. Sur une période de deux ans, à travers différentes étapes de consultation, nos organisations iront à la rencontre des militantes et des militants, des travailleuses et des travailleurs, des spécialistes du monde du travail et de la société civile pour dresser un portrait juste et lucide de l’état du syndicalisme québécois et identifier les pistes de solutions pour le renforcer.

• L’Union fait l’avenir : Lancement des États généraux du syndicalisme.

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Appel à retirer certains articles du projet de loi sur la laïcité dans les écoles

Appel à retirer certains articles du projet de loi sur la laïcité dans les écoles

Des syndicats d’enseignants demandent au ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, de retirer de son projet de loi visant à renforcer la laïcité dans les écoles certains articles portant sur la qualité des services éducatifs, ceux-ci n’ayant aucun lien, selon eux, avec son intention de s’attaquer à la présence de la religion en milieu scolaire. Une possibilité que rejette l’élu caquiste. Les présidents de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), de l’Association provinciale des enseignantes et des enseignants du Québec (APEQ) et de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) signent tous les trois une lettre acheminée vendredi dernier à M. Drainville. Le Devoir en a obtenu copie. « Nous sommes d’avis que le projet de loi devrait se concentrer sur les éléments en lien avec la laïcité et estimons que la question de la qualité des services éducatifs doit faire l’objet d’une discussion distincte », peut-on lire dans la lettre. « La réforme de l’évaluation des enseignantes et enseignants ainsi que les autres nouvelles obligations qui leur sont imposées méritent d’être réfléchies en tenant compte de l’avis de l’ensemble des intervenants du réseau et, en premier lieu, des principaux intéressés », soit les enseignants, ajoute le document.

• La CAQ refuse une motion pour protéger la liberté académique dans les universités.

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Lutte contre les paradis fiscaux : un appel aux candidats fédéraux

Lutte contre les paradis fiscaux : un appel aux candidats fédéraux

Le collectif Échec aux paradis fiscaux met en garde contre l’absence de mesures concrètes pour lutter contre l’évasion fiscale. Dans une lettre ouverte publiée dans Le Devoir le 1er avril 2025, l’organisme propose deux pistes d‘action pour renforcer la justice fiscale et protéger les services publics. Le Canada figure parmi les pays les plus permissifs en matière d’opacité fiscale. Depuis 2016, les multinationales doivent produire une « déclaration pays par pays » détaillant leurs activités à l’étranger, mais ces données restent confidentielles. Échec aux paradis fiscaux revendique un accès public à ces informations afin de permettre aux journalistes et aux organismes de la société civile de jouer pleinement leur rôle de contre-pouvoir. Malgré l’adoption en 2024 d’un impôt minimum mondial de 15 %, le collectif estime que cette mesure est insuffisante. Elle laisse subsister de nombreuses exemptions et contribue à normaliser un taux d’imposition artificiellement bas. Selon les estimations, les stratégies d’évitement fiscal coûtent à l’État canadien 12,7 milliards $ annuellement, ce qui correspond à plus de 3 % des dépenses de santé du pays. Le groupe plaide pour un taux effectif d’imposition des multinationales porté à 25 % afin d’assurer la pérennité du modèle social canadien. Face à ces enjeux, Échec aux paradis fiscaux exhorte les partis politiques à intégrer ces revendications à leur programme. Pour l’heure, les principaux candidats demeurent silencieux sur ces questions cruciales pour l’avenir fiscal du Canada.

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Des milliers de travailleuses réclament que le gouvernement en fasse plus pour les CPE

Des milliers de travailleuses réclament que le gouvernement en fasse plus pour les CPE

Des milliers de travailleuses et de travailleurs des CPE de la CSN ont participé à la manifestation nationale pour réclamer que le gouvernement Legault écoute leurs solutions pour freiner la pénurie de personnel et valoriser les emplois en CPE. La CSN annonce de plus que la prochaine séquence de grève sera les 7 et 8 avril prochain. Les travailleuses et travailleurs des CPE qui participent à la manifestation nationale proviennent de toutes les régions du Québec. Depuis des décennies, les travailleuses des CPE et la CSN luttent sans cesse pour faire des gains pour bonifier les conditions de travail afin de maintenir ce réseau qui est un joyau collectif depuis sa création. Malheureusement, la convention collective est échue depuis plus de deux ans et le gouvernement tarde toujours à donner des conditions qui permettraient de s’assurer d’avoir une relève dans le secteur. Alors que les travailleuses sont à bout de souffle, sa préoccupation principale est d’augmenter la force de travail. Si les pourparlers ne sont pas rompus, la négociation ne progresse pas suffisamment pour espérer arriver à une entente de principe rapidement. Les employeurs et le gouvernement restent campés sur leur position et refusent surtout d’en faire davantage pour aider un réseau qui en a grand besoin.

Autres textes liés au monde syndical :
• Les travailleuses et les travailleurs du Parc olympique déclenchent la grève.
• Mercredi, jeudi et vendredi : Grève dans 400 Centres de la petite enfance.
• Une première con vention collective est conclue au HEC.
• La scierie de Rivière-aux-Rats ferme et son avenir reste incertain.
• Résidences privées pour aîné-es : lancement de la négociation coordonnée.
• Projet de loi no 95 : « Favorisons la mixité sans oublier de combattre les inégalités ».
• Les ingénieurs du gouvernement déclencheront une grève illimitée le 2 mai.
• Grève dans le transport adapté d’exo.
• Le Club Med de Charlevoix passe à la CSN.
• Budget du Québec et transport collectif : «Pour la CAQ, c'est le tout-à-l'auto».
• CSQ | Femmes, égalité des genres et jeunesse : un ministère sacrifié.
• La direction de Bell s’octroie plus de 5 millions $ après avoir supprimé des milliers d’emplois.
• Les tarifs douaniers de Trump menacent le secteur canadien de l'automobile.
• Face aux droits de douane, Stellantis ferme temporairement son usine de Windsor.
• Vote de grève à la Société de transport de Trois-Rivières.
• Nouvelle convention pour les cols blancs et cols bleus de Les Coteaux.
• Les pompiers de Prévost signent enfin!
• 28 avril, Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail.
• La FTQ dans la campagne fédérale : Ne revenons pas en arrière.
• Assurance habitation : Les réclamations les plus fréquentes à éviter.
• Employeurs, respectez la vie privée et les droits des personnes.

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Trois mois de grève au royaume du petit PKP du livre et entente au Holiday Inn & Suites

Trois mois de grève au royaume du petit PKP du livre et entente au Holiday Inn & Suites

Il y a 10 ans, Blaise Renaud prenait les commandes du groupe Renaud-Bray, celui qui allait tirer bénéfice de l’entreprise créée par son père pour faire main basse sur l’industrie fragile des librairies québécoises était déjà surnommé « le petit PKP du livre ». Aujourd’hui propriétaire de 35 magasins Renaud-Bray, de 14 Archambault et de 13 boutiques Griffon – en plus de la chaîne Omer DeSerres qu’il vient d’acquérir –, Blaise Renaud fait honneur à sa réputation, vous diront les 60 employé-es des succursales de la Place Laurier et des Galeries de la Capitale, en grève depuis maintenant trois mois.

Le 27 mars, l’assemblée générale du syndicat Holiday Inn & Suites du STT du Commerce a adopté l'entente de principe à 77% qui contient plusieurs gains importants. Parmi les acquis, notons : • des augmentations salariales significatives sur 5 ans : une rétro de plus d’1 an, 3% en 2025, 3% en 2026, 5 % en 2027 et 3.5 % en 2028; • des balises pour le travail sur appel; • une réduction de la charge de travail des préposées; • de meilleures vacances; • un meilleur encadrement de copreneur des assurances.

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Pour que la gratuité, l’accessibilité et l’universalité ne soient pas qu’un poisson d’avril

Pour que la gratuité, l’accessibilité et l’universalité ne soient pas qu’un poisson d’avril

Si la réforme Dubé est bel et bien engagée, ses promesses semblent avoir été avalées par les flots de cet immense rebrassage de structures. Créature de la CAQ, l’agence de gestion Santé Québec nous montre déjà, après à peine quatre mois, qu’elle est beaucoup plus intéressée à privatiser le réseau public qu’à le décentraliser et en assurer la pérennité. Le cuisinier a beau porter un nouveau chapeau, la recette suivie par l’agence demeure la même : couper dans les budgets des établissements publics pour mieux justifier le détournement des fonds publics vers des soins et services privatisés, avec une marge de profit à la clé. La Coalition Solidarité Santé (CSS), à laquelle s'associe la CSN, le SCFP, l’APTS et la FIQ, profite de la période entourant le 1er avril pour alerter les Québécoises et les Québécois à l’urgence d’agir et elle dénonce les fausses promesses faites par le ministre Dubé quant à la réforme en santé et services sociaux. Dans la région, la CSS a fait des visites dans l’ensemble des bureaux des député-es de la région pour dénoncer cette réforme.

Autres textes liés à la santé :
• Groupes communautaires et syndicaux manifestent pour un réseau plus accessible.
• Report du chantier de Maisonneuve-Rosemont : Les médecins se sentent trahis.
• Coupes en santé : Une autre année « difficile » en perspective au Québec.
• Près de deux fois plus cher pour payer les hauts dirigeants.
• Hauts dirigeants en santé : Dubé « très à l’aise » avec le poids de la rémunération.
• Dubé veut limiter davantage le va-et-vient des médecins entre le public et le privé.
• Cinq régions doivent mettre fin au recours aux agences de placement.
• Sans nouvelles du public : Un patient doit se faire diagnostiquer un cancer au privé.
• Le vol d’opioïdes par le personnel de la santé, un phénomène inquiétant.
• Vol d’opioïdes: surprise, choc et inquiétudes à Québec.
• Des postes coupés dans les services aux personnes adoptées au Québec.
• « J’ai pas d’agrément ».

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Monde social et de l'Éducation

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Adolescence : On ne naît pas masculiniste, on le devient

Adolescence : On ne naît pas masculiniste, on le devient

Ce que montre la série britannique Adolescence et que nous refusons de regarder en face, c’est que la misogynie qui se répand sur les réseaux est un problème mortel, affirme Martine Delvaux dans un texte publié par La Presse. Et la question qu’elle pose est : pourquoi une telle passivité des adultes ? Si tout le monde parle, en ce moment, d’Adolescence, la minisérie britannique (Netflix) sortie en plein chaos trumpien, au moment où un groupe d’hommes riches et non élus est en train de décider de notre avenir collectif, c’est qu’il y a urgence. Une urgence que traduisent les quatre épisodes filmés en plans-séquences dont la virtuosité, comme le flot effréné des actualités américaines, nous coupe le souffle. Comment continuer à respirer quand, dans une ville ordinaire, un garçon issu d’une famille ordinaire vient d’assassiner la fille qui a repoussé ses avances ? Après avoir visionné la série avec ses propres adolescents, le premier ministre Keir Starmer a affirmé que la série méritait d’être diffusée autant au Parlement que dans les écoles, question de prendre à bras-le-corps ce problème mortel qu’est la misogynie. Cette haine débridée envers les filles et les femmes, alimentée par un antiféminisme et un masculinisme qui en amènent certains à tourner une arme contre elles.

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Un portrait inédit des fautes de français

Un portrait inédit des fautes de français

« Anfent », « on aurais », « cher Madame » : une analyse commandée par Québec en vue de réformer l’enseignement du français brosse un portrait inédit des erreurs les plus courantes chez les jeunes Québécois. Le document, consulté par La Presse, présente des exemples authentiques tirés d’un millier de copies de l’épreuve ministérielle d’écriture de la 6e année du primaire tenue en juin dernier. L’échantillon retenu par le ministère de l’Éducation pour son analyse se veut représentatif du milieu scolaire avec 94 % d’élèves issus du secteur public et 6 % du privé. Ce genre d’erreurs plaide pour un recentrage de l’enseignement du français vers les « régularités », estime Suzanne G. Chartrand, qui démolit le mythe voulant que la langue de Molière soit faite « d’exceptions », en insistant sur le fait qu’il s’agit plutôt « d’un paquet de régularités » et sur l’importance de les répéter aux élèves. S’ils sont d’abord destinés aux enseignants, les résultats de cette analyse serviront également au ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dans l’élaboration de sa réforme de l’enseignement du français. Répertorier les erreurs les plus fréquentes était d’ailleurs un de ses engagements. La professeure Suzanne G. Chartrand se montre toutefois critique du procédé employé par le ministre qui, selon elle, aurait dû consulter plus d’experts.


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Centres de la petite enfance : Quand l'aide à l'enfant ne suit pas le chèque

Centres de la petite enfance : Quand l'aide à l'enfant ne suit pas le chèque

Des sommes importantes versées par Québec pour aider l’intégration d’enfants à besoins particuliers dans les CPE seraient détournées de leur mission première, dénoncent plusieurs parents et spécialistes interrogés par La Presse. Le ministère de la Famille, accusé de laxisme, compte bien récupérer l’argent utilisé à mauvais escient. Une enquête de Charles-Éric Blais-Poulin. L’allocation pour l’intégration en service de garde (AISG) vise les enfants aux prises avec une « incapacité significative et persistante » qui nuit à leur développement au sein du groupe. L’an dernier, l’espace consacré aux « recommandations » des professionnels dans le formulaire d’attestation pour l’allocation pour l’intégration en service de garde a laissé place à la section facultative « suggestions ». Celle-ci indique noir sur blanc que les « propositions ne lient pas le service de garde ». L’Association québécoise des centres de la petite enfance réclame davantage d’argent à Québec pour assurer une meilleure inclusion des enfants à besoins particuliers. Voici quelques points à améliorer, selon les directions et les spécialistes du développement.

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Cri du cœur pour une valorisation de la formation d’éducatrice à l’enfance

Cri du cœur pour une valorisation de la formation d’éducatrice à l’enfance

Une association représentant les enseignants qui offrent les cours menant au diplôme d’études collégial (DEC) en éducation à l’enfance a récemment lancé un cri du cœur à l’endroit du gouvernement Legault, a appris Le Devoir. Elle s’inquiète de l’avenir de cette formation, menacée par la fin des bourses Perspective Québec et la popularité croissante de programmes courts qui ne seraient pas aussi formateurs. « Comment convaincre les jeunes d’investir trois ans dans cette formation si sa valeur et sa reconnaissance ne sont pas clairement affirmées ? » indique une lettre acheminée plus tôt ce mois-ci à la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, par plusieurs membres de l’exécutif de l’Association des enseignantes et enseignants en techniques d’éducation à l’enfance (AEETEE), y compris sa présidente, Caroline Doré. Même si cette formation technique donne accès à une profession en forte pénurie, le nombre de diplômés à celle-ci est en diminution depuis 2019, indiquent des données du ministère de l’Enseignement supérieur.

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Voyages aux États-Unis : L’U de M appelle ses chercheurs à la prudence

Voyages aux États-Unis : L’U de M appelle ses chercheurs à la prudence

L’Université de Montréal exhorte ses chercheurs à faire appel à la prudence lors de leurs déplacements aux États-Unis, en veillant notamment à ce que leurs appareils électroniques ne contiennent pas de « renseignements sensibles », rapporte La Presse. Dans un courriel transmis à sa communauté jeudi, l’établissement rappelle que les douaniers américains ont le droit de vérifier les appareils électroniques et de refuser l’entrée au pays dans le cadre d’un contrôle. Par précaution, il demande aux chercheurs qui voyagent aux États-Unis de veiller à ce que leurs appareils ne contiennent « aucun fichier avec des renseignements sensibles » et de modifier « immédiatement » leurs mots de passe s’ils ont été fouillés. « L’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement aux États-Unis suscite de nombreuses préoccupations dans le monde universitaire », souligne l’Université de Montréal. Elle encourage tout de même sa communauté à poursuivre ses collaborations avec des établissements ou des chercheurs américains, afin de contribuer « à la défense collective du rôle essentiel des universités ».

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Censure américaine : D’abord ils sont venus pour les universitaires

Censure américaine : D’abord ils sont venus pour les universitaires

Le département de médecine d’urgence de l’Université de New York (NYU), où la docteure Joanne Liu, ancienne présidente internationale de Médecins sans frontières, a étudié, voulaient qu’elle expose ses idées sur les défis du travail humanitaire quand ils l’ont invitée il y a un an à venir s’adresser à eux. Sa conférence devait avoir lieu le 19 mars, mais a été annulée in extremis par l’Université. « C’est impressionnant de voir la peur qui règne aux États-Unis en ce moment, a-t-elle dit à Laura-Julie Perreault de La Presse. Ce qu’on voit, c’est de l’autocensure excessive et de la surobéissance. » Pour ne pas se faire remarquer par la Maison-Blanche et les sbires des départements de la Justice et de l’Éducation qui mènent une chasse aux sorcières dans une soixantaine d’universités, des milliers d’intellectuels se censurent, se taisent. Et de notre côté de la frontière ? « On est plus que des spectateurs. On est malheureusement des acteurs dans le psychodrame américain », m’a dit hier Daniel Jutras, le recteur de l’Université de Montréal. Le pasteur allemand Martin Niemöller a écrit en 1947 : « D’abord ils sont venus pour les communistes et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas communiste. Ensuite, ils sont venus pour les socialistes et je n’ai rien dit parce que je ne suis pas socialiste. Ensuite, ils sont venus pour les Juifs et je n’ai rien dit parce que je ne suis pas juif. Ensuite, ils sont venus pour moi et il ne restait plus personne pour dire quoi que ce soit. »

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L’administration Trump envisage de couper 9 milliards de subventions à Harvard

L’administration Trump envisage de couper 9 milliards de subventions à Harvard

L’administration américaine de Donald Trump a annoncé lundi qu’elle envisageait de priver la prestigieuse université Harvard d’environ 9 milliards de dollars de subventions fédérales à l’issue d’un « examen complet », l’accusant de laisser prospérer l’« antisémitisme » sur son campus, rapporte l'Agence France-Presse. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le gouvernement américain cible les grandes universités du pays, théâtres à divers degrés depuis plus d’un an d’un mouvement étudiant contre la guerre menée par Israël à Gaza. « Bien que les récentes mesures prises par Harvard pour juguler l’antisémitisme institutionnalisé […] soient les bienvenues, l’université doit faire bien plus pour conserver le privilège de recevoir l’argent durement gagné par les contribuables », a écrit le gouvernement dans un communiqué commun de plusieurs agences fédérales et ministères, dont celui de l’Éducation. Dans le détail, l’administration assure qu’elle va procéder à l’« examen complet » de 255,6 millions de dollars de contrats entre Harvard et le gouvernement fédéral, ainsi que de « plus de 8,7 milliards de dollars de subventions pluriannuelles ».

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Le Canada doit révolutionner sa politique étrangère

Le Canada doit révolutionner sa politique étrangère

Un regroupement de chercheurs et d’anciens diplomates canadiens dresse un constat inquiétant de la position du Canada sur l’échiquier mondial, dans un texte publié par La Presse. La nouvelle politique étrangère prédatrice des États-Unis transforme la géopolitique planétaire à un rythme affolant et le Canada a l’obligation de passer rapidement en mode action. Il est essentiel de reconnaître que les changements en cours ne sont ni temporaires ni superficiels, qu’ils menacent la sécurité et les intérêts vitaux du Canada et qu’une nouvelle politique étrangère, émancipée des États-Unis, s’impose. Le Canada doit révolutionner sa stratégie internationale en redéfinissant ses alliances alors que la nouvelle administration Trump adopte une posture radicale de contestation du multilatéralisme, accélérant le repli des États-Unis sur la scène internationale.

• L’avenir quantique n’attend pas : le Canada à la croisée des chemins.


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Souveraineté numérique : Nos données entre les mains des Américains

Souveraineté numérique : Nos données entre les mains des Américains

Environ 85 % des solutions infonuagiques⁠ utilisées par les ministères et les organismes publics québécois sont hébergés par des géants américains, a constaté La Presse. Ce portrait, tiré de dizaines de demandes d’accès à l’information auxquelles 18 des 23 ministères ont notamment répondu, inquiète de nombreux experts dans un contexte de guerre commerciale et de tensions politiques avec les États-Unis. Les solutions infonuagiques détenues par des entités québécoises et au Québec sont marginales, mais elles sont essentielles à ce qu’on appelle la « souveraineté numérique ». Bien que les définitions varient, un consensus pointe vers la capacité d’un État à agir dans le cyberespace en appliquant ses lois tant sur les infrastructures et les données que sur les opérations. Les géants américains partent avec une longueur d’avance quand vient le temps d’obtenir un contrat avec une organisation gouvernementale. Voici pourquoi.

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Les mâles alpha de la Silicon Valley

Les mâles alpha de la Silicon Valley

Les dirigeants de plusieurs grandes entreprises technologiques, comme Mark Zuckerberg et Elon Musk, multiplient les interventions publiques pour donner des gages de leur masculinité. Ils font écho au président Donald Trump, qui a fait du stéréotype de l’homme puissant et dominateur un point central de sa personnalité politique. Un dossier de Marc Thibodeau dans La Presse. Mark Zuckerberg a longtemps traîné l’image d’un geek froid et insaisissable. L’objectif aujourd’hui semble être de remplacer cette image par celle de l’homme viril. La question de la masculinité joue dans les appuis politiques du président Donald Trump, y compris parmi les jeunes hommes.

Autres textes sur l'intelligence artificielle et le Web :
• L’IA au bout de vos doigts… gratuitement.
• Acquisition de Moov AI par Publicis : Rendre l’IA canadienne plus concrète.
• Dispositif de ciblage publicitaire : Apple lourdement condamné en France.
• L'homme de trop : Imposture littéraire par IA interposée.

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Peu de portes de sortie pour les femmes handicapées victimes de violence

Peu de portes de sortie pour les femmes handicapées victimes de violence

Elles sont vulnérables. Elles sont isolées. Et elles sont plus à risque de subir de la violence physique et plus de deux fois plus à risque de subir de la violence sexuelle dans leur couple. Les femmes en situation de handicap doivent aussi composer avec les problèmes d’accessibilité des ressources d’aide, ce qui fait qu’elles demeurent plus longtemps dans des situations d’abus, rapporte Le Devoir. Plus le handicap est grave, plus la violence est fréquente. Et la situation n’est pas près de s’arranger, puisque les femmes handicapées de 15 à 34 ans ont été plus nombreuses à déclarer avoir été violentées au cours de leur vie que leurs consœurs de 65 ans et plus. C’est entre autres ce qui ressort d’un rapport de l’Office des personnes handicapées du Québec rendu public en 2024. Quelque 50 % des femmes handicapées ont vécu de la violence psychologique ou financière, contre 34 % des femmes sans handicap ; 26 % des femmes handicapées ont vécu de la violence physique, contre 16 % des femmes sans handicap ; 13 % des femmes handicapées ont vécu de la violence sexuelle, contre 6 % des femmes sans handicap, nous dit aussi le document La violence entre partenaires intimes vécue par les femmes avec incapacité du Québec.

• Quand handicap et violence conjugale s’entremêlent.

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Itinérance au Québec : Objectif, sortir 5000 personnes de la rue cette année

Itinérance au Québec : Objectif, sortir 5000 personnes de la rue cette année

Québec se donne un nouvel objectif « ambitieux » : le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, veut sortir 5000 personnes de l’itinérance cette année en multipliant les projets d’accès au logement, rapporte La Presse. « L’an dernier, ce sont 3144 personnes qu’on a mises en logement au Québec. Je pense qu’on aimerait avoir une cible de 5000 cette année », a fait valoir M. Carmant lundi, en marge d’une annonce dans une nouvelle ressource de la Mission Bon Accueil. À première vue, ces chiffres peuvent surprendre, puisqu’en décembre dernier, le cabinet du ministre affirmait avoir sorti 1000 personnes de l’itinérance en 2024. Cela représentait 10 % des 10 000 personnes en situation d’itinérance, selon les données du plus récent dénombrement. Un nouveau dénombrement de l’itinérance aura lieu le 15 avril à travers le Québec, et un peu partout, on s’attend à ce que le chiffre augmente de façon marquée.

Autres textes liés à l'itinérance et au logement avec la collaboration du RAPSIM :
• L’envers du décor de la halte-chaleur de l’UQAM.
• L’exploration urbaine à Montréal.
• Des logements et du « courage politique » pour freiner l’itinérance.
• Nos colocs sans-abri.
• Notre cri du cœur pour la relance communautaire.
• Dénombrer les décès de personnes itinérantes, une pratique asymétrique au Canada.
• Un logement contre du sexe : une tactique scandaleuse, mais fréquente.
• Trois mois « top chrono », rue Ontario.
• Abolition du programme RénoRégion : « C’est s’attaquer aux plus démunis ».
• Duranceau suggère des logements modulaires aux plus vulnérables.
• Duranceau qualifiée de « Marie-Antoinette des pauvres » par QS.
• Bridge-Bonaventure : 6000 logements de plus que prévu, le chantier lancé en 2026.
• Prolongement de la ligne bleue : 25 000 nouveaux logements prévus.


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Un cimetière de résidus toxiques contamine des eaux à Mascouche

Un cimetière de résidus toxiques contamine des eaux à Mascouche

Des fuites provenant d’un site d’enfouissement de déchets toxiques à Mascouche contaminent les eaux des environs, a appris La Presse. Le ministère de l’Environnement, qui promet de nettoyer l’endroit depuis 30 ans, doit maintenant payer 92 millions de dollars pour démanteler à la hâte 160 000 m3 de résidus où s’entremêlent BPC, métaux lourds et hydrocarbures. En août dernier, le ministère de l’Environnement du Québec a constaté la présence anormalement élevée de contaminants dans les eaux de surface et souterraines de fossés qui ceinturent le terrain adjacent où il avait enfoui des déchets lourdement contaminés. Dans une correspondance du Ministère obtenue par La Presse, il évoque précisément un « risque de migration hors du terrain ». Peu connu, le site est l’un des plus pollués du Québec. De 1969 à 1974, l’entreprise Le Vidangeur de Montréal y a incinéré et déposé des résidus provenant des raffineries de Montréal-Est : BPC, hydrocarbures, métaux lourds.

Autres textes liés à l'environnement :
• L’OCDE appelle à mieux gouverner les océans pour préserver une « économie durable ».
• Projet de loi 81 : Le saccage des milieux humides se perpétue.
• Le sommet de la banquise arctique au plus bas jamais mesuré par les satellites.
• Royaume-Uni : L’organisation écologiste Just Stop Oil annonce mettre fin à ses actions chocs.
• À peine adoptée sous bâillon, la loi sur Stablex est déjà contestée en cour.
• La Cour supérieure rejette la demande d’injonction contre la loi en faveur de Stablex.
• Cinq enjeux environnementaux pour expliquer le dossier Stablex .
• Des dizaines de scientifiques dénoncent la décision de la CAQ en faveur de Stablex.
• Des élus municipaux craignent une intervention de Québec dans le dossier Sanimax.
• Les Montréalais se déplacent moins, mais bougent plus.
• «Arrêtons de voyager dès qu’on a quelques jours de congé».
• Les ventes de pesticides augmentent encore.
• Grand retour du pygargue à tête blanche : L’oiseau américain à la conquête du Québec.
• Le Québec est désormais la seule province fixant un prix sur le carbone.
• L’actualité verte de la semaine.

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Comment augmenter les revenus des artistes?

Comment augmenter les revenus des artistes?

Politiques inadaptées, financements déficients, fréquentation en baisse : les signaux de crise se multiplient dans le système culturel québécois. Le Devoir poursuit sa série pour documenter les maux de cette crise et leurs remèdes. Dans cet article : comment augmenter les revenus des artistes. Conséquence du dernier budget du Québec, les programmes du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) venant en aide aux artistes et aux compagnies artistiques seront haussés à 200 millions dès cette année, soit le minimum réclamé par le milieu regroupé en front commun depuis des mois. Cet acteur majeur a eu gain de cause. Le rebondissement enchanteur a suscité une sorte d’ovation des différents milieux (sauf celui des musées, laissé en plan). Reste maintenant à comprendre si et comment cette manne pourra ruisseler jusqu’aux artistes qui en ont bien besoin. Selon certains calculs, les revenus moyens des activités artistiques oscillent autour de 17 500 $ par année au Québec, soit trois fois moins que la moyenne de la main-d’œuvre nationale. Le montant est encore plus faible pour les interprètes en danse, pauvres d’entre les pauvres.

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Membres en action

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Le Laboratoire d'Éric Duchemin publie une étude sur la qualité des fruits urbains

Le Laboratoire d'Éric Duchemin publie une étude sur la qualité des fruits urbains

Les groupes de cueilleurs urbains se développent depuis plusieurs années au Québec. En 2024, ce sont plus de 10 tonnes de fruits urbains qui ont été cueillies par Les Fruits défendus (Montréal), Récolte Frugal (Gatineau) et Cultiver le partage (Trois-Rivières). Pourtant, la quantité récoltée reste faible par rapport au potentiel que représente la présence des arbres fruitiers sur des terrains publics ou privés. Dans une perspective de lutte à l’insécurité alimentaire, il importe de montrer la valeur et l’innocuité de ce potentiel fruitier. C’est dans cette optique que le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) vient de publier une étude exploratoire sur les risques sanitaires reliés au glanage de fruits urbains, peut-on lire sur Actualités UQAM. «Ce rapport souligne l’engagement du Laboratoire sur l’agriculture urbaine d’offrir du support et son expertise pour la réalisation d’études qui viennent répondre à des besoins d’organismes communautaires en sécurité alimentaire apportant des solutions innovantes», souligne son directeur scientifique, le chargé de cours Éric Duchemin.

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Alain Caron accueille la Consule générale de Cuba en visite à l’UQAM

Alain Caron accueille la Consule générale de Cuba en visite à l’UQAM

La Consule générale de Cuba à Montréal, Susana Malmierca Benítez, était de passage à l’UQAM, le 24 mars dernier, pour y rencontrer le recteur Stéphane Pallage. Leur discussion a notamment porté sur l’organisation d’une journée d’études dédiée aux patrimoines architecturaux et cinématographiques cubains, qui se tiendra le 15 avril, à la salle des Boiseries. Cette journée d’études est organisée par l’équipe des professeures d’espagnol de l’École de langues, le chargé de cours Alain Caron, du Département d’études urbaines et touristiques de l’ESG, et le Consulat général de Cuba à Montréal, peut-on lire sur Actualités UQAM. L’événement vise à mettre en lumière l’apport du patrimoine cubain dans les domaines de l’architecture et du cinéma, tout en enrichissant le contenu pédagogique du cours L’espagnol à travers le cinéma hispanophone.

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Roland Touwendé Ouédraogo et Nicolas-François Perron contribuent à la 5e édition des Rendez-vous Gérin-Lajoie

Roland Touwendé Ouédraogo et  Nicolas-François Perron contribuent à la 5e édition des Rendez-vous Gérin-Lajoie

Organisée par l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM), la cinquième édition des Rendez-vous Gérin-Lajoie (RVGL) aura lieu à l’UQAM et en ligne, du 7 au 11 avril prochains, peut-on lire sur Actualités UQAM. Le chargé de cours Nicolas-François Perron (science politique) participera à la journée du 7 avril qui sera consacrée aux questions de sécurité et de défense. Elle permettra de faire le point sur la période de crise historique que connaît le Canada, alors que sa souveraineté est directement menacée. Le chargé de cours Roland Touwendé Ouédraogo participera le 10 avril à la conférence portant sur la conjoncture mondiale marquée par la convergence et l’interdépendance de multiples crises: conflits armés, catastrophes naturelles amplifiées par les changements climatiques, insécurité alimentaire et effondrement des écosystèmes.

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Blackface : Laurence Grondin-Robillard commente le problème des filtres TikTok

Blackface : Laurence Grondin-Robillard commente le problème des filtres TikTok

Après le «chubby filter» la semaine dernière, une nouvelle tendance qui reprend les codes du blackface en modifiant la couleur de la peau des utilisateurs suscite l’indignation sur TikTok, rapporte TVA Nouvelles. Assisterions-nous à une montée des filtres discriminatoires sur la plateforme? «Si le blackface de Justin Trudeau n’était pas acceptable, pourquoi un filtre qui rend la peau noire le serait plus?», observe la chargée de cours à l'École des médias, Laurence Grondin-Robillard, dont la thèse de doctorat porte sur la circulation de l’information sur TikTok. «Ce genre de tendances peut certainement influencer les idées des jeunes», estime la spécialiste des médias socionumériques. Le filtre a été supprimé de l’application, mais les vidéos en faisant la promotion continuent de se propager. 

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Lorraine Doucet : Des outils concrets pour transformer les pratiques professionnelles

Lorraine Doucet : Des outils concrets pour transformer les pratiques professionnelles

À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril, la Faculté de l’éducation permanente (FEP) de l’Université de Montréal (UdeM) a rencontré Lorraine Doucet, chargée de cours à l'UQAM et l'UdeM. Forte de son expérience en tant que conseillère à l’inclusion scolaire et sociale, Elle met l’accent sur l’importance d’une approche pratique dans l’enseignement. Être capable de rendre concret le concept scientifique qu’elle veut que ses étudiants et étudiantes apprennent est une formalité. « Je dis toujours aux étudiants et aux étudiantes que quand nous sommes en intervention, nous n’avons pas le livre sous le bras. Nous avons juste l’obligation de réfléchir rapidement », explique Lorraine Doucet.

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Francisation : On ne devrait pas avoir recours aux Têtes à claques, explique Tania Longpré

Francisation : On ne devrait pas avoir recours aux Têtes à claques, explique Tania Longpré

Faute d’accès à des cours de francisation, un Mexicain établi dans la région de Québec s’est tourné vers les Têtes à claques pour apprendre le français, comme le rapporte lundi Le Journal de Montréal. Écoutez Tania Longpré, enseignante en francisation dans un Centre de services scolaire, et chargée de cours à l’UQAM, discuter des efforts des immigrants pour apprendre le français, au micro de Marie-Eve Tremblay, à Radio textos, à l'antenne du 98,5. «Bravo de le faire, mais il ne devrait pas être obligé de faire ça. Je pense que l'État devrait lui fournir rapidement des cours de français, langue seconde, des cours de francisation à lui et à toutes les autres personnes qui attendent depuis des mois sur les listes de francisation au Québec», affirme-t-elle.

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La crise du logement nuit aux droits des locataires, selon Daniel Crespo Villarreal

La crise du logement nuit aux droits des locataires, selon Daniel Crespo Villarreal

Augmentations de loyer salées: est-ce que ça vaut la peine de contester?  Entrevue d'Isabelle Maréchal à qub radio avec Adam Mongrain, directeur du volet habitation de Vivre en ville, qui a créé le premier registre des loyers au Québec en 2023 et Me Daniel Crespo Villarreal, avocat et chargé de cours en droit. Pour ce dernier c'est quelque chose de chronique et la crise du logement exacerbe la situation. Les locataires ont des droits, mais il est presqu'impossible de prouver que le refus d'un propriétaire est en lien avec une ancienne contestation d'un locataire.

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Le Canada ne se dirige pas vers un modèle bipartisan, selon André Lamoureux

Le Canada ne se dirige pas vers un modèle bipartisan, selon André Lamoureux

Alors que les affrontements entre conservateurs et libéraux battent leur plein au cours de la campagne électorale fédérale, le Nouveau Parti démocratique (NPD) et le Parti vert demeurent peu visibles, à tel point que certains se demandent si le Canada se dirige vers un modèle bipartisan conservateur-libéral. André Lamoureux, politologue et chargé de cours, ne pense pas que le multipartisme soit menacé au Canada à l’heure actuelle, en entrevue à l'antenne de Radio-Canada. « C’est temporaire. C’est dû à la tempête Trump. Après, le NPD va demeurer, le Bloc Québécois ne disparaîtra pas, ça ne se produira pas, il est encore très fort au Québec. Mais c’est le contexte. C’est vraiment une tempête qui passe. » Néanmoins, il déplore la réduction à venir de la diversité électorale. Si on prend les projections d’aujourd’hui, les libéraux auraient 187 sièges, les conservateurs, 129, le Bloc réduit à 21, le NPD, 5 sièges, et les verts sans siège, et ça, ce n’est pas à l’avantage des Canadiens. C’est important quand même d’avoir cette diversité de représentativité, dit-il.

Autres interventions médiatiques d'André Lamoureux :
• Élections fédérales 2025 : Les candidats d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou en campagne.
• The Bloc’s big gamble for Quebec.
• Bloc Québécois must find voice as ballot box question shifts to who can take on Trump.
• Bloc Québécois finding their voice as U.S.-Canada relations dominate federal election campaign.

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Un « glissement inquiétant » en matière d’égalité des droits sociaux, selon Alice van der Klei

Un « glissement inquiétant » en matière d’égalité des droits sociaux, selon Alice van der Klei

L’abolition du poste de ministre des Femmes, de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, occupé jusqu’à ce jour par Marci Ien, a été jugée inquiétante pour les femmes et les groupes marginalisés d’après deux spécialistes. Malgré la tenue d’élections fédérales qui annoncent un nouveau cabinet dans un mois, c’est le « glissement » moins progressiste causant cette suppression qui est préoccupant. « C’est certain que l’offre de soutien va décliner [sous le ministère de la Culture et de l’Identité canadiennes] », affirme la chargée de cours d’études féministes à l’UQÀM Alice van der Klei, au journal Le Quotidien. Celle qui est aussi agente de recherche pour l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) envisage un « danger » si le ministère ne retrouve pas son indépendance après les élections. « C’est un processus qui va engendrer une réduction des subventions et de l’aide aux groupes de personnes marginalisées, comme pour les centres d’aides aux femmes violentées ».

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Campagne fédérale : Le regard de Pierre Duchesne sur les engagements en logement

Campagne fédérale : Le regard de Pierre Duchesne sur les engagements en logement

Le chargé de cours Pierre Duchesne commente les propositions des différents partis en matière de logement dans le cadre de la chronique Grand angle sur l'actualité de l'émission Midi info, à l'antenne de Radio Canada. Il juge les propositions libérales d'ambitieuses et questionne la création d'une deuxième agence, Maison Canada, alors qu'il y a une volonté d'alléger la fonction publique.

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Face à la menace russe ou américaine : Frédéric Labarre répond à deux scénarios

Face à la menace russe ou américaine : Frédéric Labarre répond à deux scénarios

« Notre souveraineté est confrontée aux plus grandes menaces depuis des générations. » En visite en Nouvelle-Écosse, mardi, le chef libéral Mark Carney n’a pas mâché ses mots. Décrivant un monde de « plus en plus dangereux et divisé », il a affirmé que, désormais, le Canada ne pouvait plus dépendre des États-Unis pour assurer sa propre sécurité, promettant un réinvestissement massif dans les Forces armées canadiennes. Pour mieux comprendre la nouvelle donne géopolitique à laquelle doit faire face le Canada, Le Devoir a soumis deux scénarios à deux experts de l’OTAN et des questions de défense : Frédéric Labarre, chargé de cours à l’UQAM et spécialiste de politique étrangère et des relations OTAN-Russie et Christian Leuprecht, expert au Collège militaire royal de Kingston et à l’Université Queen’s. Scénario 1 : le Canada est attaqué par la Russie ou la Chine en Arctique. Scénario 2 : le Canada est attaqué par les États-Unis.

Autre intervention médiatique de Frédéric Labarre :
• Unes des journaux avec Hugo Lavoie : Nouveaux droits de douane imposés par Trump.

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Trump prépare le terrain quant à un 3e mandat, selon Christophe Cloutier-Roy

Trump prépare le terrain quant à un 3e mandat, selon Christophe Cloutier-Roy

Donald Trump « ne blague pas » quand il mentionne qu’il pourrait effectuer un troisième mandat comme président des États-Unis, a-t-il affirmé en entrevue à NBC News dimanche. La Constitution américaine empêche, en théorie, qu’une personne puisse réaliser plus de deux mandats à la tête des États-Unis, mais cela n’empêche pas le milliardaire de répéter l’idée. Pour le chargé de cours Christophe Cloutier-Roy, directeur adjoint de l’Observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul-Dandurand, interviewé par Le Devoir, M. Trump serait en train de « préparer le terrain » auprès de ses alliés au sein du Parti républicain, mais aussi en train d’« entretenir cette idée-là chez les partisans de Trump qu’un troisième mandat serait légitime ».

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Les dessous du pari tarifaire par Rafael Jacob

Les dessous du pari tarifaire par Rafael Jacob

Alors que la convention républicaine s’ouvrait à Milwaukee et qu’il était question de la sélection du nouveau colistier de Donald Trump, J.D. Vance, quelque chose sans précédent s’est produit : pour la première fois de son histoire centenaire, un président du syndicat des Teamsters a pris la parole à une convention du Parti républicain. À toutes les élections depuis le début du siècle, les Teamsters — plus important regroupement d’ouvriers aux États-Unis — avaient appuyé la même formation : le Parti démocrate. Cette fois-ci, sans soutenir explicitement le candidat républicain, ils ne prenaient pas position contre lui. Et leur président, Sean O’Brien, a monté sur la scène d’une seule convention, ignorant celle des démocrates. Et cela explique ce qui va arriver ce mercredi 2 avril, annoncé — et promis — comme le jour de la libération par Donald Trump, rapporte Rafael Jacob dans un texte de L'actualité. 

Autres interventions médiatiques de Rafael Jacob :
• «Ça veut pas dire grand chose» : Rafaël Jacob sur l'appel Trump-Carney.
• Mais que font les démocrates ?

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Julien Tourreille commente l’opposition républicaine au sénat face aux tarifs de Trump

Julien Tourreille commente l’opposition républicaine au sénat face aux tarifs de Trump

Le chargé de cours et politicologue Julien Tourreille commente l’opposition républicaine au sénat face aux tarifs de Trump à l'émission Midi info, à l'antenne de Radio-Canada. Cette opposition conteste l'argument invoqué par Donald Trump pour justifier l'imposition des tarifs. Ce vote-là envoie deux messages, le premier est que la menace canadienne à la sécutiré nationale est un argument irrecevable et le second est de rappeler que la politique tarifaire est normalement une compétence dévolue au Congrès, explique Julien Tourreille.

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